Cette explosion, provoquée par l’attaque d’hommes armés, survient dans un climat tendu entre les deux pays.
Le gazoduc livrant du gaz égyptien à Israel et à la Jordanie a été touché dans la nuit de lundi à mardi 27 septembre par une explosion à la suite d’une attaque par des hommes armés.

Un homme a été blessé dans cette attaque, qui a eu lieu dans la région de la ville égyptienne d’al-Arish, dans le nord de la péninsule du Sinaï.

Selon des témoins, trois hommes à bord d’une camionnette ont ouvert le feu sur les installations gazières.

Il s’agit de la sixième attaque menée depuis février dernier contre ce gazoduc, dont les livraisons à destination d’Israël et de la Jordanie ont à plusieurs reprises dû être suspendues en raison des dégâts.

Accords gaziers controversés

Plusieurs tentatives d’attentat ont également été déjouées. Le 16 août dernier quatre hommes armés avaient été arrêtés alors qu’ils s’apprêtaient à faire exploser un terminal gazier près d’al-Arish.

L’Egypte avait le mois dernier renforcé son dispositif policier et militaire dans le Sinaï pour mieux sécuriser ce gazoduc.

Les nouvelles autorités égyptiennes ont décidé de revoir tous les accords gaziers et d’ouvrir des enquêtes sur des contrats controversés de vente de gaz à Israël, signés avant la chute du président Hosni Moubarak le 11 février.

Climat tendu

L’Egypte fournit 43% du gaz naturel consommé en Israël, où 40% de l’électricité est produite à partir de cette source d’énergie.

Le gaz égyptien couvre par ailleurs 80% des besoins de la Jordanie pour la production d’électricité, soit 6,8 millions de mètres cubes de gaz quotidiennement importés.

Cette nouvelle attaque survient dans un climat difficile entre l’Egypte et Israël, marqué par l’attaque par des manifestants de l’ambassade israélienne au Caire le 9 septembre dernier.

Le Nouvel Observateur – AFP

========================

Egypte : explosion sur le gazoduc livrant Israël

Le gazoduc livrant du gaz égyptien à Israël et à la Jordanie a été touché par une explosion à la suite d’une attaque par des hommes armés dans la nuit de lundi à mardi qui a fait un blessé, a-t-on appris auprès des services de sécurité égyptiens et de témoins.

L’attaque a eu lieu dans la région de la ville égyptienne d’al-Arish, dans le nord de la péninsule du Sinaï.

Une personne a été blessée dans cette attaque qui, selon des témoins, aurait été menée par trois hommes à bord d’une camionnette, qui ont ouvert le feu sur les installations gazières.

Il s’agit de la sixième attaque menée depuis février dernier contre ce gazoduc, dont les livraisons a Israël et la Jordanie ont à plusieurs reprises dû être suspendues en raison des dégâts.

Plusieurs tentatives d’attentats ont également été déjouées. Le 16 août dernier quatre hommes armés avaient été arrêtés alors qu’ils s’apprêtaient à faire exploser un terminal gazier près d’al-Arish.

L’Egypte avait le mois dernier renforcé son dispositif policier et militaire dans le Sinaï pour mieux sécuriser ce gazoduc.

Les nouvelles autorités égyptiennes ont décidé de revoir tous les accords gaziers et d’ouvrir des enquêtes sur des contrats controversés de vente de gaz à Israël, signés avant la chute du président Hosni Moubarak le 11 février.

L’Egypte fournit 43% du gaz naturel consommé en Israël, où 40% de l’électricité est produite à partir de cette source d’énergie.

Le gaz égyptien couvre par ailleurs 80% des besoins de la Jordanie pour la production d’électricité, soit 6,8 millions de mètres cubes de gaz quotidiennement importés.

Cette nouvelle explosion survient dans un climat difficile entre l’Egypte et Israël, marqué par l’attaque par des manifestants de l’ambassade israélienne au Caire le 9 septembre dernier.

Le 18 août, huit Israéliens avaient été tués dans une attaque près d’Eilat, au sud d’Israël, près de la frontière égyptienne. Prenant les assaillants en chasse, les forces israéliennes avaient tué six policiers égyptiens durant les échanges de tirs, provoquant une crise diplomatique avec Le Caire, qui exige des excuses.

L’Egypte est le premier pays arabe à avoir conclu un traité de paix avec Israël, en 1979.

Le nouveau pouvoir au Caire a fait savoir qu’il n’entendait pas renier cet accord, tout en prenant ses distances avec l’Etat hébreu. Le Premier ministre Essam Charaf a déclaré le 15 septembre septembre dernier que cet accord n’était « pas quelque chose de sacré et pouvait subir des changements ».

LE CAIRE, 27 sept 2011 (AFP)

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

0 Commentaires
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires