Primaire populaire : la note qui conteste la régularité du scrutin.

Des opposants à la désignation de Christiane Taubira via la primaire populaire pointent des irrégularités dans la consultation organisée du 27 au 30 janvier.

C’est une note confidentielle rédigée à la mi-janvier et dont la conclusion est sans ambiguïté. Elle conteste la régularité de la primaire populaire tenue le 30 janvier et qui s’est conclue par la victoire de Christiane Taubira . Émanant d’opposants au principe de cette consultation, proches du Parti socialiste, elle n’en reconnaît pas la validité, à l’instar des candidats à l’élection présidentielle , Jean-Luc Mélenchon (LFI), Yannick Jadot (EELV) ou Anne Hidalgo (PS), et soulève plusieurs points troublants.

« On note un certain manque de rigueur dans la comptabilisation des soutiens à la primaire populaire », souligne le document de deux feuillets. Aucune vérification n’était en effet demandée au moment de l’enregistrement sur la plateforme. Il était donc possible de s’inscrire plusieurs fois au risque de fausser le résultat. À titre de comparaison, il est rappelé que tous les appels au soutien de Jean-Luc Mélenchon ont été contrôlés par un huissier.

Cette note veut imputer les salaires des permanents aux comptes de Taubira

Les auteurs anonymes de ces deux pages s’étonnent par ailleurs de « l’existence de l’association 2022 ou jamais » à laquelle est venue s’ajouter une deuxième structure, le parti politique primaire populaire, créant, selon eux, une confusion manifeste et dommageable. Ils indiquent en outre que des embauches de permanents ont été effectuées par 2022 ou jamais. Légalement, précisent-ils, il faudrait désormais affecter le paiement de leurs salaires aux comptes de campagne de Christiane Taubira.

Ils indiquent enfin que l’association a récolté 885.000 euros de dons entre le 25 février 2021 et le 12 janvier dernier en contournant les règles de traçabilité. Et qu’elle a contracté des prêts pour un montant total de 175.000 euros. Les trois qui sont mentionnés sont supérieurs au plafond de 15.000 euros autorisé pour les partis politiques. Déjà mise en cause sur son financement, la primaire populaire avait répondu sur le site du JDD par le biais de son avocat, Philippe Bluteau. Il assurait que le « cadre légal » était « clair », avant de conclure : « Tout ce qui est nouveau n’est pas fragile, tout ce qui est inédit n’est pas suspect. »

JDD

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Gebe

Quel intérêt pour cet entrefilet ?

Filouthai

On n’ose imaginer que le financement de la Tropbira vienne de l’argent de trafics où son fils ou des amis ou des associés de son fils ont mêlés !
Mais on imagine quand même….