L’Iran saisit un pétrolier, la tension régionale à son comble

(FILES) In this file photo taken on April 30, 2019, Iranian military personnel ride in a patrol boat as they take part in the "National Persian Gulf day" in the Strait of Hormuz. - Iran on September 16 seized a boat suspected of being used to smuggle fuel, and arrested its 11 crew members near the vital Strait of Hormuz oil shipping lane, state television reported. A naval patrol of the Islamic Revolutionary Guard Corps (IRGC) intercepted the vessel carrying 250,000 litres of fuel, state TV's website said, citing a commander of the force. (Photo by ATTA KENARE / AFP)
Les gardiens de la révolution, en avril 2019. (ATTA KENARE / AFP)

Les gardiens de la révolution ont intercepté un navire qui transporte 250 000 litres de fioul.

Téhéran a saisi un navire soupçonné de contrebande de pétrole et arrêté son équipage de 11 membres près d’un important couloir de navigation pour pétroliers, aux abords du détroit d’Ormuz, a annoncé lundi 16 septembre une chaîne de télévision d’Etat iranienne sur son site.

Une patrouille navale des gardiens de la révolution, l’armée idéologique de la République islamique, a intercepté le navire qui transportait 250 000 litres de fioul, selon cette chaîne de télévision, citant un responsable des gardiens.

« Ce bateau naviguait de Bandar Lengeh vers les eaux des Emirats arabes unis avant d’être saisi 20 miles (32 kilomètres) à l’est de l’île de la Grande Tomb », a dit le Brigadier général Ali Ozmayi. « Les onze membres d’équipage du bateau ont été arrêtés », a-t-il ajouté, sans dire quand cela s’était produit et sans donner leur nationalité.

Il s’agit de la deuxième saisie de ce genre depuis le début du mois. Le 7 septembre, un bateau soupçonné de contrebande de carburant avait été saisi dans le détroit d’Ormuz et 12 membres de son équipage, des Philippins, avaient été arrêtés.

Cette saisie s’ajoute à une situation déjà extrêmement tendue dans la région. Des installations pétrolières saoudiennes ont en effet été attaquées deux jours plus tôt, réduisant brutalement l’approvisionnement mondial en pétrole. Les Etats-Unis se sont d’emblée dits « prêts à riposter » aux attaques de drones, après que le secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo a accusé samedi l’Iran d’être à l’origine de l’attaque. Le reste de la communauté internationale appelle, elle, à la retenue.

Par L’Obs

nouvelobs.com

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Damran

Tant que TRUMP n’aura pas abandonné définitivement son projet obsessionnel de rencontrer à tout prix Rohani pour des raisons électorales, l’Iran va continuer à griller toutes les lignes rouges.
Bolton avait raison de s’opposer à TRUMP : Il ne faut jamais négocier avec des terroristes.
Le raisonnement des mollahs est simple : Les USA nous empêchent d’exporter notre pétrole et nous imposent des sanctions économiques qui nous asphyxient, alors nous allons punir leurs alliés Saoudiens en les empêchant nous aussi, d’exporter leur pétrole, et de perturber les livraisons dans le détroit d’Ormuz.
Il est de plus en plus clair que les mollahs ne reculeront plus et qu’ils sont prêts à s’engager dans un conflit de grande envergure avec les USA, l’Arabie Saoudite ou Israël.
Reste à savoir si TRUMP va continuer à espérer une rencontre avec Rohani à l’ONU, sachant que les mollahs sont dans une surenchère démentielle qui peut provoquer un conflit de très haute intensité.
Il doit d’urgence cesser de menacer sans rien faire, alors qu’il est grand temps qu’il fasse quelque chose …