Ahmad Khan Rahami, 28 ans, a été appréhendé lundi 19 septembre, après une fusillade à Linden, dans le New Jersey, quelques heures après que les autorités locales et fédérales aient lancé leur chasse à l’homme pour le capturer sur soupçons de dépôts de bombes dans New-York City et le New Jersey, durant le week-end. Une alerte comportant sa photo a largement été diffusée sur les réseaux de téléphone mobile. Rahami, qui est d’origine afghane est soupçonné d’avoir des complices. Nos sources ajoutent que les cinq occupants d’un SUV bourré d’engins explosifs improvisés, qui ont été arrêtés sur une autoroute de Brooklyn dimanche soir, sont aussi reliés à cette cellule. Ils sont retenus pour interrogatoires.
Rahami était recherché pour être interrogé sur l’attentat à la bombe de Chelsea, où 29 personnes ont été blessées et deux incidents à l’explosif dans le New Jersey. Rahami, un citoyen naturalisé américain et né en Afghanistan, résident du New Jersey était décrit comme « armé et dangereux ».
L’alerte diffusant la photo de l’homme recherché a été accompagnée par le raid de la police à l’appartement de Rahami, à Elisabeth, dans le New Jersey, après qu’une explosion ait été déclenchée dans la gare ferroviaire locale, par un robot d’une unité de démineurs, qui examinait un sac qui s’est avéré contenir cinq bombes artisanales.
Cette information survient dans une série d’incidents terroristes au cours du dernier week-end et elle souligne fortement la présence d’un vaste réseau terroriste à grande échelle, presque certainement lié à Al Qaïda, dans New York et dans le New Jersey.
Recherché : Ahmad Khan Rahami, homme de 28 ans, est recherché en lien avec l’attentat à la Bombe de Chelsea. #nyc
Jusqu’à présent, les autorités maintenaient que l’attentat à la bombe, qui a blessé 29 personnes dans le quartier de Chelsea, n’était pas lié « au terrorisme international ».
Une 1ère coopération Al-Qaïda-Daesh dans les attentats à la bombe de New-York ?
On a découvert les mêmes mécanismes de déclenchement par relais à un téléphone portable, sur l’engin explosif qui a blessé 29 personnes dans le quartier de Chelsea à New York, dimanche 18 septembre, la cocotte-minute qui n’a pas explosé sur la 27ème Rue et l’engin exposif, le seul des trois qui a explosé sans faire de victimes devant la course à but caritatif des Marines, dans le New Jersey.
On l’a découvert au stade des enquêtes préliminaires locales et fédérales dans cette série d’événements terroristes du week-end.
Une autre découverte concerne le fait qu’on perçoit le même homme transportant un bagage sur les caméras de sécurité dans les deux scènes d’attentat à Manhattan, alors qu’il jette un objet dans une benne à ordures à Chelsea et un autre dans la 27ème Rue. Deux témoins ont aussi aperçu un homme agissant de façon suspecte.
Cet individu fait l’objet d’une vaste chasse à l’homme. Au milieu de la nuit, les autorités locales ont révélé que des agents se sont saisis d’un « véhicule » d’intérêts » sur une autoroute de Broadway et qu’ils ont questionnés ses cinq occupants, bien qu’on n’ait annoncé aucune arrestation.
Ensuite, dans le New Jersey, lundi 19 septembre, un sac à dos suspect a été fouillé par un robot à la station Elisabeth, quand il a explosé, s’avérant contenir cinq bombes artisanales. La zone a été entourée par un cordon sécuritaire et personne n’a été blessé.
La Police de New York et le FBI ont refusé de confirmer les reportages disant que l’explosion à Chelsea a été provoquée par le même genre de cocotte-minute sous pression remplie d’éclats de bombe, alors que l’engin qui n’a pas explosé a été trouvé intact dans la 27ème Rue.
Cela soulignerait fortement le même modus operandi que dans deux actes terroristes précédents, menés par Al Qaïda : le premier, le 1er mai 2010, quand un Américain d’origine pakistanaise, Faisal Shahzad, a été recruté par al Qaïda afin de garer une voiture piégée contenant une cocotte-minute sous pression sur Times Square ; le second, le 15 avril, 3 ans plus tard, quand les frères Dzhokhar et Tamerlan Tsarnaev ont fait exploser une bombe dans une cocotte-minute sous pression contre le Marathon de Boston, tuant trois personnes et en blessant cent quarante autres.
Ce dernier cycle d’attaques terroristes a eu lieu trois ans après le crime de Boston. Est-ce que certains terroristes islamistes opèrent selon des cycles de trois ans? Il est un peu trop tôt pour le dire.
Cependant, si les mêmes organisations manipulent les opérations de New York et du New Jersey, cela démontreraient que le terrorisme islamique a renforcé ses capacités aux Etats-Unis et sont capables de disperser une variété d’engins explosifs dans plusieurs endroits à la fois. Le lien apparent à Al Qaïda serait également critique s’il se vérifiait. Les enquêteurs trouvent u’il est difficile de déterminer si les attentats de New York et du New Jersey doivent être attribués plutôt à Al Qaïda qu’à Daesh (ou au terrorisme « local » comme on le prétend ici ou là pour calmer les tensions).
Les sources des renseignements anti-terroristes de Debkafile peuvent mettre en lumière certains aspects de cette énigme. Le mois dernier, nous avons dévoilé l’arrivée surprenante en Syrie du cerveau terroriste le plus dangereux d’Al Qaïda, Saif al-Adel, un ancien pilote de l’Air Force égyptienne, dont le véritable nom est Mohammed Salah al-Din Zaidan.
Il n’y est pas venu seul, mais avec une équipe opération de haute voltige. On pense qu’ils sont arrivés en Syrie en provenance du Pakistan, tout en circulant clandestinement depuis l’Iran et l’Irak. Saif al-Adel, qui a un palmarès d’au moins 21 ans des crimes terroristes anti-américains majeurs derrière lui, dont les attentats à la bombe de 1998 en Afrique de l’Est, a échappé aux radars des agences de renseignements, après son atterrissage en Syrie.
On présume qu’il est passé dans la clandestinité – soit pour se joindre à Daesh, soit au bras armé d’Al Qaïda, Jabhat Fath Al-Sham (anciennement le Front Al Nusra), avec lesquels diversifier ses activités par une nouvelle campagne internationale contre l’Amérique.
Si, en effet, ce pro de la terreur s’est mis à travailler pour l’Etat Islamique, le dernier cycle d’attentats marquerait le début d’un projet coopératif entre Al Qaïda et Daesh visant à semer la terreur en Amérique. Cela vaut la peine de noter que l’Etat Islamique a rapidement revendiqué comme étant un « soldat d’Allah » le djihadiste réfugié somalien, qui a poignardé neuf personnes dans le centre commercial du Minesota, alors qu’aucun autre grouper n’a revendiqué les attentats à la bombe de Mannathan et du New Jersey.
La sécurité se resserre, actuellement, à New York City, alors que l’Assemblée Générale des Nations-Unies sera en session cette semaine, alors qu’au moins deux cents chefs d’Etats et Ministre des Affaires étrangères ont commencé à arriver. Plus de 1.000 policieirs et membres de la Garde Nationale, certains d’unités lourdement armées, sont déjà déployés à travers toute la ville sur des points sensibles.
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