Les Etats-Unis « continuent d’évaluer » si des armes chimiques ont été utilisées en Syrie par le régime de Bachar al-Assad, a affirmé lundi le secrétaire à la Défense Chuck Hagel, refusant de préciser si une confirmation de leur utilisation ouvrirait la voie à une action militaire.« Nous continuons d’évaluer ce qui s’est passé, quand et où, avec nos alliés et nos agences du renseignement », a déclaré le chef du Pentagone lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue japonais, Itsunori Onodera.

Jeudi, les Etats-Unis ont reconnu pour la première fois que le régime syrien avait probablement utilisé ses armes chimiques, tout en soulignant que leurs renseignements n’étaient pas suffisants pour avoir la certitude que Damas avait franchi la « ligne rouge » tracée par le président Barack Obama.

Interrogé sur les actions qu’entreprendrait Washington, le ministre américain a appelé à « attendre d’avoir les faits ».

« Mon rôle et ma responsabilité sont de présenter au président des options face à toute situation.

Je ne spéculerai pas sur ce que sont ces options, ni ne les discuterai en public », a-t-il dit.

Le porte-parole de la Maison Blanche avait réaffirmé vendredi que « toutes les options sont sur la table » si le recours au sarin est confirmé, celles-ci n’étant « pas seulement » de nature militaire.

M. Hagel s’est par ailleurs entretenu au Pentagone avec l’envoyé spécial de l’ONU et de la Ligue arabe pour la Syrie, Lakhdar Brahimi, a fait savoir le porte-parole de la Défense, George Little, dans un communiqué.

Les deux hommes ont notamment eu « un échange de vues sur l’efficacité de l’opposition syrienne et sur le rôle que ses dirigeants pourraient jouer au cours d’une transition politique », selon M. Little.

M. Brahimi a également rencontré le secrétaire d’Etat John Kerry et ils ont « réaffirmé l’importance de faire avancer une solution politique » et discuté de « l’assistance à l’opposition syrienne », y compris à la rébellion armée, selon un responsable du département d’Etat.

Washington fournit pour 250 millions de dollars d’aide non létale aux opposants syriens.

M. Brahimi, dont Damas conteste la casquette de médiateur de la Ligue arabe, a suggéré au Conseil de sécurité de l’ONU d’imposer un embargo sur les armes à destination de tous les belligérants en Syrie, selon un haut responsable des Nations unies.

30-04-2013/AFP

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