Le pape François vient d’arriver à Auschwitz, en Pologne. Des jeunes participants aux Journées mondiales de la jeunesse l’ont précédé.

Le pape François a rendez-vous vendredi à Auschwitz-Birkenau, près de Cracovie.

« Le plus dur, ce n’est pas forcement de voir les baraquements, mais les barbelés, les miradors ». Des jeunes Mayennais, en Pologne à l’occasion des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ), se sont rendus cette semaine au camp d’Auschwitz.  Ici, 90% des déportés étaient exterminés dès leur arrivée, sans même passer par le camp de concentration. « Et dire qu’il y a des hommes, comme nous, qui ont pu faire un massacre comme ça. On peut avoir un sentiment de rage », reconnait l’un des jeunes Français.

« Un devoir de mémoire ». Vendredi, le pape François franchira, à pied, le portail d’entrée du camp, comme l’ont fait Jean-Paul II et Benoit XVI avant lui. « C’est un beau symbole. Cela permet un devoir de mémoire. Que le pape vienne, c’est un beau signe de compréhension », souligne l’un des pèlerins.

Rencontre avec des survivants. Le pape rencontrera des survivants du camp de la mort et aussi quelques-uns de ceux qui ont risqué leur vie pour sauver des Juifs. Il ira également se recueillir dans la cellule de Maximilien Kolbe, emprisonné à Auschwitz et qui s’était porté volontaire pour mourir à la place d’un autre détenu, un père de famille.

Un sujet difficile en Pologne

Quelque 25 catholiques polonais qui avaient risqué leur vie pour aider des juifs sous l’occupation, nommés « Justes parmi les nations du monde » par l’institut israélien Yad Vashem, évoqueront ensuite leur expérience avec le pape. Certains aspects de l’Holocauste demeurent un sujet difficile en Pologne, où des cas d’assassinat ou de dénonciation de juifs par des Polonais ont été révélés relativement récemment.

Au mémorial de Birkenau, le psaume 130 sera chanté par le rabbin Schudrich en hébreu, puis lu en polonais par un prêtre venant d’une ville où une famille catholique entière avait été exterminée pour avoir accueilli et caché des juifs. Plus de 100 000 prisonniers non juifs, Polonais, Roms et prisonniers de guerre soviétiques ont également péri à Auschwitz-Birkenau. L’Armée rouge a libéré le camp en 1945. Deux papes, l’un polonais et l’autre allemand, ont visité Auschwitz avant François : Jean-Paul II en 1979 et Benoît XVI en 2006.

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