« Nous disons clairement que nous irons au tribunal de La Haye » (Saeb Erekat)
Le président américain Barack Obama « reste déterminé à travailler très étroitement avec le vainqueur des élections », a déclaré Josh Earnest, porte-parole de la Maison blanche mardi, selon le New York Times,peu après que les premiers résultats du scrutin israélien ont été publiés, indiquant la victoire du parti de Benyamin Netanyahou.
Le porte-parole a ajouté que l’administration Obama voulait « approfondir la relation solide entre les Etats-Unis et Israël ».
« Le président sait qu’il pourra le faire avec n’importe quel candidat choisi par le peuple israélien », a-t-il poursuivi.
Les Palestiniens veulent intensifier leur offensive diplomatique
De leurs côtés, les Palestiniens ont exprimé leur déception en réaction au résultat des élections et indiqué intensifier leurs efforts diplomatiques et saisir la Cour pénale internationale (CPI) pour y poursuivre les dirigeants israéliens, a affirmé mardi le responsable palestinien Saëb Erakat, peu après la diffusion d’un sondage à la sortie des urnes pour les législatives en Israël.
« Il est clair que le Premier ministre Benyamin Netanyahou formera le prochain gouvernement et pour cela, nous disons clairement que nous irons au tribunal de La Haye. Nous allons accélérer, poursuivre et intensifier » les efforts diplomatiques, a-t-il dit à l’AFP, alors que le Likoud de Netanyahou était selon les sondages au coude à coude avec son rival de centre gauche.
« Nous avons tous entendu les déclarations de Netanyahou contre un Etat palestinien et en faveur de la poursuite de la colonisation: c’est désormais à la communauté internationale d’endosser l’initiative de la Palestine –un Etat sous occupation– à la CPI et des adhésions à plus d’organisations internationales », a-t-il ajouté.
M. Netanyahou avait exclu lundi toute création d’un Etat palestinien s’il était reconduit à la tête du gouvernement.
« Ceux parmi la communauté internationale qui protègent Netanyahou sont complices », a poursuivi M. Erakat, « quand il menace de tuer la solution à deux Etats, cela entre dans la catégorie des crimes de guerre ».