Les renseignements américains passent une fois encore à côté d’indices criants. 

La tolérance inexplicable des services de maintien de l’ordre américain envers les extrémistes islamistes a permis au tueur de masse d’Orlando toute la liberté suffisante pour se procurer des armes à feu  et perpétrer un massacre sans la moindre entrave. Avant cela, il a pris tout son temps pour procéder aux repérages de plusieurs lieux de prédilection nazislamiste, en compagnie de son ex-épouse, Noor Zahi Salman, d’une famille originaire de Ramallah, qui savait absolument tout de ce qui allait se produire et a conservé le secret jusqu’au bout (les derniers instants des victimes).

 


Moner Mohammad Abusalha, le terroriste-suicide qui était le copain du tueur d’Orlando

Omar Mateen, un citoyen musulman américain, âgé de 29 ans, fils de migrants afghans, a commis l’attaque à l’arme à feu la plus meurtrière de toute l’histoire américaine, le 12 juin, quand il a massacré 49 personnes et blessé 53, à l’intérieur du club gay, le Pulse à Orlando, en Floride, avec un fusil d’assaut AR 15 et un pistolet Glock 17.

Ces armes à feu ont été légalement achetées quelques jours plus tôt dans une boutique locale. Cela seulement aurait dû suffire à alerter les divers services de renseignements américains responsables du contre-terrorisme – excepté que, par manque de coordination, ils sont totalement passés à côté du fait qu’un homme deux fois interrogé par le FBI étaient brusquement en train de se surcharger d’armes extrêmement meurtrières.

Mateen correspondait au profil du terroriste islamiste, dont l’Administration américaine en poste refuse constamment de reconnaître les attributs : il était musulman, dont le père immigré afghan est un chaud partisan des Taliban ; c’est un extrémiste religieux qui a récemment fait le pèlerinage à la Mecque ; il était divorcé, connu pour des faits de violence et disposait du permis de port d’armes en tant qu’agent de sécurité.

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 » trouvé lors des fouilles dans son appartement

Le tueur d’Orlando aurait dû, depuis fort longtemps, être étroitement surveillé – ou au moins être signalé de façon à l’empêcher de travailler en tant qu’agent de sécurité ou de porter des armes.

In 2013-14, the FBI interviewed him after he made « inflammatory remarks » to a colleague, before closing its investigation.

En 2013-2014, le FBI l’a interrogé après qu’il ait fait des »remarques incendiaires » à un collègue, avant que le service ne referme son enquête.

En 2014, le FBI l’a, à nouveau convoqué à propos de ses relations avec Moner Mohammad Abu-Salha, un Pamestino-américain de 22 ans. Ils onyt grandi ensemble dans la petite ville côtière de Floride de Fort Pierce. Abu Salha est parti en Syrie, a rejoint les rangs du Front al Nusra, appartenant à Al Qaïda et s’est fait exploser fans un attentat-suicide en conduisant un énorme camion bourré d’explosifs dans un restaurant plein à craquer de soldats du régime syrien. 

Pourtant, le FBI a, une fois encore, clos le dossier sur Mateen après avoir déterminé que les liens entre les deux jeunes Musulmans ne justifiaient pas d’une enquête complète en bonne et due forme.

Une simple synthèse de toutes les données connues sur le meurtrier en série d’Orlando, basée sur les résultats des interrogatoires réalisés avec lui par le FBI l’auraient d’emblée placé très haut sur la liste des suspects prioritaires et sonné l’alarme pour d’autres interrogatoires complémentaires.

Les omissions flagrantes des services de sécurité américains, des renseignements et du maintien de l’ordre se reproduisent à l’identique chaque fois qu’il est question des frappes des terroristes islamistes. L’attentat du Ramadan 2016 à Orlando démontre qu’aucune leçon n’a été tirée des failles qui ont directement conduit au 11 Septembre 2001.

Le FBI a commis de graves erreurs en clôturant le dossier, s’agissant de la relation de Mateen avec un terroriste-suicide Palestino-Américain. Cela explique pourquoi des responsables du FBI minimisent totalement l’importance de cette connexion entre les deux terroristes.

Dès qu’il a été disculpé, les autorités fédérales ont automatiquement interrompu la surveillance électronique des mouvements du terroriste. Ainsi, ils sont passés totalement à côté de son extrémisme qui grimpait en flèche, du fait qu’il assistait fréquemment aux sermons d’une mosquée conduite par un imam radical, qui incite régulièrement ses ouailles au meurtre (« Les Gays doivent mourir »). Il a ainsi pu conserver sa carte d’identité en tant qu’agent de Sécurité, ce qui lui a donné accès à des sites sécurisés du gouvernement. Son nom est demeuré sur la liste des permis de port d’armes à feu. Il est particulièrement difficile de comprendre la gestion totalement apathique du cas de ce suspect de premier ordre, de la part des agents fédéraux, alors même que le Directeur du FBI James Comey ne cesse de répéter :  » L’Etat Islamique demeure la menace prioritaire à laquelle l’Amérique reste confrontée. »

Avant d’entrer dans la boîte de nuit Le Pulse, avec l’intention d’y commettre un massacre parmi ceux réunis pour une fiesta à l’intérieur,Mateen a pris soin d’appeler le 911 et de prêter allégeance au Dirigeant de l’Etat Islamique Abu Bakr al-Baghdadi et de rappeler la mémoire de Tamerlan et Dzhokhar Tsarnaev, les deux frères responsables de l’attentat terroriste du Marathon de Boston en 2013.

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Durant plus de vingt minutes, les personnes chargées de répercuter le message n’ont absolument pas compris ce qu’il disait et ils ont perdu l’occasion de trianguler la localisation de son téléphone mobile pour envoyer la police sur les lieux tenter de l’arrêter.

A la porte du Club, il a eu un bref échange de tirs avec un policier présent avant d’entrer. Mateen s’est rendu de pièce en pièce en tirant précisément des balles de fusil semi-automatique très bien ajustées, tuant des dizaines de personnes, en blessant des dizaines d’autres et en encerclant 30 personnes pris en otages. Il en savait assez, à partir de son expérience et de son entraînement en tant que garde de sécurité pour les enfermer dans les toilettes qui n’ont aucune fenêtre pour s’échapper.

Longtemps avant que la police, les services de la mairie ou n’importe quelle entité officielle ne reprennent leurs esprits, la direction du club a envoyé un message par les réseaux sociaux : « Tour le monde doit sortir du Pulse et se mettre à courir ».

Durant trois précieuses heures, des dizaines de véhicules de police et ambulances, avec des agents du FBI, des maîtres-chiens, des unités de démineurs spécialisés et d’autres responsables de sécurité se sont réunis sans rien faire à l’extérieur du club. Durant ces longues heures, il n’y a eu que quelques tirs qui ont résonné et un très grand nombre de blessés ont certainement perdu la vie à cause de leur perte de sang et de l’absence de recours à des soins médicaux.

Ce n’est qu’à 5 heures du matin que l’unité spéciale anti-terroriste est entrée en scène, une des équipes utilisant de petits détonateurs et tirant contre le terroriste pour distraire son attention, alors qu’un commando de 9 agents faisait exploser le mur opposé en faisant un trou à travers la cloison pour pouvoir entrer, tirer et enfin tuer le terroriste. Cet événement tout entier n’a pris que 4 minutes.

Malgré cette attente d’une durée de trois heures, il n’y avait pas assez d’ambulances à arriver sur place et certains des blessés ont dû être évacués à l’intérieur de véhicules civils.

Mateen a commis son assaut meurtrier contre 300 fêtards du Club le Pulse avec aisance, du fait d’un certain nombre de facteurs :

  1. Les services de maintien de l’ordre ont fait preuve d’une tolérance inexplicable envers les extrémistes islamistes au point que le serial-killer terroriste d’Orlando était totalement libre d’acheter une quantité illimitée d’armes extrêmement meurtrières.
  2. Du fait d’un manque de coordination entre les services de renseignements et de sécurité, ce tueur en série était en mesure de se faire embaucher au sein d’une entreprise qui entraîne spécialement son personnel à l’usage d’armes à feu.
  3. Dès que la police locale a été alertée d’une fusillade à la porte du night-club, celui-ci aurait dû grouiller de forces de police cherchant à neutraliser le tueur. L’attente de trois heures avant l’arrivée de l’équipe de choc (SWAT) a laissé présager de la faiblesse et de l’absence de volonté et de courage pour se battre, abandonnant ainsi la suite des ces horribles événements entièrement entre les mains du terroriste.
  4. Imputer l’entièreté de cet atroce épisode sur le manque de contrôle des armes aux Etats-Unis [le discours d’excuse d’Obama qui n’a jamais eu le cran d’appeler un chat un chat] évite de poser les questions qui s’imposent. Les terroristes trouveront toujours  des armes pour commettre leurs meurtres : si ce ne sont pas des fusils d’assaut, ce sera alors des bombes artisanales comme dans le cas des frères du Marathon de Boston, des couteaux de cuisine ou des véhicules-bélier. Même dans les pays avec un strcit contrôle des armes, il existe toujours un marché noir [aujourd’hui avec le Black ou Deep Web].

 

DEBKAfile Analyse Exclusive 13 juin 2016, 6:24 PM (IDT)

Adaptation : Marc Brzustowski

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Mal nommer les choses, c’est ajouter au Malheur du Monde, croyait ne pas si bien dire Albert Camus. Ce livre expose les risques d’échec de la présente coalition engagée en Irak et en Syrie. L’Occident a, depuis longtemps, baissé sa garde, dans la guerre des idées, contre Daesh, alias Califat, qu’on ne veut, surtout, pas nommer islamique. Ce mouvement de « cavaliers de l’Apocalypse », en effet, ne surgit pas de nulle part. Il repose sur une légitimation ancienne, gravée dans le marbre des textes religieux.


On évite d’identifier le problème qu’on dit vouloir régler à travers des masques successifs, qui sont autant de compromissions : ainsi, le conflit de Gaza est-il devenu un mode de diversion pour ceux impliqués dans la naissance de l’État Islamique. Pourtant, une description détaillée des résultats de cette guerre à rebonds nous permet de remonter le fil des responsabilités régionales et de comprendre les similitudes et différences d’approche, surtout les objectifs communs, entre des entités.

Les paradoxes de la situation présente sont au cœur de cette interrogation : on craint, par-dessus tout, une « importation » des conflits et haines revenues du Moyen-Orient. Mais, la France en tête, est aujourd’hui, le premier exportateur de renforts destructeurs transméditerranéens, en dehors des pays arabo-musulmans.

Au moment de passer des formes d’influence invisible à la réalité du projet, ceux qui pourraient revendiquer la paternité de leur œuvre (Daesh), s’allient, sous la coupe des États-Unis, pour se dédouaner d’en être les auteurs, mais surtout, parce qu’elle risquerait de provoquer leur propre désintégration mutuelle. Qui nous sortira de cette tartufferie morbide, sinon nous-mêmes ?

 

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Ixiane

Obama ne permet pas qu’un musulman soit soupçonné et surveillé ; aucun mal ne sera fait à un musulman!