Les Juifs de France, un « marchepied politique » pour le RN, dit le président du CRIF

Yonathan Arfi affirme que le parti multiplie les « prises de guerre » pour « regagner une virginité politique et faire oublier son projet fondé sur l’exclusion »

Yonathan Arfi, président du CRIF, a estimé dans un reportage du Journal du dimanche intitulé « Comment le Rassemblement national veut gommer son passé antisémite », que « le RN utilisait la communauté juive comme marchepied politique ».

Il a également estimé, en plus de rechercher l’absolution pour son histoire, que le parti d’extrême droite multipliait les « prises de guerre » pour « regagner une virginité politique et faire oublier son projet fondé sur l’exclusion ».

Dans son article, la journaliste Nina Jackowski s’emploie à démontrer comment le Rassemblement national, cofondé entre autres par d’anciens collaborationnistes et d’ex-membres de la Waffen-SS, tente de se faire une virginité sur le dos des Juifs de France, et se laver de tout soupçon d’antisémitisme – sans pour autant réussir à convaincre la communauté juive.

Elle explique que Marine Le Pen devait être invitée le 11 décembre prochain de RadioJ, avant que la station de radio communautaire juive ne change d’avis – une situation similaire s’était déjà présentée il y a plus d’une dizaine d’années. « À elle, nous n’avons rien à reprocher. Mais avoir des antisémites dans son entourage ne la gêne pas… », a expliqué au JDD un responsable de la radio, alors que le vice-président du parti, Sébastien Chenu, avait été invité fin octobre dernier.

Un autre évènement qui permet au Rassemblement national – dont le prédécesseur, le Front national, a une histoire chargée concernant l’antisémitisme – peut se féliciter : la remise de la médaille de la ville de Perpignan, par le maire et premier vice-président du RN, Louis Aliot, aux époux Klarsfeld, figures de la mémoire de la Shoah, en octobre dernier.

Tous ces efforts ont néanmoins été freinés en novembre, quand le RN a été contraint d’abandonner ses ambitions concernant la présidence du groupe d’étude sur l’antisémitisme à l’Assemblée nationale, dont le parti voulait s’emparer. Le CRIF avait alors déclaré qu’il boycotterait la commission si le parti arrivait à ses fins.

Source : fr.timesofisrael.com

La rédaction de JForum, retirera d'office tout commentaire antisémite, raciste, diffamatoire ou injurieux, ou qui contrevient à la morale juive.

S’abonner
Notification pour
guest

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

8 Commentaires
Le plus récent
Le plus ancien Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Rosa SAHSAN

Après Khalifat, nous avons maintenant Arfi. Il n’ont toujours pas compris que le danger n’est pas le RN mais les islamo gauchistes?
Qu’est ce qu’ils ne comprennent pas dans islamo gauchistes?
ROSA

Ratfucker

Comme de coutume, les notables sont incapables d’identifier l’ennemi principal

Daniel

Toujours la même chanson! Ils font encore semblant d’ignorer que tous les collabos étaient socialos, et que l’esstrême drouâte dont ils parlent ont été les premiers à entrer en résistance côte à côte avec les Juifs (voir la célèbre déclaration de De Gaulle « À Londres j’ai rencontré les Juifs et la Cagoule »)

Asher Cohen

@Daniel
Quelle odieuse propagande tendant à faire croire que l’extrême droite française n’aurait pas collaboré avec le régime vichyste et les nazis pour l’extermination des Juifs. Vous montrez combien, sur un site Juif de surcroît, les antisémites et falsificateurs de l’ Histoire ont plus de liberté d’expression que les Juifs eux-mêmes.

L’un des exemples les plus flagrants est Charles Maurras, leader de l’ Action Française. Dès le 9 octobre 1940 il s’est empressé d’applaudir l’abrogation de l’infâme Décret Crémieux, puis à la promulgation de la législation raciale par les vichystes. Il s’est ensuite mis a publier, dans son journal de l’ Action Française, les coordonnées des Juifs cachés en France, afin que les allemands les arrêtent et les déportent pour les tuer. Incarcéré après la Libération, il n’a cessé de réclamer sa libération de prison auprès du Président Auriol. Il ne se considérait pas coupable de la mort de Juifs, comme 80 ans après vous essayez de déculpabiliser l’ extrême droite française de ses crimes antijuifs.

Qu’y-a-t-il de plus nationaliste d’extrême droite que l’ Action Française, dont le RN regorge de militants? Il faut vraiment que les Juifs soient gravement affectés par la haine de soi juive pour aller soutenir des partis politiques héritiers de l’ Action Française.

Asher Cohen

Les Juifs qui mendient pour le Droit de Vivre en France, malgré tout le passé antijuif de ce pays de ratés frustrés, ne sont que des ratés eux-mêmes, qui correspondent bien à ce pays. Le Peuple Juif n’a pas besoin de ces traitres à la Nation Juive. Il faut les laisser mendier servilement auprès des partis politiques d’une fausse nation de pervers et de corrompus, qui n’est sûrement pas notre nation. Rahem!

Moses

Le CRIF est à côté de ses pompes. Il n’a toujours pas compris ou fait mine de ne pas comprendre que l’antisemitisme en France n’est quasiment plus le fait de « l’extrême-droite », mais bel et bien celui de l’islamisme qui est bien plus dangereux car il tue. Mais peut-être faut-il ne pas déplaire à la Macronie qui a besoin de l’électorat musulman pour se faire élire?…
Idem pour l’UEJF aveuglée par son positionnement gauchiste

Yéochoua Sultan

Où veut-il en venir ?
En cherchant un tout petit peu, on trouve que tous les autres partis ne sont pas mieux.
Mitterand et la franquiste de Pétain, Giscard et sa paire de jumelles pour regarder de loin Jérusalem, Sarkozy et son soutien pour les « deux Etats », les médias d’Etat qui font, toutes présidences confondues, de la propagande contre Israël qui incite à la haine contre les Juifs en France, etc.

Franck DEBANNER

Le titre de cet article suggère fortement que son auteur préfère être un paillasson de la macronie. A moins qu’il s’agisse d’un crachoir…