Le calvaire d’un Niçois de 59 ans, habitant en HLM, privé d’eau et de chauffage
Des conditions de vie invraisemblables. Habitant d’un HLM aux Liserons, Michele Imperio vit sans eau ni chauffage depuis plusieurs jours, comme il l’explique à Nice-Matin.
Dans une résidence frappée par les vols et problèmes en tout genre, il réclame du changement.
Un véritable cauchemar pour Michele Imperio. Ce Niçois de 59 ans loge aux Liserons au sein d’un immeuble HLM de Côte d’Azur habitat dans des conditions à la limite du supportable. Depuis que des squatteurs ont volé les compteurs de gaz et des matériaux dans les parties communes de son bâtiment, le quinquagénaire a vu les robinets et radiateurs de son appartement coupés, et vit sans eau ni chauffage, explique-t-il à Nice-Matin.
Son immeuble a été sujet à de nombreuses dégradations depuis son arrivée, en 2017. Incendie dans le couloir, mouches et cafards cet été dans plusieurs appartements, vols à répétition… Les problèmes se sont accumulés. Alors l’absence de chauffage et d’eau est vraiment rude à gérer pour le quinquagénaire. « Désolé, il fait froid et j’ai attrapé la grippe », a-t-il déclaré au moment d’accueillir Nice-Matin chez lui. Pour cette fin d’année, Michele Imperio boit à la bouteille d’eau et remplit des jerricans pour faire sa toilette et sa vaisselle. « C’est vraiment la galère ! » Des techniciens de GRDF se sont déjà rendus sur place, mais n’ont fait que constater les dégâts. « En attendant les réparations, il fait froid », a-t-il expliqué. Et d’ajouter : « La première chose à faire serait de mettre des portes cadenassées pour éviter que n’importe qui ait accès aux compteurs et globalement à tout le matériel. »
Pour Michele Imperio, cette situation est un calvaire au quotidien. Surtout pour un logement pris par défaut il y a six ans. « Je connaissais sa mauvaise réputation mais comme j’avais besoin d’un logement et que je savais qu’au bout de trois refus vous êtes radié de la liste des demandeurs, j’ai dit oui. Depuis, je ne rêve que d’une chose : partir. La situation ne fait qu’empirer. » Le bailleur social est au courant du soucis et a déjà lancé des travaux de rénovations. Mais pour Michele, le problème est bien plus grand : « Oui je sais, le chauffage et l’eau vont revenir. Mais pour combien de temps ? » Une situation préoccupante et des conditions de vie déplorables pour cet habitant.
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