Le journaliste à l’origine du « mur des cons » sanctionné.
Clément Weill-Raynal, le journaliste qui a filmé le «mur des cons», dénonce «une sanction injuste prise pour des motifs politiques».
Une sanction lourde pour Clément Weill-Raynal, le journaliste de France 3 dont les images filmées avec son téléphone portable ont révélé l’existence du «mur des cons» dans les locaux du Syndicat de la magistrature. Il écope d’«une semaine de mise à pied disciplinaire avec privation de la totalité du salaire» à partir du 12 juin. En prime, il a été averti que si «un tel comportement devait se renouveler à l’avenir, nous pourrions être amenés à remettre en cause votre maintien dans la société». La pilule est amère à avaler pour le journaliste à l’origine d’un scoop transformé en faute grave par sa propre maison.

Et de quoi mettre mal à l’aise le syndicat journaliste SNJ-CGT, qui avait demandé, il y a trois semaines, le renvoi de leur confrère devant une commission de discipline. En effet, aucun des représentants syndicaux présents au conseil de discipline le 3 juin dernier ne s’est prononcé pour la mise à pied. Six n’ont pas participé au vote, cinq ont voté contre et trois se sont abstenus. Ces derniers ont laissé à la seule direction du groupe public le soin de décider de la sanction.
Cette dernière reproche à Clément Weill-Raynal de ne pas avoir informé sa hiérarchie de l’existence de ces «images obtenues au cours d’un reportage pour sa chaîne», d’avoir «caché en être l’auteur alors même qu’il commentait à l’antenne ces images» et d’avoir «nié devant sa hiérarchie en être l’auteur».
«Climat d’hostilité»

De son côté, Clément Weill-Raynal rappelle «le climat d’hostilité croissante dans lequel le Syndicat de la magistrature déclarait publiquement qu’un “vol” d’images avait eu lieu dans ses locaux». De quoi l’inciter «à se protéger» de crainte des représailles en invoquant «la loi du 4 janvier sur la protection du secret des sources des journalistes». Les dispositions de cette dernière n’excluant pas les journalistes à l’origine d’une information. D’autant que Clément Weill-Raynal rappelle que «cette hostilité n’a pas épargné l’antenne de France Télévisions (sa propre maison, NDLR), puisque j’ai été injurié et diffamé sous les applaudissements et les rires du public, lors de l’émission de Laurent Ruquier “On n’est pas couché” du samedi 4 mai».

Mis au pilori par sa direction, le journaliste est perplexe, car «France 3 a été le dernier média audiovisuel à consacrer un sujet au scandale après qu’il a été révélé par le site Internet Atlantico et repris en boucle par les chaînes d’info en continu concurrente comme BFMTV et i-Télé», fait remarquer le journaliste.

Le Figaro.fr Article original


"Le mur des cons", la suite… par LeHuffPost

TAGS: France Mur des Cons Justice Journalisme Médias Scoop

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Rail

Cette histoire m a mis mal alaise pour la raison suivante afficher des personnalités qu importe les idées politiques ces affichages me rappel une forme de propagande pendant la seconde guerre mondiale je sais que c est exagérer et que ce n était pas dans l objectif de se syndicat mais dans mon cas j ai été gênée par cette affaire les dervivent peuvent si vite arriver après saurez était le tour de qui? Même si je suis pour la liberté des syndicat cela prouve que la démocratie fonctionne je donne juste mon ressenti