Massacres du 7 Octobre : Un Acte de Vengeance selon l’Iran, Des Contestations et des Tensions en Israël

Dans une déclaration retentissante, le Corps des Gardiens de la Révolution iranienne (CGRI) a affirmé que le massacre survenu dans le sud d’Israël le 7 octobre dernier était une réponse directe à l’assassinat de Qassem Soleimani en 2020. Al Jazeera a relayé les déclarations du CGRI, mettant en lumière une dimension de représailles qui n’avait pas été envisagée auparavant. Cette affirmation soulève des questions sur la dynamique régionale et les motivations qui sous-tendent les actes de violence.

Selon le CGRI, le massacre du 7 octobre était une riposte ciblée, délibérément orchestrée en réponse à l’assassinat du commandant Soleimani. Cette déclaration souligne la profondeur des tensions entre l’Iran et Israël, mettant en lumière un enchevêtrement complexe de motifs politiques et de rivalités régionales.

Cependant, le Hamas, qui aurait été impliqué dans l’attaque du 7 octobre, a rejeté vigoureusement cette affirmation de l’Iran. Le mouvement palestinien soutient que les inondations d’al-Aqsa étaient motivées par la menace imminente pesant sur la mosquée sainte. Selon le Hamas, toute action de résistance palestinienne est intrinsèquement liée à l’occupation israélienne et à ses incessantes agressions.

Les autorités israéliennes, confrontées à cette nouvelle narration, n’ont pas répondu de manière directe. Tsahal, l’armée israélienne, a préféré rester discrète sur les événements, se contentant de déclarations générales. Le chef d’état-major, Herzi Halevi, a souligné que Tsahal travaillait en collaboration avec d’autres organisations de sécurité dans la région, sans entrer dans les détails des actions entreprises.

Le théâtre des opérations s’est étendu jusqu’à Damas, où un haut conseiller du CGRI a été assassiné. Israël est de nouveau pointé du doigt, qualifiant cet acte d' »acte de terrorisme » dans une déclaration du CGRI rapportée par Haaretz. Le conseiller, connu sous le nom de Sayyed Razi Mousavi, avait la responsabilité de coordonner l’alliance militaire entre la Syrie et l’Iran. Les Gardiens de la Révolution ont prévenu qu’Israël paierait cher pour cet acte, le qualifiant de « crime ».

Le président iranien Ebrahim Raisi a déclaré que ce meurtre était un signe de la « frustration, de l’impuissance et de l’incapacité » du régime sioniste. Téhéran, dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères, a averti qu’il se réservait le droit de répondre à l’assassinat au moment approprié, qualifiant l’acte de « coupable et lâche ».

Le Hezbollah, organisation soutenue par l’Iran, a également réagi à la mort de Mousavi. Dans une déclaration, le groupe a déploré la perte d’un « des meilleurs frères qui ont travaillé pour soutenir la résistance islamique au Liban pendant des décennies ». Ces réactions soulignent la complexité des relations dans la région, où chaque acte de violence a des répercussions qui dépassent les frontières.

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