Rouhani menacé, à moins qu’il continue de faire financer les actions « provocatrices » de l’Iran 

Rouhani est détenu en otage pour que les dollars occidentaux inondent l’Iran

La politique iranienne d’Obama a fait du Président Rouhani un otage, chargé de maintenir l’afflux de financement pour les programmes nucléaires et de développement de missiles des radicaux autour de Khamenei.  

Le Président Barack Obama a déclaré vendredi 1er avril que « L’Iran a, jusqu’à présent suivi l’accord nucléaire à la lettre », mais a t-il ajouté : « L’esprit de cet accord implique que l’Iran envoie aussi des signaux à la communauté mondiale et au monde des affaires qu’il ne va pas s’engager dans une série d’actions provocatrices qui risquent d’effrayer les entreprises prêtes à commercer », comme des tirs de missiles balistiques à capacité nucléaire, l’appel à la destruction d’Israël et la livraison d’armes et missiles sophistiqués au Hezbollah.

Lores d’une conférence de presse qui a conclu le sommet de deux jours sur le nucléaire à Washington, Obama a continué en disant : « Certaines des inquiétudes que l’Iran a exprimées, nous sommes en train de travailler avec eux pour y répondre ». Mais, pendant ce temps, dit-il, les Etats-Unis et leurs alliés prennent des mesures pour aider l’Iran à bénéficier de l’accord en facilitant les transactions commerciales et bancaires avec la République Islamique ; et le Département américain du Trésor cherche à appliquer des lignes directrices plus claires en matière d’investissement en Iran.

Deux jours plus tôt, le mercredi 30 mars, l’Administration Obama aurait agi pour offrir à l’Iran un accès limité à des fonds en dollars américains, puisque la levée presque complète des sanctions en janvier, qui offrait à Téhéran des compensations en lui injectant approximativement 150 milliards de $, « n’a pas fourniau pays suffisamment de bénéfices économiques ».

Les analystes de Debkafile remarquent la contradiction inhérente dans l’approche de président américain envers Téhéran : Il veut que l’Iran obtienne des compensations par une douche sans fin de dollars pour qu’il accepte d’imposer des limites à son programme nucléaire, mais les « Etats-Unis et leurs alliés » ne doivent poser aucune question sur la façon dont il gaspille cet argent.

Ainsi, pendant que l’Occident,sous les ordres de Washington, doit se bousculer pour stimuler l’économie iranienne, Téhéran peut continuer à tester des missiles balistiques jusqu’à ce qu’ils atteignent leur pleine capacité nucléaire et recharger l’arsenal des terroristes du Hezbollah avec des outils de mort encore plus meurtriers.

Missile

Cette incohérence flagrante découle d’un fait largement caché à l’attention du public mondial : l’accord nucléaire historique de l’an dernier a été conclu par le Président d’Iran, Hassan Rouhani et son Ministre des Affaires étrangères Mohamed Javad Zarif – et non par les pouvoirs réels à Téhéran, soit son Guide Suprême l’Ayatollah Ali Khamenei, ni les chezfs des Gardiens de la Révolution iranienne à la tête du mouvement chiite fondamentaliste.

En effet, Rouhani n’a jamais eu l’autorisation de signer formellement cet accord, encore moins d’obtenir sa ratification par Khamenei.

Mais à présent, le sort de Rouhani dépend entièrement de sa capacité à faire le bonheur de ces élites dirigeantes. Il s’est retrouvé en position d’otage, de machine à livrer des liquidités pour maintenir à flot les projets de la république islamique, définis par le Président Obama comme « provocateurs », mais qui doivent couler à flots.

Ces projets, qui tournent actuellement à plein régime, laisse très peu de monnaie des 150 milliards de $, pour ne serait-ce que soulager l’économie iranienne et la sortir de son gâchis, alors que le gouvernement Rouhani paie les pots cassés pour cela aussi. En effet, les sources iraniennes de Debkafile dévoilent  que le président est contraint de consacrer 50% des fonds libérés par la levée des sanctions pour des articles listés comme dépendant de la « Défense », c’est-à-dire, le développement des programmes nucléaire et des missiles, les opération iraniennes à l’étranger, dont la guerre en Syrie, les subventions fournies au Hezbollah libanais et la fondation de nouvelles organisations terroristes pour mener des attaques contre Israël, comme Al-Sabirin, sur le Golan. Ces entreprises dévorent des milliards de dollars. Juste les opérations de l’Iran en Syrie et le soutien au Hezbollah coûtent à Téhéran 2 milliards chaque mois.

Le président syrien Bachar al Assad n’a surpris personne lorsqu’il a révélé que la guerre civile en Syrie qui dure depuis cinq ans a déjà coûté 200 milliards jusqu’à présent. Avec ce genre de dépense de « défense », l’économie iranienne va continuer son déclin, alors que le gouvernement Rouhani, qui a promis aux gens une vie meilleure après l’accord nucléaire doit se plier aux quatre volontés des radicaux ou en subir les conséquences.

Nos sources iraniennes révèlent que l’approche inconsistante d’Obama envers l’Iran n’a fait qu’accentuer la discorde entre les deux camps politiques majeurs à Téhéran et mis les « réformistes » en danger extrême pour peu qu’ils osent défier les radicaux qui tiennent les leviers du pouvoir. Khamenei a publiquement menacé de liquider de tels dirigeants de l’opposition comme Rouhani et son allié, l’ancien président l’Ayatollah Akhbar Hashemi Rafsanjani.

Le Président Rouhani a été mis par la politique d’Obama dans la position de devoir maintenir l’avidité de guerres de Téhéran et de couvrir d’or et d’argent liquide les incitateurs au terrorisme, s’il veut vraiment se sauver et sauver ses collègues « réformistes » d’une « liquidation » quasi-certaine.

Le guide suprême s’est montré plutôt franc lorsqu’il a déclaré vendredi 29 mars : « Ceux qui disent que l’avenir se trouve par les négociations et pas dans les missiles sont soit des ignorants soit des traîtres ». Ce commentaire soulignait l’engagement primordial de l’Iran dans le développement des missiles nucléaires et constituait un avertissement aux « traîtres » quant à leur sort : soit l’exécution soit une condamnation à vie dans une sombre prison iranienne.

DEBKAfile Analyse Exclusive 2 Avril 2016, 12:10 PM (IDT)
Adaptation : Marc Brzustowski

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Richard

Les 5+1 sont des cupides …ils. VOnt encore investir à fond perdu …l iranien représente un Eldorado d affaires en tous genres ils se battent pour tirer à eux les marchés …l argent le financement c est l histoire d après ….

dov kravi דוב קרבי

Selon Juffa, de la Menapress, l’Iran passe son temps à signer des chèques sans provision en achetant tous azimuts des armements et avions à différents pays alors même que ses finances sont à sec. Combien de temps encore avant que cette cavalerie soit dénoncée ?