L’Iran et l’Irak partent en guerre contre les Kurdes, pour Kirkouk.

Les Gardiens de la Révolution sont en première ligne pour défier Trump,

qui ne sourcille même pas.

Après avoir perdu du terrain et des points stratégiques aux premières heures, les Peshmergas préparent la contre-offensive

 

Bagdad proclame à qui veut l’entendre que les unité&s irakiennes dirigent l’opération lancée tôt lundi matin contre les Kurdes à Kirkuk. Selon les sources militaires : ce sont les milices chiites dirigées par les Gardiens de la Révolution iranienne qui sont à la tête des mouvements de troupe.

Une guerre irano-irakienne contre la République semi-autonome kurde vient d’être déclenchée, dans la nuit de dimanche à lunid 16 octobre, autour de la ville pétrolière de Kirkouk au nord de l’Irak. Elle a commencé par des attaques sur pleusieurs fronts au sud de Kirkouk, puis contre la base aérienne militaire K1, l’aéroport de la ville et les puits de pétrole au sud de la ville. Un communiqué officiel de Bagdad met en avant les noms des Forces de Sécurité Irakiennes (ISF), des services anti-terroristes (CTS), de sa police fédérale et, enfin, des Unités de Mobilisation Populaires (UMP) comme menant la danse, en trois colonnes contre les Peshmergas kurdes qui défendent la ville.

Cependant, les sources de Debkafile dans les renseignements militaires soulignent que ce sont bien les milices chiites pro-iraniennes qui sont le fer de lance de cette opération, et qu’elles combattent sous le commandement direct du chef suprême des Gardiens de la Révolution, le Général Qassem Soleimani, que beaucoup de sources confirment comme se trouvant sur palce et en personne. Les forces d’attaque sont composées de la Brigade turkmène de l’Organisation Badr chiite, de la 16ème Brigade chiite des UMP et des 41ème, 42ème and 43èmes brigades des Forces Asai’b Ahl al-Haq, appartenant aux UMP.

Peshmerga à Kirkouk

Les officiers des Gardiens de la Révolution Iranienne ont été mis à la tête de chacune des unités chiites prenant part à l’opération de Kirkuk contre les Kurdes.

La composition de ces forces est hautement significative pour deux raisons :

  1. Les unités d’élite irakiennes sont constituées d’éléments combattants kurdes substantiels, auxquelles l’Irak ne fait pas confiance car susceptibles de se retourner à un moment donné contre leurs camarades chiites irakiens.
  2. La participation de la Brigade turrkmène est destinée à entraîner la population turkmène de Kirkouk (25% de la population de la ville, soit 250.000 personnes environ) dans un soulèvement contre les Kurdes et dans le camp des envahisseurs irano-irakiens.
    Dans les premières heures de l’opération, le Premier Ministre Haydar Al-Abadi s’est abstenu d’envoyer ses forces aériennes dans la mêlée, espérant ainsi empêcher l’opération de Kirkouk contre les Kurdes de déborder en une vaste guerre civile incontrôlable, équivalent à celle encore en cours en Syrie.

Il craint aussi que les Etats-Unis, qui se disent opposés à cette offensive, n’interrompent les activités aériennes irakiennes. Les avions de combat américain ont été aperçus au-dessus du théâtre des opérations lundi, en train de surveiller les événements.

Par conséquent l’effort de guerre irakien se limite à présent, à des colonnes de tanks Abrams américains, des Humvees et T.72 russes, de l’artillerie lourde, des tirs de morteirs et des mitrailleuses lourdes.

Nos sources militaires rapportent que 15.000 combattants kurdes sont déployés pour défendre Kirkouk. Le noyau dur est constitué de combattants Peshmergas, mais des miliciens kurdes affluent à tout moment de l’extérieur.

Au cours de la nuit, les sources irakiennes prétendent que des milliers de spéaratistes kurdes du PKK seraient sortis de leurs maquis dans les montagnes de Qandil au nord de l’Irak pour venir soutenir les défenseurs de Kirkouk. Les premières unités YPG kurdes syriennes auraient également interrompu leur engagement contre Daesh dans l’Est de la Syrie et on en aurait repéré en train de franchir la frontière syro-irakienne, prêtes à attaquer les contingents irano-irakiens par leurs lignes arrières.

Il est n’est pas évident de savoir si des hommes de troupes américaines étaient encore présents dans Kirkouk lundi matin. Un porte-parole de la coalition dirigée par les Etats-Unis à Bagdad n’a pas immédiatement répondu à une demande de réponse. Cette non-réponse peut difficilement cacher l’échec du Président Donald Trump et de son Secrétaire à la Défense, James Mattis à empêcher que les hostilités n’éclatent entre ces deux alliés des Etats-Unis, provoquées par Téhéran et son planificateur Qassem Soleimani.

Un petit poste de commandement avancé américain est stationné dans Kirkouk. Alors que les officiers américains continuaient de tenter une médiation en vue d’un « accord de compromis », le général des Gardiens de la Révolution iranienne, Soleimani était occupé à orchestrer le front de guerre de Kirkouk. Et il a réalisé l’objectif de Téhéran, le déclenchement d’une guerre entre l’armée irakienne et les Peshmergas, tous deux équipés et entraînés par les Etats-Unis, pour, dit Washington- qui a une guerre de retard-, « se battre contre l’Etat Islamique »

 

Iran and Iraq go to war with the Kurds over Kirkuk. Rev Guards take part in defiance of US

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Jg

J ai l impression qu une fois de plus , les americains se sont fait pieger , croire un instant a l un des camps arabes , en l aidant , c est de la naivete , pour leur faire confiance on z du leur prometre des puits de petrole ! Idem pour les russes , mais eux , ils tirent les ficelles !

Robin

C’est désespérant. Les Kurdes sont le seul peuple avec une forte composante musulmane à prôner la modération religieuse et à regarder passionnément vers l’Occident et ses valeurs, à vouloir bâtir une société ouverte. Mais l’Occident semble incapable de voir qu’il est dans son intérêt de les aider. Après tout, c’est aussi ce même Occident qui a laissé faire le massacre des Chrétiens d’Orient. C’est aussi cet Occident (en particulier l’Europe) qui accable Israël, pourtant la seule démocratie dans la région. Tout cela est tragique et triste.

The Dude

De la même manière que l’Espagne ne pourrait tolérer un séparatisme catalan inconstitutionnel, le gouvernement fédéral irakien ne pourra tolerer un séparatisme kurde emprunt d’inconstitutionnalité. La reprise de Kirkuk est nécessaire au rétablissement de l’odre constitutionnel federal irakien. De nombreux éléments et groupes kurdes l’on bien compris et se sont retirés sans combattre. Seul le dialogue, et non la guerre, permettra de rétablir l’ordre dans cette région. Les américains ont pas mal de chats a fouetter en ce moment, je ne crois pas qu’ils aient le loisir de faire quoi que ce soit de provoquant ou belliqueux dans la région dans l’immédiat, menace Nord coréenne les mettant a portée de feu nucléaire oblige.

alexandra

J’espère que les américains aideront les kurdes à défendre leur ville contre les envahisseurs irano-irakiens. C’est la moindre des choses.

yo

même si j’apprécie Trump , je ne comprends pas sa stratégie !
a t il vraiment les muscles qu’il ose montrer ou est ce du pipi de chat

les iraniens eux avancent leurs pions face au regard inquiet D’Israël.

quant a Israël , peut il venir en aide aux kurdes ? ( si ce n’est déjà fait )