Le 6 janvier, l’armée russe et les Forces Nationales de Défense syriennes (milice pro-Assad) ont abattu  plusieurs véhicules armés aériens sans pilote, autour de la base aérienne russe de Hmeimim, selon des sources syriennes favorables au régime.

Les sources affirment que l’armée russe ont employé plusieurs systèmes anti-aériens dont des Panstir-S1 pour abattre ces drones-tueurs. Les FND ont assisté ces frappes avec des mitrailleuses lourdes et légères.

Certaines sources pensent que ces drones armés de façon primitive pourraient avoir été employés pour attaquer la base aérienne Russe le 31 Décembre. Il est à noter qu’un drone armé identique a été abattu autour de Hmeimim le 4 Janvier. Cependant, l’engin volant n’était pas équipé de caméra ni d’antenne GPS visible.

Dans une autre évolution en lien avec ces incidents, l’organe de presse russe Rusvesna.su  a révélé que les combattants des FND ont abattu un drone armé qui était en route pour frapper un centre d’entraînement russe près de la ville de Homs, le 2 janvier. L’organe de presse a affirmé que la cible du drone étaient des experts russes en mines terrestres impliqués dans l’entraînement de soldats syriens. Rusvesna.su affirme que le drone armé était téléguidé par le mouvement Ahrar al-Sham.

Le drone abattu à Homs partage plusieurs caractéristiques avec les autres drones abattus près de la base aérienne de Hmeimim le 4 janvier. Les drones ont un moteur identique et un ruban adhésif vert. Cependant, le drone de Homs dispose d’un embout en bois.

Jusqu’à présent, il n’existe pas de preuves évidentes pour savoir qui fabrique et ensuite utilise ces drones armés primitifs contre les froces russes en Syrie. Cependant, le groupe Hay’at Tahrir al-Sham (HTS) appartenant à Al Qaïda demeure le princiapl suspect puisqu’il dispose d’assez de ressources et de motivations pour le faire.