Comment la trêve de Gaza est venue se mêler aux rapports houleux entre Trump et Erdogan

Exclusif : En manquant de remplir sa part de marchandage avec le président Donald Trump à propos de la libération d’un pasteur américain, le turc Tayyip Erdogan met les pieds dans un débat bloqué sur une trêve à Gaza

Recep Tayyip Erdogan a nié avoir accepté de libérer le pasteur américain Andrew Brunson détenu en Turquie. Trump a répondu lundi 21 août: « Je lui ai donné cette personne (en échange) » – Israël a libéré et déporté Ebru Ozkan le 15 juillet – « Je pense que c’est très triste pour la Turquie. « Je pense qu’ils font une terrible erreur. Il n’y aura pas de concessions. La négociation ne peut pas être une rue à sens unique. « 

Andrew Brunson, le pasteur américain, est accusé par Erdogan de complicité dans le coup d’Etat militaire qui n’a pas réussi à le renverser il y a deux ans (15 juillet 2016). Il a récemment été transféré de sa prison en maison, en régime de résidence surveillée sous la lourde garde. Washington et l’accusé nient catégoriquement l’accusation et Trump a ordonné que la Turquie soit sanctionnée par des droits de douane élevés sur ses exportations vers l’Amérique. La chute de la lire s’est accélérée et s’élève à 6,097 pour un dollar, même après que le Qatar a injecté 15 milliards de dollars pour renforcer la position d’Ankara face aux États-Unis.

Dans une interview, le président des États-Unis a contesté les prévisions selon lesquelles le conflit entre les États-Unis et un autre membre de l’OTAN nuirait aux économies et aux marchés financiers européens et des marchés émergents.

Mais, comme le révèlent les sources antiterroristes de DEBKAfile, la petite querelle américaine et turque a provoqué une nouvelle complication dans les négociations interminables menées par l’Égypte avec l’approbation discrète de Washington, en vue d’une trêve entre le Hamas et Israël dans la bande de Gaza, qui soit bénéfique pour la population. L’un des principaux avantages examinés est l’utilisation d’un port méditerranéen pour permettre à l’enclave de recevoir et d’exporter des marchandises, principalement des produits agricoles. On a mentionné Port Said sur la rive du canal de Suez, ainsi que Limassol ou Larnaca à Chypre. Cependant, la libération d’Ebru Ozkan a été considérée comme un signe de faiblesse de la part d’Israël, qui n’a, par conséquent, fait que grimperles enchères. Maintenant, les négociateurs palestiniens au Caire exigent que le port mis à leur disposition soit situé sur les rives de la Chypre turque.

Là, Israël n’aurait aucun moyen de contrôler les types de marchandises que le Hamas importerait dans la bande de Gaza et le Président Erdogan, un fan de longue date des terroristes palestiniens, serait en mesure de leur fournir ce qu’il veut, à l’abri de toute surveillance, pour leur envoyer des armes et du matériel militaire. Tout cela signifie que la Turquie peut maintenant sauter à pieds joints dans les négociations incohérentes sur la trêve de Gaza et les instrumrentaliser pour en revenir ensuite au dossier Trump-Brunbson et à son aversion pour Israël.

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Adaptation : Marc Brzustowski

How Gaza truce parley got tangled in Trump-Erdogan spat

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David

Les palestiniens ne cherchent pas les moyens de faire la paix mais les moyens de faire la guerre, ça suffit de les voir pleurnicher avec un couteau caché dans le dos prêt à sortira la moindre occasion, faut cesser toutes les aides financières de toute façon elles sont détournées et transforme en armes pour servir le terrorisme.

דוב קרבי dov kravi

Pourquoi faire preuve de faiblesse dans des négociations avec des pays qui ne respectent que la force ? Chaque concession d’Israël est perçue comme une soumission, et chaque soumission acceptée entraîne de nouvelles exigences.

Bonaparte

La Turquie a depuis longtemps déclaré la guerre non seulement à Israël mais à l’Occident .

Qu’attend l’Europe pour le faire dégager de l’OTAN ?

Her Dog le nazi joue avec le feu , il finira par se brûler les mains et faire sombrer son pays dans un marasme économique sans précédent .

Qu’il cesse de bomber le torse et qu’il n’oublie pas qu’il aura face à lui deux puissances bien déterminées : Israël et les USA .

Quant à l’Europe envagie par ses immigrés , on se demande encore si elle existe .