Les autorités du pays sont critiquées pour ne pas avoir divulgué ces agressions commises à l’été 2014, lors d’un festival musical, par des réfugiés et rappelant les récents événements de Cologne.

Il aura fallu que le scandale des agressions sexuelles éclate en Allemagne pour qu’une affaire similaire, jusqu’ici passée sous silence, sorte au grand jour en Suède. Comme à Cologne, de nombreuses femmes y ont été agressées par des réfugiés. Seulement, les faits sont plus anciens. Ils remontent à l’été 2014 lors d’un festival musical se déroulant à Stockholm.

C’est le journal suédois Dagens Nyheter, qui a eu accès aux dossiers internes de la police, qui révèle l’affaire. Ces notes mentionnent l’arrestation de nombreux réfugiés pour des agressions sexuelles. «De nombreux jeunes hommes se sont frottés contre des jeunes filles» pendant le festival «We Are Sthlm», indiquent alors les policiers, précisant que les auteurs étaient notamment de nationalité afghane.

Un représentant de la ville de Stockholm, Roger Ticoalu,confirme que le festival a été confronté à ce type de phénomène: «Nous n’avions jamais vu cela avant, de grand groupes de jeunes hommes encerclaient les jeunes filles pour les agresser.» Les plus jeunes ont une douzaine d’années. L’une des jeunes femmes, âgée de 15 ans, témoigne: «Aussitôt que vous arriviez dans la foule, ils commençaient à vous encercler.»

Mea culpa

«Dans les cas où nous avons pu arrêter les suspects, il s’agissait d’étrangers, souvent récemment arrivés en tant que réfugiés, âgés entre 17 et 20 ans, sans leur famille», a précisé Ticoalu. Il a expliqué qu’il manquait d’éléments à l’époque pour en tirer des conclusions définitives et qu’il aurait été irresponsable de rendre cela public.

Pourtant, le rapport officiel de la police sur le festival n’en fait aucune mention et note au contraire que peu d’interpellations ont eu lieu, compte tenu de l’importe fréquentation des lieux (170.000 personnes par jour). La police a fait son mea culpa lundi. «Nous aurions certainement dû rendre publiques ces informations» a expliqué un porte-parole. «Pourquoi nous ne l’avons pas fait? Je ne sais pas.» Des investigations sont en cours pour le découvrir. Sous couvert d’anonymat, certains policiers évoquent une autocensure pour éviter toute volonté de vengeance aveugle à l’encontre des étrangers.

Difficile de ne pas remarquer que les faits se sont déroulés au mois d’août, soit un mois avant les élections législatives suédoises, dans un contexte de forte poussée de l’extrême droite. Les Démocrates suédois y avaient réalisé une importante percée avec près de 13% des voix. Cette histoire leur permet aujourd’hui de jubiler.

Le Figaro

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