Adrien Perez, 26 ans, est mort d’un coup de couteau en plein coeur à la sortie d’une boite de nuit. (Capture d’écran compte Facebook)

« Adrien est mort pour rien, pour un mot de travers. Et nous, notre vie s’est arrêtée ce dimanche matin. Sans Adrien, ce ne sera plus jamais pareil ». C’est un cri de douleur mais aussi un cri de colère.

Sur Franceinfo et dans « Le Parisien« , ce vendredi 3 août, les parents d’Adrien, poignardé à 26 ans à la sortie d’une boîte de nuit de la banlieue de Grenoble, sortent du silence pour ne pas qu’on oublie l’histoire de leur fils.

Dimanche dernier, Adrien était sorti en discothèque à Meylan (Isère) pour fêter son anniversaire avec des amis. « Chaque fois qu’il quittait la maison, je lui disais : « Fais attention à toi. » Et il me répondait : « T’inquiète maman, que veux-tu qu’il m’arrive ? », se souvient Patricia Perez dans « le Parisien ».

« Les malheurs n’arrivent pas qu’aux autres. La preuve. »

« Adrien est mort en héros »

La bande d’amis passe une bonne soirée même si une jeune femme du groupe est importunée par plusieurs individus. Au moment de quitter la boîte de nuit, Adrien voit son meilleur ami être pris à partie par les mêmes hommes sur le parking.

Il décide de le rejoindre pour prendre sa défense. « Cela fait partie de son éducation. On ne peut pas rester brinquebalant devant l’agresseur de quelqu’un. Que ce soit son meilleur ami ou un passant. Ce n’est pas possible. Ce serait inhumain de ne pas porter secours », insiste la mère dans le quotidien.

En s’interposant, Adrien perdra la vie. L’un des agresseurs lui porte un coup de couteau en plein cœur. Pour Bruno Perez, le père, aucun doute, il s’agit d’un meurtre.

« Lorsqu’on vise le cœur, c’est une volonté de tuer. […] Ils n’ont pas essayé de viser un bras ou une jambe. »

Pour les parents, c’est aussi une partie d’eux-mêmes qui meurt ce jour-là. « Aujourd’hui, c’est nous qui sommes touchés dans notre chair, explique Patricia Perez. Je ne pardonnerai jamais à ceux qui ont fait ça […] Je les hais. Je le dis du plus profond de mon cœur. » Ils l’assurent, ce dimanche soir, Adrien « est mort en héros ».

« Sauvez nos enfants bon sang »

En s’exprimant dans les médias, Patricia et Bruno Perez ne veulent pas seulement raconter l’histoire de leur fils. Ils espèrent aussi interpeller les pouvoirs publics.

« Je crie ma révolte. Ça suffit. Stop ! Aujourd’hui, c’est nous. Et demain qui encore ? Je ne veux pas faire de politique. Je parle en tant que maman. Une maman à qui on vient d’enlever son enfant. Je veux que ça cesse. J’en appelle à tous les politiques, de tous bords. Faites quelque chose. Notre pays sombre dans la violence. Il faut arrêter ça. Sauvez nos enfants, bon sang ! Sauvez nos enfants ! », s’indigne la mère d’Adrien dans « le Parisien ».

Comme le fait remarquer le père du jeune homme dans la même interview : « Plusieurs jeunes ont été tués ces dernières années dans l’agglomération grenobloise. Il y a des marches blanches, et puis ça recommence. Il y a une minorité ultra-violente, des racailles, qui terrorisent les pauvres gens. Et on a l’impression que l’Etat ne fait rien. C’est une violence sans fin. »

« Il ne faut pas qu’on l’oublie »

Ces deux prises de parole interviennent alors que les obsèques d’Adrien seront célébrées ce vendredi, à 14h30 en l’église Saint-André de Grenoble. « Nous voulons que ses obsèques soient publiques. Tous ceux qui le veulent peuvent venir y assister », précise le père au « Parisien ». Sur Franceinfo, il ajoute :

« On veut qu’il y ait un maximum de monde dans l’église, pour rendre hommage à notre fils. Il ne faut pas qu’on l’oublie. »

Quant au fond de l’affaire, les trois agresseurs ont été mis en examen, parmi lesquelles deux frères, celui de 20 ans pour « meurtre » et celui de 19 ans pour « tentative de meurtre » sur un ami d’Adrien blessé grièvement au poumon le soir de l’agression.

S’ils sont tous les deux écroués, un troisième homme a été remis en liberté sous contrôle judiciaire.

Selon « le Parisien », le parquet de Grenoble a fait appel de cette décision devant la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Grenoble, estimant qu’il devait être écroué lui aussi, au vu du dossier.

L.L.F

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7 Commentaires
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Sydney Cohen

Quels noms voulez vous
Meurtre au couteau, il ne s’agit que de musulmans
on va encore évoquer leur enfance malheureuse et ça va recommencer
Pauvre france, toujours les mêmes céremonies avec cette gauche qui se tait et ces gouvernements incapables de prendre les bonnes initiatives pour faire cesser cette délinquance qui nous vient des pays arabes

pascalou

perez ? je pensais a un juif…

Phylyby

Il est logique de se poser la question de savoir s’il ne serait pas mieux indiqué de constituer des groupes d’auto-défense qui règleraient de tels problèmes en rendant une justice populaire dont la philosophie de base devra s’appuyer sur la loi de Moïse: « Oeil pour oeil, dent pour dent ».
Ce jeune homme a été liquidé avec une désinvolture qui ne peut susciter que la rage d’une vengeance immédiate et sans pitié, ni faiblesse!

Bonaparte

Le conte :

 » Alors que la ville de Hamelin était envahie par les rats et que les habitants mouraient de faim, un joueur de flûte vint et se présenta comme un dératiseur. Le maire de Hamelin promit au joueur de flûte une prime de mille écus pour les débarrasser des rats qui infestaient la ville. L’homme prit sa flûte et, par sa musique, attira les rats qui le suivirent jusqu’à la Weser, la rivière qui arrose la ville, où ils se noyèrent.  »

Il doit bien y avoir un joueur de flute en France .

Malheureusement celui qui loge à l’Elysée joue de la darbouka et nous fait la danse du ventre .

alan

des noms ? juste pour savoir ….

rachel

J’ai lu cette info ailleurs : je me suis retenue pour ne pas pleurer; les deux frères suspectés d’avoir tué Adrien se prénomment Younès et Yannis, des prénoms norvégiens sans doute.
C’est dommage de relayer une info de France Info, cette radio de journalistes de gauche digne de ceux de Libé et qui n’ont pas eu, qui n’ont pas et qui n’auront pas des pudeurs de gazelle quand il faudra parler de l’affaire Weinstein en appuyant bien sur le ….stein et en piétinant royalement la présomption d’innocence pour une affaire qui se passe en plus à 10000 KMS de la France et qui là, dans ce meurtre atroce en France, prennent bien soin et prendront bien soin de taire jusqu’aux prénoms des deux suspects.
Conclusion : si vous êtes juif ou blanc même si vous ne faites que voler dix paquets de cigarettes, France Info jette votre nom en pâture, par contre si vous appartenez aux minorités visibles et que vous êtes le pire des assassins, France Info devient muette sur vos noms et prénoms.

alexandra

Il n’y a pas que le 93 … même la banlieue grenobloise devient un lieu d’épouvante …
C’est terrible, un si beau jeune homme plein de courage !