Embourbé dans la crise, le roi de Jordanie exige de Netanyahu un 5e minaret du mont du Temple
Les reportages de mardi soir sur la rencontre du Premier ministre Benjamin Netanyahu avec le roi Abdallah II de Jordanie ont utilisé des images d’archives de la réunion précédente des deux dirigeants, en 2018. C’est parce que le palais d’Amman n’a pas publié de nouvelles images de la réunion. C’était une façon pour les Jordaniens de montrer à quel point ils étaient mécontents d’Israël.
Bien sûr, sans la libre circulation de l’eau d’Israël vers la Jordanie (à environ 1 mètre du haut du lac Kinneret), il n’y aurait pas d’agriculture à proprement parler en Jordanie (sans parler des douches quotidiennes). Et sans les efforts du Mossad et du Shin Bet pour aider à étouffer les rébellions et les tentatives d’assassinat contre la vie du roi, il aurait depuis longtemps rejoint son homonyme, le roi Abdallah Ier, qui a été abattu par un Arabe du clan Husseini à l’intérieur d’Al Aqsa. mosquée en juillet 1951.
En parlant de cela, selon l’annonce officielle du Palais, le roi et le Premier ministre ont passé leur rencontre avec Netanyahu à écouter Abdallah II se plaindre de l’ascension du ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir sur le mont du Temple (rappelez-vous que Yair Lapid a dit « Le sang coulera ? ” ce n’est pas le cas). Autre plainte royale : l’ambassadeur de Jordanie en Israël a été arrêté à l’entrée du Mont du Temple par un policier israélien qui ne l’a pas reconnu, et lorsque le flic est allé contacter ses supérieurs pour obtenir des instructions, le Jordanien intitulé a perdu patience et est sorti dans un souffle. III – Incident international instantané. L’ambassadeur d’Israël a été convoqué au Palais, ne demandez pas.
Maintenant, il s’avère qu’une autre question brûlante qui a pu être soulevée lors de la rencontre entre B et A était la demande de la Jordanie d’être autorisée à construire un cinquième minaret dans l’enceinte du Mont du Temple. C’est la manière d’Abdulla d’établir son contrôle sur le site le plus sacré pour les Juifs. Il y a déjà quatre minarets sur le site, mais cinq valent mieux qu’un.
Aucune de ces fixations sur le mont du Temple n’a quoi que ce soit à voir avec les besoins réels de la Jordanie et les nombreuses façons dont elle souhaite qu’Israël l’aide à faire face à ses graves problèmes.
Outre sa dépendance totale vis-à-vis d’Israël pour son eau et pour la préservation de la vie de son roi, selon l’expert et commentateur du Moyen-Orient Ehud Yaari qui s’est entretenu mardi avec 103FM, le problème le plus pressant de la Jordanie est « le déchaînement des forces d’Assad sur le territoire jordanien ». frontière, principalement dans d’énormes opérations de trafic de drogue. C’est arrivé au point où le roi a dû demander de l’aide à Poutine, et Poutine a mieux à faire.
« Les Jordaniens sont dans une situation financière difficile », a poursuivi Yaari. « Le dirigeant des Émirats a tenu une réunion d’urgence avec les dirigeants arabes sur la question de l’aide à l’Égypte et à la Jordanie. Alors, qui ne s’est pas présenté ? Les Saoudiens. Les Koweïtiens ont vu que les Saoudiens ne venaient pas, alors eux aussi sont restés à l’écart. Cela signifiait que la moitié de l’argent que les Jordaniens attendaient ne s’est pas matérialisée.
Yaari pense que le roi sème l’enfer à propos du mont du Temple parce qu’il est ignoré par tous les principaux acteurs de la région et qu’il cherche des moyens de se faire entendre. Il a fait face à des émeutes dans son pays, ses bédouins fiables (20% de la population) ne sont plus aussi fiables et les « Palestiniens » (80% de sa population) le détestent. Il accueille également quelque deux millions de réfugiés de la guerre civile en Syrie – pas trop fiables, tous jusqu’au dernier. Et l’Iran est en train de prendre le contrôle de l’Irak (Merci, Président Bush II), et quand ils le feront, ils infesteront la Jordanie de milices chiites cherchant à déclencher une guerre avec Israël.
Alors, naturellement, Abdallah II insiste sur un cinquième minaret sur le Mont du Temple.
Par David Israël www.jewishpress.com
Le roi Abdallah II de Jordanie au volant d’une voiture, le 12 mai 2007.
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