Dimanche matin, les forces de sécurité ont identifié une roquette qui a atterri sur un terrain vague du côté israélien de la barrière, mais n’avait provoqué in dégât ni blessé. Les frappes de représailles ont été tirées par l’artillerie plutôt que les forces aériennes.
« Les tirs n’ont pas mis les habitants du secteur en danger, ni nos forces. Tsahal n’est pas impliqué dans les combats en Syrie, mais l’armée est déterminée à se défendre et réliquera à tout incident inhabituel », déclare un communiqué de Tsahal.
Le délai d’un jour entre l’attaque et le communiqué de Tsahal est inhabituel étant donné qu’elle réplique normalement dans l’heure d’une attaque.
Le mois dernier, le site internet syrien « Zaman Al Wasl » qui s’identifie aux forces de l’opposition, a cité un responsable de l’armée du régime syrien qui affirmait que les Forces aériennes israéliennes avaient mené des frappes massives contre des cibles militaires proches d’un village à 13kms au nord de Homs.
Si on s’en tient à ses allégations, l’attaque aurait eu lieu il y a deux jours après minuit, où Tsahal aurait attaqué des dépôts d’armes du Hezbollah dans des zones où sont aussi situés des systèmes de radars syriens, en plus d’un bataillon de défense anti-aérienne qui sécurise la zone. Le même responsable a aussi affirmé que l’attaque n’avait infligé de dommages qu’aux dépôts d’armes et pas aux autres installations. Il a dit que qu’on avait entendu les explosions et qu’on pouvait voir les incendies de loinµ. Le reportage syrien déclarait aussi qu’en mars 2015, les mêmes stocks d’armes avaient déjà été attaqués par Israël.