François Hollande a affirmé jeudi que l’islam était « compatible avec la démocratie » et souligné que les musulmans étaient les premières victimes du fanatisme dans le monde, tout en invitant ceux vivant en France à « respecter la République ».

Problème. le Président de la République est-il une autorité religieuse musulmane capable de dire si la charia est ou non compatible avec les lois de la république ?

Il n’est pas une autorité religieuse, cela est sûr. Peut-il dire que les lois qui régissent l’islam sont compatibles avec les lois de la République? nous pouvons répondre NON, sans aucune ambiguïté. La preuve nous en est donnée par toutes les prises de position de toutes les autorités religieuses faisant référence en la matière quant à la liberté d’expression. Si ces dernières ne supportent pas la critique de l’Islam, elles sont les premières à diffuser un enseignement de la haine à l’égard des Juifs et des « incroyants », et à défier les lois de l’égalité et du respect dues à tous hommes, et surtout aux femmes.

Voici quelques réactions provenant de leur part sur le dernier numéro de Charlie Hebdo :

Provocation. Un terme utilisé à nouveau ce mardi par l’instance représentant l’islam auprès des autorités égyptiennes, Dar al-Ifta, qui a « mis en garde » contre la publication du dessin représentant Mahomet. « Cette action est une provocation injustifiée pour les sentiments d’1.5 milliard de musulmans à travers le monde », a indiqué le grand mufti d’Égypte Chaouki Allam, qui dirige Dar al-Ifta au Caire.

Dalil Boubakeur, le président du Conseil français du culte musulman (CFCM) et recteur de la grande mosquée de Paris, appelait les musulmans à la retenue, parce qu’il condamne ces caricatures, mais désire calmer sa communauté.

En Iran, en Turquie, en Arabie Saoudite, en Afghanistan, même au Maroc la condamnation est unanime.

Même auprès d’amis musulmans pourtant pas « intégristes » la condamnation est la même.

Mais allons au-delà de l’affaire des caricatures.

Décret Crémieux.

Ce débat n’est pas récent. Il renvoie au débat de la Commission Crémieux, après la conquête par la France, en 1830, de l’Algérie, qui s’achève en 1847. Les Juifs qui avaient un statut de dhimmi voient en l’arrivée des Français des libérateurs. Ce n’est pas le cas des musulmans qui voient en la France une puissance coloniale. Aussi dire que les Juifs d’Algérie étaient des indigènes israélites, et que le décret Crémieux qui octroyait la nationalité française aux Juifs était la cause de l’antagonisme entre Juifs et musulmans est une escroquerie morale et intellectuelle.

Les douze questions

Quand Adolphe Crémieux propose la naturalisation d’office des Juifs d’Algérie, et refuse cette procédure pour les musulmans, il se fonde sur un certain nombre d’acquis. Concernant les Juifs, il a pour référence le travail accompli par Napoléon 1er, et avant lui l’émancipation des Juifs, processus de libération des Juifs en Europe et dans le monde, qui leur a permis d’obtenir la citoyenneté et la pleine égalité de leurs droits avec leurs concitoyens. La France a été la première à attribuer la pleine égalité de droits aux Juifs par le vote de l’Assemblée constituante en 1791 au début de la Révolution française.

Il y a eu aussi le 10 décembre 1806, la création du Grand Sanhédrin par Napoléon.

Napoléon pour juger de la compatibilité des lois juives avec celles de la République avait posé 12 questions :

•Première question : Est-il licite aux Juifs d’épouser plusieurs femmes ?

•Deuxième question : Le divorce est-il permis par la religion juive ? Le divorce est-il valable sans qu’il soit prononcé par les lois contradictoires à celles du Code français ?

•Troisième question : Une Juive peut-elle se marier avec un chrétien et une chrétienne avec un Juif ?
•Quatrième question : Aux yeux des Juifs, les Français sont-ils leurs frères ou sont-ils des étrangers ?

•Cinquième question : Dans l’un et dans l’autre cas, quels sont les rapports que leur loi leur prescrit avec les Français qui ne sont pas de leur religion ?

•Sixième question : Les Juifs nés en France et traités par la loi comme citoyens français regardent-ils la France comme leur patrie ? ont-ils l’obligation de la défendre ? sont-ils obligés d’obéir aux lois et de suivre les dispositions du Code Civil ?

•Septième question : Qui nomme les rabbins ?

•Huitième question : Quelle juridiction de police exercent les rabbins parmi les Juifs ? Quelle police judiciaire exercent-ils parmi eux ?

•Neuvième question : Ces formes d’élection, cette juridiction de police judiciaire sont-elles voulues par leurs lois ou simplement consacrées par l’usage ?

•Dixième question : Est-il des professions que la loi des Juifs leur défend ?

•Onzième question : La loi des Juifs leur défend-elle l’usure envers leurs frères?

•Douzième question : Leur défend-elle ou leur permet-elle de faire l’usure aux étrangers ?

Les discussions du Grand Sanhédrin

La question la plus épineuse était la troisième, celle qui avait trait aux mariages mixtes. Elle donna lieu à de violentes discussions entre les rabbins et certains laïcs et la résolution adoptée fut assez ambiguë.

À la quatrième question, tous les députés furent unanimes à répondre : « La France est notre patrie, les Français sont nos frères ».

Et à la question 6, sans s’être concertés, ils répondirent tous d’une seule voix, qu’ils étaient prêts à défendre la France jusqu’à la mort.

En réponse à la dixième question, ils rappelèrent que, non seulement la loi juive n’interdisait aucune profession, mais que, selon le Talmud, le père de famille qui n’enseigne aucun métier à son fils est considéré comme l’ayant préparé à la vie des brigands.

En ce qui concerne l’usure, l’assemblée n’eut pas de peine à démontrer que la loi juive ne la tolère pas et que c’est par une confusion voulue que l’on attribue le sens d’usure au mot qui veut dire « intérêts ».

La délimitation exacte des pouvoirs juridiques des rabbins intéressait au plus haut point l’Empereur. Napoléon qui avait tout mis en œuvre pour soumettre à sa volonté toutes les puissances autonomes, telles que la Papauté, craignait de trouver dans les rabbins une autorité qui contrecarrerait la sienne. L’assemblée, en majorité laïque, fit aisément bon marché de la juridiction rabbinique et répondit qu’elle n’existait plus. C’était traiter bien légèrement une question dont les laïcs ne paraissent pas avoir soupçonné la gravité.

Les députés des Juifs avaient, en somme, accordé toutes les concessions que l’Empereur avait exigées. sans même, peut-être, se soucier suffisamment de la répercussion que certaines d’entre elles pourraient avoir sur la vie juive. En guise de remerciements, les commissaires leur reprochèrent, dans leur rapport, d’avoir cherché, avec plus de soin, à faire l’apologie des Juifs plutôt qu’à exposer scrupuleusement leurs usages intérieurs.

C’est sur cette base, avec l’aval du Grand Sanhédrin que le statut des Juifs a connu une évolution importante, permettant leur intégration dans la Communauté nationale.

La décision du Grand Sanhédrin a été imprimée et publiée dans le Moniteur Universel du 11 avril 1807, pages 398 à 400. La réponse argumentée à chaque article est précédée d’un Préambule

Qu’en est-il des musulmans ?

Si pour ce qui était des Israélites en France et en Algérie la position avait été éclaircie grâce aux réponses du Grand Sanhédrin, celle des musulmans restait entière.

Dans leur immense majorité, les Musulmans ne pouvaient adhérer aux lois de la république. ils préféraient donc un statut dit personnel, non soumis aux lois de la République, en ne cherchant pas à devenir citoyen Français.

En effet, être régi par les lois civiles et politiques de la France signifiait renoncer au « statut personnel ». Celui-ci autorisait la polygamie, la répudiation, le partage inégal de l’héritage entre fils et filles, etc. La plupart s’y refusèrent, quitte à rester de simples sujets. Obstacle encore bien plus insurmontable, les Oulémas jugèrent que renoncer au statut personnel musulman équivalait à une répudiation de la charia. Une sorte d’abjuration.

Or, en pays musulman, l’apostasie est un crime qui relève de la peine de mort. Seules quelques centaines d’Algériens musulmans eurent l’audace de prendre ce risque et de demander la citoyenneté française. Quand, plus tard, un double collège sera instauré, ces audacieux voteront avec les Européens dans le premier collège. Les autres constitueront le second collège.

La réaction des Israélites fut exactement à l’opposé de celle de la majorité des Musulmans. Depuis qu’ils adhéraient aux principes énoncés par la décision du Grand Sanhédrin français de 1807, l’application des dispositions du Code civil napoléonien ne pouvait heurter leur sentiment religieux. Elle ne soulevait que des problèmes pratiques.

C’est sur cette base que furent pris les deux décrets Crémieux :

Le décret Crémieux (du nom d’Adolphe Crémieux) est le décret no 136 qui accorde d’office en 1870 la citoyenneté française aux 35 000 Juifs d’Algérie. Il est complété par le décret no 137 portant « sur la naturalisation des Indigènes musulmans et des Étrangers résidant en Algérie » : pour ce qui les concerne, la qualité de citoyen français n’est pas automatique puisqu’elle « ne peut être obtenue qu’à l’âge de vingt et un ans accomplis » est sur leur demande. En pratique, selon Gilles Manceron de l’association LDH, la naturalisation n’est que rarement attribuée aux indigènes musulmans qui restent sous le régime de l’indigénat. Une loi similaire de naturalisation massive et automatique, portant cette fois sur les étrangers résidant en Algérie, est promulguée le 26 juin 1889.

Les décrets nos 136 et 137 sont pris à Tours en Conseil de Gouvernement du Gouvernement de la Défense nationale le 24 octobre 1870 et sont signés d’Adolphe Crémieux (député de la Drôme et ministre de la Justice), Léon Gambetta (député de la Seine et ministre de l’Intérieur), Alexandre Glais-Bizoin (député des Côtes-du-Nord) et Léon Fourichon (député de la Dordogne et ministre de la Marine et des Colonies). Ils sont publiés au Bulletin officiel de la ville de Tours le 7 novembre 1870.

Depuis les choses ont-elles évolué ?

Non. Les musulmans restent attachés à leurs préceptes religieux ce qui est normal. Le rêve d’une unité planétaire des musulmans existe, c’est l’Organisation de la Coopération Islamique qui regroupe 57 pays musulmans. Il existe aussi la ligue Arabe qui regroupe 22 pays. Le rêve d’une hégémonie de l’Islam sur le monde est toujours vivant, et des assassins s’emploient à le mettre en œuvre partout à travers le monde. Les deux ou trois imams qui prétendent que l’islam est compatible avec la république ne sont pas des autorités reconnues par le monde arabe.

L’Islam est-il réformable ?

Le christianisme a une structure de décision centralisée ( le concile) avec un chef à sa tête le Pape, qui peut réformer l’église.

Le Judaïsme a le Grand Rabbinat d’Israël et les Grands Rabbinats nationaux qui peuvent jouer un rôle décisionnaire important. De manière générale c’est le Grand Rabbinat d’Israël qui donne le tempo, et qui a procédé à beaucoup d’aménagements notamment depuis la création de l’État d’Israël (Lois de la chémitah, de shabbat pour l’armée et les services publics, conversions, et adaptations diverses liées à la modernité).

Il n’existe pas en Islam d’autorité centrale. Pire, ils sont en opposition les uns avec les autres (Iran Irak Arabie Saoudite, etc..).

Si en France le « Grand Sanhédrin » a permis des avancées, c’est entre autres qu’à l’époque, il n’y avait pas de Grand Rabbinat d’Israël, qui aurait pu le gêner.

L’équivalent pour les musulmans, qui eux se réfèrent à leurs autorités religieuses de leur pays d’origine, est impossible. Les musulmans algériens diffèrent des Turcs, comme ils diffèrent des Syriens, des Irakiens, ou des Marocains. La France ne pourra pas unifier un islam sur son territoire, alors qu’il ne l’est pas hors de son territoire.

De plus ce conseil des Musulmans de France, même s’il était institué pour la forme, ne pourrait pas réformer l’Islam sans l’avale de grands décisionnaires étrangers, qui ne s’entendent pas entre eux, et qui ne se soucient pas de quelques millions de musulmans hors de leur « juridiction ».

Il s’agit de réformer l’Islam, pour l’adapter aux lois de la République, et pour cela, il faut que les musulmans le veuillent. Hors actuellement l’Islam ne veut pas se réformer, pire il veut réformer l’Occident, voire l’islamiser.

La France et les Musulmans

Une semaine après la série d’attentats qui a fait 17 morts en France, actes revendiqués par Al Qaïda au Yémen et dont les auteurs se réclamaient de l’islam, le président français a mis en garde contre « les amalgames et les confusions ».

Sur ce point, nous pouvons le rejoindre. Les musulmans ne sont pas des terroristes dans leur grande majorité. Dire que les terroristes sont une infime minorité, c’est faux. Beaucoup partagent leur point de vue, et une quantité non négligeable est susceptibles de passer à l’acte. Les banlieues et pas seulement sont habitées par des fanatiques qui veulent imposer leur loi, comme ils l’ont fait par centaines dans les écoles de la République la semaine dernière. Ce n’est pas 1 Mérah, 2 Kouachi et 1 Coulibaly. Non, ils sont plusieurs milliers en France, dont une partie est en Syrie ou ailleurs partis défendre l’Islam.

« Ce sont les musulmans qui sont les premières victimes du fanatisme, du fondamentalisme et de l’intolérance », a déclaré François Hollande à l’Institut du monde arabe (Ima) à Paris, évoquant notamment le conflit syrien.

« Nous devons aussi rappeler (…) que l’islam est compatible avec la démocratie et que nous devons refuser les amalgames et les confusions », a ajouté le Président, à l’ouverture d’un forum baptisé « Renouveaux du monde arabe. »

Sur ce point, il a tort. La démocratie ruinerait les dogmes de l’Islam qui ne peut remettre en cause ses lois puisque étant d’origine divine. La charia passe avant les lois de la République, entre autres le statut du non-musulman, voire du juif et du mécréant sont des statuts contraires à ceux des droits de l’Homme, et contraires à la Constitution de la Ve République. Nous pouvons aussi parler du statut de la femme en islam qui n’a aucun droit, même le plus élémentaire comme l’éducation ou le droit de vote. S’il y a eu quelques avancées, c’est sous la pression d’une « occidentalisation » de la société arabe, et c’est bien ce qui fait peur aux musulmans dits intégristes qui refusent les normes de la société judéo-chrétienne.

« Les Français de confession musulmane ont les mêmes droits, les mêmes devoirs que tous les citoyens », a poursuivi François Hollande, formant le voeu que les musulmans de France « puissent se savoir unis, protégés, respectés, comme eux-mêmes doivent respecter la République ». Encore faut-il que ce respect soit bien enseigné chez eux, et dans les écoles.

Il oublie de nous dire qu’en pays d’islam, le droit des uns n’est pas le droit des autres.

HISTOIRE DES RELIGIONS

« La France est un pays ami, mais la France est un pays qui a des règles, des principes, des valeurs, et parmi les valeurs, il y en a qui ne sont pas négociables, qui ne le seront jamais, c’est la liberté, la démocratie », a souligné F. Hollande.

Alors que des incidents se sont produits ces derniers jours dans les écoles, notamment lors des minutes de silence liées aux attentats, François Hollande a dit l’importance d’enseigner l’histoire des religions. Mais il oublie de signaler que le refus de faire cause commune contre le terrorisme, et pour les libertés de toute nature, vient de jeunes musulmans éduqués dans la haine des Juifs, et des non-musulmans.

Les musulmans « doivent être protégés, la laïcité y concourt, car elle respecte toutes les religions », a-t-il ajouté. « L’école de la République est également un lieu de lumière et donc de connaissance, de savoir. L’histoire y est enseignée, ce qui veut dire l’histoire des religions, pour savoir d’où nous venons ». Mais les mêmes musulmans veulent imposer leur loi aux non-musulmans, comme ne pas manger devant eux durant le ramadan, ou respecter le prophète et autres impératifs qui ne sont pas les nôtres.

Fustigeant le racisme et l’antisémitisme, le président a décrit une France « qui s’est constituée à travers des mouvements de populations, des flux d’immigration » qui font que « nombre de ses compatriotes ont des attaches avec le monde arabe ». Si effectivement un certain nombre a des attaches avec le monde arabe, la question que certains posent est leur lien, ou leur absence de lien, voire leur rejet de la République. Au-delà du rejet de la République, c’est leur haine vis-à-vis de citoyens français, Juifs ou non Juifs.

« Ils peuvent être musulmans, juifs, chrétiens, ils peuvent être croyants ou non », a-t-il rappelé. « Ils ont contribué, génération après génération, à l’Histoire de la France. »

De ce point de vue François Hollande n’a pas tort, Kaouchi(s) et Coulibaly ont écrit une page noire de l’histoire de la France, comme l’avaient fait Mérah avant eux et Fofana. C’est bien l’histoire de la France, mais la moins glorieuse. À l’inverse les Juifs de France ont offert des Prix Nobel et des hommes prestigieux (Prix Nobel de littérature: Henri Bergson, Prix Nobel de physiologie ou médecine: François Jacob, André Lwoff, Prix Nobel de la paix: René Cassin, Prix Nobel de physique: Georges Charpak, Prix Nobel de physique: Claude Cohen-Tannoudji, Prix Nobel de physique: Serge Haroche, Prix Nobel de littérature: Patrick Modiano etc ..). Les Kaouchi(s) et Coulibaly pourrait avoir le Prix Nobel du terrorisme, mais il n’existe pas, encore. Ceux sont deux manières d’écrire l’Histoire.

Les conflits de l’étranger, en particulier en Syrie et au Proche-Orient, « n’ont pas leur place ici, ne peuvent pas être importés », a-t-il aussi déclaré.

La France proposera à ses partenaires européens de renforcer les coopérations entre les deux rives de la Méditerranée, « qui ne doit pas être une mer du malheur mais une mer de la prospérité ».

François Hollande a dit souhaiter une meilleure utilisation des institutions telles que l’Union pour la Méditerranée et le groupe 5+5 (France, Italie, Portugal, Espagne, Malte, Algérie, Libye, Mauritanie, Maroc et Tunisie) pour faire de cette région du monde « un espace de sécurité et de développement. »

Ce sont des vœux pieux, qui n’ont ni queue ni tête. Algérie, Libye, Mauritanie, Maroc et Tunisie, ne sont pas des démocraties, et n’ont pas de culture démocratique au sens plein du terme. Alors ce mélange ne peut pas aboutir à des résultats concrets. Nous avons vu la Turquie, et l’Arabie Saoudite présentent toutes deux à la manifestation de dimanche dernier réprimer le droit d’expression chez eux au lendemain de leur participation à ce grand cri d’espoir. Nous avons à faire à deux discours, un mensonger en direction de l’Occident, et un autre religieux pour leur population. Certains en Occident ne veulent entendre que le discours mensonger en sachant bien ce qu’il est.

Et Maintenant !

Si nous comprenons la nécessité de calmer les antagonismes entre la Communauté nationale et la communauté musulmane, nous ne comprenons pas l’utilité de dire des choses fausses.

Tant que les données du problème reposeront sur des postulats faux, aucune solution ne pourra être bâtie. Il faut donc un diagnostic juste de la situation pour pouvoir développer une réponse adéquate.

Nous avons vu des responsables de la Communauté juive se féliciter des mesures annoncées. Certains se sont mêmes attribuer l’origine de ces annonces. Cela porte un nom en arabe « shoufouni yanasse » regardez-moi bonnes gens.

Nous avons pour eux et les autres quelques remarques à formuler :

Première remarque : les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent.

Deuxième remarque : beaucoup de lieux ne sont pas et ne seront pas sous surveillance par manque de moyens. Donc, les promesses ne sont déjà pas tenues.

Troisième remarque : Les derniers lieux attaqués sont des commerces (Naouri à Sarcelles, les commerces de l’avenue du 8 Mai 1945 en juillet 2014, Hypercacher à Vincennes, restaurants dans le XIXe, etc..) ce n’est plus des écoles ou des synagogues qui sont les cibles des terroristes. Va-t-on mettre un policier devant chaque restaurant juif où il est possible de faire un carnage ?

Quatrième remarque : Mérah, Kaouchi(s) Coulibaly, etc… sont tous passés par la case prison, tous connus et fichés, tous libérés. Au lieu de défendre des milliers de lieux communautaires ou pas, ne peut-on pas laisser en prison les assassins ?

Cinquième remarque : ceux qui essaient de mettre un peu d’ordre, se voient affichés sur le « mur des cons » du syndicat de la magistrature. Peut-on remplacer les photos par un miroir? ce qui serait plus efficace, pour reconnaître, ceux qui nous ont mis en partie dans cette situation. et que dire de Madame Christiane Taubira ?

Voici, quelques pistes parmi tant d’autres, alors que monsieur Mbla Mbla est libre de réunir à chaque Zénith des milliers d’antisémites.

Il y a encore beaucoup de travail.

Bon courage Monsieur le Président.

Moshé COHEN SABBAN

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

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