Emmanuel Macron fait de la politique intérieure avec l’Ukraine. Derrière son agitation, il y a la campagne présidentielle, où son projet est de confirmer sa stature de président. Il a choisi la politique étrangère, puisque sa politique intérieure est un fiasco total. En cherchant à se mettre en spectacle sur ce sujet, il veut faire croire qu’il joue un jeu central sur l’Ukraine. Poutine et Biden, ont eu la politesse, de lui laisser un petit rôle. Jusqu’à sa dernière initiative, où Poutine a dit gentiment à Macron, qu’il n’avait pas besoin de lui pour parler à Biden. Décidément la diplomatie française est assez étrange, sa vision des réalités politiques et géostratégiques est basée sur un monde virtuel, et le meilleur exemple en est le Moyen-Orient.

L’affrontement avec la Russie, est un non-sens géostratégique. Cette dernière devrait être l’allié de l’Occident sur bien des sujets, la Chine en premier lieu. L’occident a continué une guerre froide avec un nain économique, alors qu’elle aurait eu intérêt à lui tendre la main après son écroulement. On aurait pu espérer avoir des gens lucides, qui auraient pu mettre à jour leur logiciel, quand les choses ont été bouleversées par la chute de l’empire Russe. Il y a eu de l’attentisme, puis de la paresse intellectuelle. La Russie toujours vu comme un adversaire, n’a d’autre possibilité pour se faire respecter, que de montrer ses muscles. Mais que peut elle faire, alors que son PIB est de 1700 M$ en 12e position avant l’Espagne et face aux Etats Unis et ses 25.000 M$. Décidement la réalité n’est pas le monde dans lequel les politiques français se sentent à l’aise. Le Mali est aussi un autre exemple de cet aveuglement.

Ukraine : le Kremlin juge «prématuré» d’organiser un sommet Poutine-Biden.

«Si la guerre a lieu, elle sera d’une très haute intensité, avec un recours extrêmement violent à l’artillerie»

L’art de la guerre consiste à accroître le plus possible sa liberté d’action, rappelle le politiste et spécialiste de stratégie militaire Joseph Henrotin. Il estime que le déploiement des forces russes par le Kremlin n’a répondu qu’à cette seule logique: si la guerre éclate, celle-ci sera violente, prédit-il.

Le Kremlin juge «prématuré» d’organiser un sommet Poutine-Biden

Le Kremlin a jugé lundi qu’il était «prématuré» de parler d’un sommet des présidents Vladimir Poutine et Joe Biden, annoncé par la France pour désamorcer la crise russo-occidentale autour de l’Ukraine et le danger d’une invasion russe. «Il y a une entente sur le fait de devoir continuer le dialogue au niveau des ministres (des Affaires étrangères). Parler de plans concrets d’organisation de sommets est prématuré», a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.

«Une rencontre est possible si les chefs d’Etat (russe et américain) le jugent utile», a-t-il ajouté, relevant que Joe Biden et Vladimir Poutine ont toujours la possibilité «quand c’est nécessaire» de se parler «au téléphone ou d’une autre manière».

Kiev salue le sommet Biden-Poutine et espère un accord sur un retrait des troupes russes

Le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba a salué lundi à Bruxelles l’organisation d’un sommet entre les présidents américain et russe, espérant un accord sur un retrait des troupes russes massées aux frontières de son pays. «Nous pensons que tout effort visant à une solution diplomatique vaut la peine d’être tenté (…) Nous espérons que les deux présidents sortiront de la salle avec un accord sur le retrait des forces russes d’Ukraine», a-t-il déclaré à son arrivée pour une réunion avec ses homologues de l’UE.

Clément Beaune : le sommet Biden-Poutine offre un «espoir diplomatique»

Alors que Vladimir Poutine et Joe Biden ont accepté la proposition d’un sommet, à l’initiative d’Emmanuel Macron, pour discuter de la situation ukrainienne, le secrétaire d’Etat chargé des Affaires européennes Clément Beaune s’est félicité sur LCI d’un «espoir diplomatique qui a été reconstruit par le président de la République, dans la continuité de ses efforts depuis plusieurs semaines».

«S’il y a une chance encore d’éviter la guerre, de construire une solution politique, diplomatique, il faut la saisir», a-t-il insisté, tout en appelant à rester «prudent». Aucune date n’a encore été arrêtée, selon le secrétaire d’Etat, qui espère néanmoins une organisation «le plus rapidement possible». En attendant, des «rencontres préparatoires» vont se dérouler cette semaine, dont celle entre le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian et son homologue russe. Mais «on n’est pas dans l’optique de faire des concessions qui seraient inacceptables», rappelle Clément Beaune.

 

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