Tsunami: La Méditerranée ne serait plus épargnée

Tsunami : Une ville française gravement menacée

D’après une étude publiée le mardi 21 juin, aucune ville vers la mer Méditerranée n’est épargnée par le risque de la formation d’un tsunami. Parmi toutes les villes qui bordent la Méditerranée une d’entre elles réalise déjà des exercices « alerte tsunami »

Dans un rapport publié mardi 21 juin, l’Unesco met en garde le risque « très élevé » d’un raz-de-marée dans les trente années à venir. Ce sombre scénario englobe plusieurs villes de la Côte d’Azur dont Nice. La ville est située au bord de la mer Méditerranée. Dans son histoire, « Nissa la bella » a déjà subi un tsunami en 1979.

Cette année-là, une vague de trois mètres s’était abattue sur la ville. De nombreux dégâts matériels et la mort de 11 personnes avaient été déplorés. D’après l’Unesco, Nice n’est plus la seule ville concernée par ce risque. Des villes du sud de la France sont annoncées comme Marseille.

D'après l’UNESCO, un tsunami frappera les côtes de la Méditerranée dans les 30 prochaines années, avec un risque très proche de 100%. Nice,Marseille, Alexandrie et Istanbul sont les zones les plus exposées. pic.twitter.com/Zq0UmXkcLF

— cultinews (@cultinews) June 23, 2022

Mais ces raz-de-marée resteraient moins importants et impressionnants que ceux qu’on a pu observer en Asie. Les vagues feraient moins d’un mètre. Cela ne paraît pas grand pourtant les dégâts matériels et humains peuvent être importants.

Les Alpes-Maritimes sont vulnérables face au tsunami.

Nice ne sera pas le prochain Sumatra (220 000 décès) mais les risques sont quand même importants. Les villes françaises ont conscience de leur vulnérabilité face à ce phénomène naturel. Pour preuve, la préfecture organise des exercices « alerte tsunami » à l’aéroport de Nice car il pourrait se retrouver sous l’eau.