Le ministre soutient que cette application mobile est utilisée dans le but d’inciter les joueurs à tuer des soldats de l’armée israélienne, en leur faisant prendre le rôle d’une fille à Gaza, pendant la guerre de 2014, entre Israël et le Hamas, l’opération Bordure protectrice.
Dans ce jeu, les forces de défense israéliennes sont considérées comme «le méchant», et sont décrites comme particulièrement cruelles et composées de meurtriers.
Erdan a averti à la fois Google et Apple que le jeu pourrait mettre en danger la vie des soldats de Tsahal vu l’incitation au meurtre qu’il génère. Mais aucune des deux sociétés n’a répondu à ses préoccupations.
Rasheed Abueida, le créateur du jeu, réside à Gaza. Il prétend s’être basé sur des « faits réels» et qualifie ce jeu d' »appel à l’aide ».
Sur le site Web du jeu en ligne, un teaser promotionnel dit: «Lorsque vous vivez dans une zone en guerre et que la mort vous guette à chaque instant, les choses sont tout à fait différentes qu’en temps de paix et les choix que vous devez faire au quotidien deviennent plus difficiles. Face à votre destin, confronté à une guerre injuste, votre challenge est de survivre avec votre famille à l’ombre de la guerre. «
Rami Ismail, co-fondateur de Vlambeer, s’exprime sur ce jeu en ces termes sur leur site : « Liyla est un jeu courageux sur l’invasion de Gaza, est un jeu éducatif au même titre que n’importe quel jeu virtuel. Mais celui-ci est aussi un appel à l’aide de quelqu’un réellement affecté par la Réalité qu’est la guerre, que le jeu décrit et permet d’expérimenter «
Abueida explique sur le site qu’il a fait ce jeu parce qu’il est père de deux enfants, et qu’il » ne peux pas imaginer ma vie sans eux, mais en Palestine, personne n’est en sécurité ».
« Quand la guerre a commencé à Gaza et que j’ai vu les images d’enfants tués dans les bras de leurs parents, j’ai été choqué, j’ai eu un sentiment bizarre, une combinaison de tristesse, de peur, d’empathie et de colère. Tout ce à quoi je pensais c’était «Et si cela m’arrivait à moi.» J’ai choisi de partager ces émotions dans un jeu pour transmettre un message sur la façon dont nous vivons en tant que Palestiniens dans cette situation. Ce n’est pas seulement un jeu, c’est un appel à l’aide. «
Le jeu a remporté le Reboot Develop Indie Award dans la catégorie de «Visual Excellence», selon le site Web.
Sous la rubrique «Ressources», le site met en ligne les rapports de Human Rights Watch «Rapport mondial 2015: événements israéliens / palestiniens de 2014» et le «Rapport sur les situations d’urgence à Gaza» publié par le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (UNOCHA).
Ni l’un ni l’autre ne sont un exemple d’objectivité professionnelle.
Un lien vers ABC News, re dirige vers un article du correspondant du Moyen-Orient Matt Brown, qui commence par cette phrase, « Un porte-parole militaire israélien a dit que les Forces de défense israéliennes (IDF) aurait pu préciser que les quatre garçons tués sur une plage de Gaza la semaine dernière n’étaient pas des agents du Hamas « .
Il y a également deux vidéos sur la page, l’une de Aljazeera, le média basé au Qatar, intitulée «Frappe israélienne qui tue des enfants sur la plage de Gaza» et l’autre, un rapport de 67 secondes d’une source d’information émanant de l’Autorité palestinienne, TOMO, intitulée « Conflit: une autre école de l’ONU frappée par Israël, au moins 16 morts. «
Les «faits» sont des images graphiques de la guerre qui font partie du jeu. Le jeu utilise la bande son de freesounds.org, et la mélodie, « Cold » de Jorge Mendez.
La façon biaisée par laquelle la plupart des résidents de Gaza, ainsi que ceux qui résident dans les territoires administrés par l’Autorité Palestinienne, voient les événements de l’été 2014 s’exprime dans toute son horreur dans ce jeu.
La plus grande tragédie de toutes a été causée par les dirigeants du Hamas de Gaza qui ont utilisés tous ces enfants comme boucliers humains et les ont empêchés de se mettre en sécurité, même quand Israël a fait de son mieux pour les prévenir de prochaines frappes et les encourager à se mettre à l’abri hors des zones de combat.
C’est le Hamas qui a volé l’aide humanitaire et détourné l’aide internationale à des fins militaires, plutôt que de dédier ces fonds à la construction de maisons et d’hôpitaux pour lesquels ils étaient destinés. Et c’est le Hamas qui a pris les civils en otage et les a empêchés de travailler, en faisant des esclaves à leur cause, voués à la haine et à la mort, dans des tunnels, ou en incitant des adolescents à assassiner des Juifs.
« Tristesse, peur, empathie et colère? » La compréhensible frustration des personnes, qui de l’autre côté de la barrière de sécurité font tout leur possible pour construire sur le terrain une coexistence raisonnable avec leurs voisins arabes.
Hana Levi Julian
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