Vendredi, les Nations unies ont déclaré mener une enquête sur une vidéo qui a été diffusée en ligne. La vidéo semble montrer un rapport sexuel qui a lieu dans un véhicule officiel des Nations unies en circulation dans Tel Aviv.

Dans une vidéo de 18 secondes, une femme en robe rouge est au-dessus d’un homme sur le siège arrière d’un véhicule blanc clairement marqué comme appartenant aux Nations unies. Un autre homme semble endormi dans le siège passager. La vidéo a été très largement partagée sur les réseaux sociaux vendredi.

Un porte-parole des Nations unies a déclaré que le Bureau de gestion interne des Nations unies « avançait très rapidement » sur l’enquête de l’incident. Le Bureau a presque identifié tous les individus sur la vidéo.

« Nous sommes choqués et profondément perturbés par ce que nous voyons sur la vidéo, a déclaré Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres. « Le comportement que nous observons va à l’encontre de toutes les valeurs que nous défendons et des efforts que nous menons pour lutter contre les mauvais comportements du personnel des Nations unies [Viols fréquents en Afrique, corruption généralisée, etc.] ».

« Nous espérons que la procédure sera rapidement bouclée et nous avons l’intention de prendre rapidement les mesures appropriées », a-t-il dit.

Les Nations unies ont pris connaissance de la vidéo au milieu de cette semaine et on a su où la vidéo avait été filmée, a déclaré Dujarric.

Le véhicule semble être sur une route située à proximité de la plage de Tel Aviv. Aucun des visages des passagers n’est visible.

Les Nations unies ont déclaré que les occupants du véhicule seraient du personnel de l’Organisation de supervision de la trêve des Nations unies (UNTSO), une force de maintien de la paix fondée en 1958 et basée à Jérusalem [Ils s’accordaient donc un petite trêve, What else?].

Les Nations unies maintiennent une politique stricte interdisant les inconduites sexuelles par son personnel. Ces dernières années, les Nations unies ont fait l’objet de critiques pour des violations nombreuses et répétées de ces règles.

Un rapport des Nations unies a confirmé 175 accusations d’abus sexuels à l’égard de son personnel en 2019. Seize accusations étaient fondées, quinze étaient infondées et les autres cas font encore l’objet d’une enquête.