Michel Berger: ces mots glaçants qu’il avait prononcés peu de temps avant sa mort

Le 2 août 2022 marquera les 30 ans de la disparition de Michel Berger, victime d’un infarctus dans sa maison de vacances, à Ramatuelle (Var). L’interprète de La Groupie du Pianiste a autant marqué la chanson française que les Français. Le dimanche 31 juillet 2022, Le Parisien lui a rendu hommage en racontant son dernier été.
Michel Berger (1947-1992), Paris, Olympia, 1982.
Michel Berger (1947-1992), Paris, Olympia, 1982. Photo Bernard Lipnitzki/Roger-Viollet
Impossible de ne pas fredonner ses chansons. Les titres de Michel Berger restent indémodables de génération en génération tant ils semblent toujours d’actualité. Et puis, comment ne pas s’attendrir devant sa relation avec France Gall. Une union qui a donné lieu à des tubes indétrônables : Résiste, Débranche, ou encore La Déclaration d’amour. Il avait les mots, elle avait le timbre, et tous deux ont su conquérir le cœur des Français.
Une passion commune qui s’est concrétisée par la co-réalisation de l’album Double Jeu, sorti le 12 juin 1992. Ce sera d’ailleurs le dernier album de Michel Berger, et probablement celui qui l’aura le plus challengé. À ce sujet, Jean Brousse, éditeur et ami de Michel Berger, explique au Parisien : “Malgré l’amour qu’il portait à France, il n’était pas habitué à coproduire. Il n’avait pas forcément ça dans le sang”. L’album l’épuise, au même titre que l’année 1992, très éprouvante pour le chanteur. Sa carrière s’est accélérée, et le géant de la chanson française ne sait plus où donner de la tête.

Hanté par le spectre de la mort

Dans sa vie privée, des blessures et des pertes sont bien ancrées et semblent le hanter. Michel Berger a perdu son frère et ses deux amis Daniel Balavoine et Coluche en l’espace de dix ans. Il perd son père au début de l’année 1992, alors que les deux hommes retrouvaient peu à peu leur lien. Le professeur Jean Hamburger avait repris contact avec son fils pour le soutenir, suite à l’annonce de la mucoviscidose de Pauline, fille de France Gall et Michel Berger.
Dans les colonnes du Parisien, le compositeur Serge Perathoner se souvient avec émotion des propos de Michel Berger, alors que lui aussi venait de perdre son père : “Michel m’avait dit cette phrase que je n’ai comprise qu’un peu plus tard : ‘Les prochains, ce sera nous’. Avec le recul, lui qui pesait chaque petit mot, je pense qu’il voulait dire que la logique, c’était de mourir avant ses enfants. Et pour lui, ça voulait dire avant sa fille.” C’est en 1997 que Pauline est décédée, à l’âge de 19 ans.
Par Julien Baldacchino
www.voici.fr

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