Deux amis, écrivains tous les deux, se sont essayés à une expérience pour savoir si Claude Simon, prix Nobel de littérature en 1985, aurait pu être publié aujourd’hui. L’un des deux, Serge Volle, envoie une cinquantaine de pages du livre « Le Palace » de l’écrivain à 19 éditeurs, petites et grandes maisons. Six mois plus tard, écrit France Inter, qui rapporte le canular, sept éditeurs n’ont pas répondu, douze ont refusé les fausses épreuves.

Jean Pierre Muller AFP

L’une des réponses d’un éditeur dit ceci : « Les phrases sont sans fin, faisant perdre totalement le fil au lecteur. Le récit ne permet pas l’élaboration d’une véritable intrigue avec des personnages bien dessinés. »

Pour Serge Volle, la supercherie démontre le « concept de libre jetable » : « C’était une manière de sonder un peu la qualité de ceux qui président aux comités de lecture dans les petites et grandes maisons d’édition. Aujourd’hui c’est le concept de libre jetable qui fait fureur. »

Reste que comme le dit France Inter que chaque époque a sa littérature.

AFP

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tor

Ce qui est anormal est des auteurs totalement hermétiques à la grande majorité des lecteurs soient prix Nobel. Les livres de Simon étaient incompréhensibles