L’Arabie Saoudite affirme obtenir des succès contre le semeur de troubles au Moyen-Orient : l’Iran
L’Arabie Saoudite n’hésitera pas à affronter le « semeur de troubles » qu’est l’Iran dans la région, a déclaré le Minisdtre des Affaires étrangères saoudien, Adel al-Jubeir.
Lors d’une conférence de presse à Amman, en Jordanie, le 9 juillet, Jubeir a affirmé que les Saoudiens « sont déterminés à empêcher l’Iran poursuivre son ingérence négative dans la région et les pays arabes ».
Jubeir a dit que Riyad combat sans relâche les tentativbes de Téhéran pour répandre son influence, en menant une coalition afin de vaincre les rebelles houtis soutenus par l’Iran au Yément et rétablir le Président Abd Rabbo Mansour Hadi.
« Le travail que nous accomplissons dans la confrontation avec l’influence iranienne connaît des succès dans plusieurs pays et nous voyons que la présence de l’Iran est en train de s’effondrer dans certaines zones en Afrique et au Yémen », déclare Jubeir.
Les Saoudiens sont aussi le principal partisan de l’insurrection en Syrie contre le Président Bachar al Assad, l’allié privilégié de l’Iran.
La rivalité régionale entre l’Iran chiite et l’Arabie Saoudite sunnite est aussi patente en Irak, où Jubeir a appelé le gouvernement de Bagdad dirigé par les Chiites à entamer des réformes pour offrir droit au chapitre aux Sunnites dans les affaires du pays et en terminer avec « l’hégémonie de l’Iran ».
Riyad exprime aussi ses inquiétudes au sujet des concessions du Président Barack Hussein Obama à l’Iran, au cours des négociations nucléaires, en faisant allusion au fait que l’ancien plus grand allié ne contribue plus, au contraire, à restreindre les ambitions des Iraniens.
Pendant ce temps, au Yémen, les Nations Unies ont annoncé une trève humanitaire de six jours dans cette guerre, qui devait débuter le 10 juillet.
Un responsable saoudien a dit croire que cette pause « ne serait pas utile », en insistant sur le fait que les Houtis et leurs alliés n’ont montré aucune volonté à s’y conformer.
« Je pense que la coalition n’a reçu … aucune preuve d’engagement de l’autre camp », a mentionné ce responsable.
Pourtant, l’ONU prétend que son Secrétaire-Général Ban Ki Moon aurait reçu des garanties que les deux camps respecteraient cette trève.
Vendredi 10 juillet 2015 | Posté par WorldTribune
Adaptation : Marc Brzustowski.
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