C’était il y a peu, mais depuis les choses ont elles évoluées ? En tout cas les médias ont pris conscience du phénomène, certes avec beaucoup de retard. Le problème tient surtout au fait que l’on considère l’antisémitisme comme une sous-rubrique du racisme. Ce n’est pas le cas. Le rejet du juif reste avant tout un rejet d’une morale et d’une éthique trop rigoureuse, insupportable pour certains, et qui les disqualifient. C’est cette disqualification qui génère en eux la haine du juif, non parce qu’il leur est inférieur, mais parce que son existence est la preuve de l’existence d’une Morale Juive et Divine qu’ils veulent voire disparaître. D’où la stupidité de ranger l’antisémitisme dans la même catégorie que le racisme, pire de l’islamophobie.

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Un juif agressé dans le métro – Vidéo

« Il agresse un juif », voici le titre d’un épisode de « Cam Clash« , l’émission de caméras cachées qui testent la réaction des Français face aux discriminations et qui a fait son retour sur France 4 le mardi 24 février.

Après avoir assisté au tournage en septembre dernier, Le HuffPost s’est procuré deux extraits de cet épisode consacré à l’antisémitisme et tristement d’actualité après l’attentat contre le supermarché casher à Paris en janvier, la fusillade de Copenhague près d’une synagogue ou les profanations du cimetière juif de Sarre-Union en février.

 


« Cam Clash » : il agresse un juif dans le métro… par LeHuffPost

Une expérience d’actualité

Tournée dans le métro parisien, cette caméra cachée met en scène plusieurs comédiens parmi lesquels une victime (vêtue d’une tenue traditionnelle juive complète ou simplement coiffée d’une kippa selon les situations) et son bourreau qui joue les antisémites et agresse verbalement son complice

Cette expérience n’est pas sans rappeler la récente vidéo d’un journaliste israélien qui s’est promené dans Paris avec une kippa et a filmé les réactions et les insultes dont il a été victime. Sa conclusion: « Paris est une ville de moins en moins sûre pour les juifs. Je ne pense pas que des no-go-zones existent. En revanche, oui, les no-jews-zones sont malheureusement bien réelles », a conclu le journaliste dans 20 minutes.

Deux témoignages de victimes

Les situations de cet épisode ont été filmées en septembre 2014, dans un contexte différent de celui de la diffusion. Mais l’émission s’appuie sur des chiffres et des faits marquants pour justifier sa démarche.

« 91%, c’est le chiffre de l’augmentation des actes antisémites en France, sur les sept premiers mois de 2014 par rapport à la même période en 2013. C’est presque le double », entame le présentateur de l’émission avant d’évoquer les juifs de France qui partent s’installer en Israël.

Cet épisode repose également sur les témoignages de deux victimes d’agressions antisémites. Celui de Richard David, un enseignant parisien de 59 ans tabassé en mars 2014 à la sortie d’un restaurant casher. Face caméra, il raconte son passage à tabac, les insultes et le geste de l’un de ses agresseurs qui lui a dessiné une croix gammée sur le torse au marqueur.

Le second témoignage correspond plus à la caméra cachée du métro. Un collégien de 13 ans raconte, qu’en septembre dernier, il a été menacé verbalement et traité de « sale juif » sur la ligne 7 du métro parisien. Un face à face qui a duré dix stations, sans que personne autour ne réagisse.

Contrairement à cette situation réelle, les agressions de « Cam Clash » se terminent toutes par une intervention des usagers. Lors de la matinée de tournage à laquelle Le HuffPost a participé, les passagers du métro ont toujours pris la défense de la victime.

 

Huffington-Post

 

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