Prise d’otage des athlètes israéliens, Munich, septembre 1972. AFP. 043_DPA-PA_10799645
Le 5 septembre 1972, lors des Jeux olympiques de Munich, l’équipe israélienne avait été attaquée par un commando palestinien.
Onze athlètes avaient péri ainsi qu’un policier allemand. Sous une plateforme en herbe, non loin du stade olympique, une exposition photo et vidéo retrace les événements et dresse un portrait des victimes. Et puis il y a les autres. Ceux qui ont dans le passé glorifié ce massacre et tortillent du cul pour l’assumer aujourd’hui.
Plenel récuse (mollement) Plenel
On ne peut commémorer ce jour sans penser à la moustache la plus humaniste du PAF, Edwy Plenel, dont je rappelle que cet homme de conviction est l’un des rares, après le massacre des athlètes israéliens, à avoir eu le courage d’écrire : « L’action de Septembre Noir a fait éclater la mascarade olympique, a bouleversé les arrangements à l’amiable que les réactionnaires arabes s’apprêtaient à conclure avec Israël […] Aucun révolutionnaire ne peut se désolidariser de Septembre Noir. Nous devons défendre inconditionnellement face à la répression les militants de cette organisation » – propos qu’il a regrettés du bout des lèvres en affirmant, près d’un demi-siècle après, qu’il les « récusait fermement »…
Et puis il y a Jeremy Corbyn, le chef du Parti travailliste britannique, grand admirateur des massacreurs.
Corbyn, la preuve par l’image
Des photographies de Corbyn ont été prises en 2014 (un an avant son élection à la tête de son parti) alors qu’il se tenait près de la tombe de terroristes qui ont massacré 11 athlètes israéliens aux Jeux olympiques de Munich en 1972, tenant une couronne mortuaire.
The Sun écrivait que le leader travailliste assistait à un service de commémoration des « martyrs » palestiniens dans un cimetière en Tunisie.