Palestinian youth prepare molotov cocktails attached to balloons, to send to Israeli land east of Bureij refugee camp, in the Gaza Strip, on May 31, 2019. Photo by Hassan Jedi/Flash90 *** Local Caption *** ???? ????? ????? ??? ????? ????? ?????? ????????

Les liens des Palestiniens avec Israël se poursuivent malgré la rhétorique d’Abbas. 

Le Hamas attaquera Israël jusqu’à ce que le Caire laisse ses dirigeants retourner à Gaza

Les Palestiniens ne rompent pas vraiment les liens économiques et sécuritaires avec Israël et les États-Unis, selon des messages discrets passant de Ramallah à Jérusalem, par l’entremise de la CIA, le dimanche 2 février. Ces liens sont toujours bien vivants, malgré les ordres rendus publics par le président de l’Autorité palestinienne Mahmud Abbas dans sa réponse furieuse au plan de paix de Trump. Ces messages expliquaient en outre que la rhétorique enflammée d’Abbas était principalement destinée aux oreilles des dirigeants arabes – et non à une exécution pratique.

Le lendemain du lancement du plan de paix à Washington, Abbas a autorisé ses principaux lieutenants à recevoir la directrice de la CIA Gina Haspel à Ramallah – ce qui n’est guère la preuve d’un boycott palestinien des liens avec les Américains. Les sources de DEBKAfile à Washington rapportent que les responsables de l’administration étaient furieux contre les Palestiniens qu’ils aient divulgué la nouvelle de sa visite, malgré l’engagement de la garder secrète.

Les mêmes responsables continuent de presser Israël de ne pas déclarer sa souveraineté sur les implantations de Cisjordanie avant les élections générales le 2 mars, contrairement à ce qui est stipulé dans le plan Trump. Le Premier ministre Benyamin Netanyahu, qui avait prévu une annonce immédiate, a donc infirmé sa décision et ne déclarera pas l’annexion de la ville de Maele Adummim près de Jérusalem ou de la vallée du Jourdain dans les prochains jours. Il pourrait simplement viser une cible plus petite en signe symbolique avec la promesse d’en faire plus après les élections. Une décision à ce sujet est toujours en cours d’examen à Jérusalem. Toujours est-il que Nétanyahu a les mains liées par l’Administration Trump et peu de cartes à jouer pour remonter dans des sondages défavorables ou qui ne lui permettent pas de se démarquer (grâce au Plan Trump et à la grâce de Naama Issachar sortie des geôles russes).

Quant aux Palestiniens, le président égyptien Abdel-Fatteh El-Sisi a fermement rejeté les appels des nations musulmanes, dirigées par l’Indonésie, pour permettre au leader du Hamas Ismail Haniyeh de rentrer chez lui dans la bande de Gaza. Il est bloqué loin de chez lui avec 12 hauts responsables du Hamas, parce que Le Caire refuse de lui accorder l’entrée. Les multiples barrages de roquettes et de ballons du Hamas contre Israël sont destinés à inciter Sissi à céder. Haniyeh et son parti sont punis pour avoir violé un engagement écrit au Caire de ne pas inclure l’Iran dans leur tournée à l’étranger comme condition pour l’autorisation de voyager pour le bureau politique. Ce groupe a cependant été filmé à Téhéran en train d’embrasser des responsables iraniens lors des funérailles du général iranien Qassem Soleimani liquidé par les États-Unis.

Tant que les Égyptiens garderont la porte fermée au retour de Haniyeh, le Hamas a l’intention de maintenir les tirs de barrages contre les communautés israéliennes. Cela laisse au gouvernement intérimaire de Jérusalem le soin de régler une situation difficile générée ailleurs.

Palestinian ties with Israel continue despite Abbas’ rhetoric. Hamas to attack Israel until Cairo lets its leaders return to Gaza

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