Une évaluation israélienne de la présidence de Trump
Rien qu’en se basant sur sa rhétorique, il semble que Donald soit le genre de dirigeant américain dont Netanyahu avait rêvé pendant les années Obama, mais les aspects positifs l’emportent-ils vraiment sur les inconvénients?
L’État d’Israël n’aurait pas pu rêver d’un président plus sympathique que Donald Trump. Pour le Premier ministre Benjamin Netanyahu, Trump est la manifestation de tous ses espoirs et de ses rêves, en particulier après la gouvernance controversée de l’ancien président Barack Obama.
À la fin de la deuxième année de la présidence de Trump, nous pouvons conclure qu’il y a plus de points positifs que de points négatifs. Pour sa part, Trump a déplacé l’ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem et a reconnu la ville historique comme capitale d’Israël (même si le déménagement est en grande partie symbolique, aucun employé de l’ambassade ne s’étant encore déplacé de Tel Aviv).
Un autre point positif est la décision de Trump de se retirer de l’accord nucléaire iranien et de remettre en place toutes les sanctions américaines imposées au pays, réitérant le sentiment de Netanyahou que cet accord ouvrirait la voie de la construction d’une bombe atomique à la République islamique.
Le soutien des États-Unis à Israël dans l’enceinte des Nations Unies a également été sans précédent. L’époque où l’Amérique détournait les yeux lorsque le Conseil de sécurité adoptait une autre résolution biaisée et anti-israélienne est révolue. L’exemple le plus frappant a été la résolution 2234 condamnant les implantations juives de Judée-Samarie et de Jérusalem-Est, adoptées le dernier jour du mandat d’Obama.
Plus important encore, Trump envoie un message au peuple américain et à la communauté internationale qu’Israël est le «bon gars» du Moyen-Orient, ce qui a également contribué à normaliser les liens avec l’Arabie saoudite.
D’autre part, le nouveau plan de paix (connu sous le nom d' »Accord du Siècle » (« Deal of the Century! »), élaboré par l’administration américaine, au cours des deux dernières années, est en perte de vitesse et peut être interprété de manière positive ou négative, selon les cas et selon votre côté du spectre politique. L’administration Trump n’a pas correctement évalué les dommages causés par le déménagement de l’ambassade au processus de négociation et le peu d’impact que cette décision aurait sur la communauté internationale – jusqu’à présent, seul le Guatemala a suivi les traces des États-Unis.
Il y a le retrait annoncé des troupes américaines de Syrie, ce qui est très inquiétant pour Israël. Selon de hauts responsables israéliens, Trump a essentiellement jeté l’Etat juif aux lions, en livrant son pays voisin du nord déchiré par la guerre aux Iraniens, aux Russes et aux Turcs pour qu’ils y fassent ce qu’ils veulent.
La position ambiguë de Trump sur les nationalistes blancs antisémites aux États-Unis est également problématique, de même que la fracture qu’il crée au sein du public américain, ce qui ne fait que nuire à Israël à long terme et fait du soutien à l’État juif une question bipartisane.
Et il y a ceux qui prétendent que la rhétorique pro-israélienne de Trump ne s’est pas traduite en action. Par exemple, Trump n’a pas augmenté l’aide, contrairement à Obama qui a donné à Israël beaucoup plus d’argent que tout autre président américain, de l’aveu même de Netanyahu [malgré ou à cause de son opposition aux implantations et son accord avec l’Iran].
Le Premier ministre s’est ensuite corrigé une fois que M. Trump a été élu, insistant sur le fait que les relations entre les deux pays n’avaient jamais été meilleures que sous le gouvernement américain actuel. Mais le sont-elles vraiment?
Adaptation : Marc Brzustowski
« Trump a essentiellement jeté l’Etat juif sous le bus ». Cet americanisme, deja stupide (bien que frequent) en V.O., sonne encore plus mal en francais. On ne peut reprocher a Trump d’avoir souhaite « ramener les boys a la maison », comme tout president soucieux de sa reelection le ferait: il a d’ailleurs aussitot ete precise que ce retrait ne serait pas total. Je serais plus inquiet du rapprochement avec Erdogan: mais la Turquie est un membre important de l’OTAN. Le fait que son transfert de l’ambassade n’ait pas ete suivi (quoique des velleites se fassent jour, en particulier en Amerique latine) ne peut lui etre reproche: la plupart des dirigeants n’ont pas son courage. Sans doute Jg a-t-il raison: on trouve dans ce texte une volonte de Trump-bashing evidente.
Comme beaucoup sont plus adulateurs de Trump que prêts à entendre les intérêts d’Israël sur la carte qui se dessine, il est logique qu’ils deviennent vite myopes et s’enfoncent dans leur naïveté, même quand leur idole est à genoux devant Erdogan, qu’il laisse se préparer à ravager le nord-est kurde de la Syrie et ignore les intérêts des Israéliens dans la région (notamment eut égard à cette question). La moindre critique de ce personnage maintenant allié d’Erdogan, plus que des Kurdes ou d’Israël, vous déchirerait les tympans. Wall Street en chute libre, le gouvernement en Shut Down, pour ses caprices de mur, le Pentagone en quasi-insurrection, rien ne dérange les Groupies. Nous avons choisi notre parti depuis longtemps : celui de la critique raisonnée d’alliées d’Israël quand ils se fourvoient profond. Si vous préférez qu’on choisisse d’entraîner Jérusalem dans la chute de ce maniaque du tweet, cela vous regarde. Il a fait des choses enthousiasmantes, d’autres moins bonnes et cela constitue cet article centré et équilibré, contrairement à vos insinuations qui penchent toutes du même côté, sans aucun argument, comme souvent en pareil cas.
Nous sommes probablement d’accord sur au moins un point decisif: tout dependra de la facon dont Trump continuera a traiter l’Iran (le danger majeur pour Israel) et, a present, la Turquie d’Erdogan. Ce dernier point m’inquiete egalement. Le fait d’avoir laisse a la Russie le champ libre, pour l’essentiel, en Syrie, est a attribuer a Obama, et Trump n’a pas reussi dans cette direction a redresser la barre. Je persiste a croire que ses intentions envers Israel sont excellentes, mais que dans l’environnement mondial actuel (sans parler de l’environnement domestique cree par une grande partie des Democrates), la partie est aussi dure a jouer pour les Etats-Unis qu’elle l’est, sur le plan militaire, pour Israel.
Il signe trop de chèques en blanc : Erdogan? Comme si on ne connaissait pas d’avance son « programme »? Il a choyé Daesh et maintenant, ce serait lui la moto-crottes? Il passe du tout au tout et tape un bras d’honneur aux meilleurs alliés de l’Occident. C’est la même chose qu’Obama avec l’Iran dans un autre style.
Attention ,cet article ,est celui du y net ,torchon d » goche , » !
Acceptons ce que nous offre l’Amérique et ne comptons que sur nous même .
Le monde est ainsi fait , nous sommes habitués .
Y a plus qu’à rejeter le plan trump qui suspendra toutes les aides et les ventes de f34 et israel pourra enfin se dégager de la tutelle américaine .
Au fond , israel en demande trop aux états unis et certains juifs ont passé leur temps à faire c.H. I. E.r trump . Quand un juif fait le c.o. n cela retombe sur tous les juifs , il faut le savoir ça .