L’APPEL DU COMBAT LES DEMANGE,

…MAIS IL Y A ENCORE LOIN DE LA COUPE AUX LEVRES….

Alors que les tensions entre l’Iran et les Etats-Unis s’intensifient, le Hezbollah se prépare à la guerre avec Israël

Les commandants du Hezbollah sur le terrain disent qu’ils se redéploient vers la frontière israélienne, prêts à se battre dans une conflagration dévastatrice.

EXCLUSIF

Joseph Barrak / Getty

BEYROUTH – Les routes tranquilles et sinueuses de l’intérieur montagneux du Liban sont loin des eaux soumises aux tensions du golfe Persique, où le président Donald Trump a déclaré que l’Amérique était parvenue à 10 minutes de la guerre avec l’Iran, il y a quelques semaines. Et où, a-t-il déclaré jeudi, les États-Unis ont abattu un drone iranien. Mais si jamais les combats commencent, ces collines et ces vallées proches de la frontière avec Israël seront rapidement sur les lignes de front. Et selon les commandants du Hezbollah, ce moment pourrait bientôt arriver.

Lorsque Trump a parlé de guerre, il s’agissait d’une guerre de canons et d’obus, au sens classique. Mais pour l’Iran et ses alliés, c’est la guerre économique de Trump avec ses sanctions suffocantes qui amène la région au bord du conflit armé. Les cibles du dollar transformé en arme meurtrière pâr Trump perçoivent de plus en plus le recours à des engagements militaires comme la seule réponse qui leur reste.

Ici au Liban, les commandants du Hezbollah sont de proches alliés et des clients de l’Iran – et ils sont également visés par les sanctions américaines. Ils préviennent que si la pression continue sur ces collines escarpées où le Parti de Dieu a mené des campagnes de guérilla sanglantes visant à mettre fin à 15 années d’occupation israélienne jusqu’en 2000 et à repousser une invasion israélienne en 2006, un nouveau cycle armé pourrait se produire.

Et cette fois, disent-ils, le combat sera beaucoup plus dévastateur.

Les forces du Hezbollah, endurcies par la guerre civile syrienne, ont commencé à se redéployer vers la frontière israélienne, non seulement au Liban, mais également en Syrie, du côté opposé du plateau du Golan libéré par Israël.

Les combattants du Hezbollah, qui ont parlé au Daily Beast, ont déclaré que leur organisation souffrait des sanctions et était prête à déclencher les hostilités – si et quand Téhéran le jugerait nécessaire.

«Les sanctions nous préparent maintenant à affronter le front israélien», déclare le «Commandant Samir», un officier du Hezbollah chargé de 800 combattants à la frontière libanaise avec Israël. Il refuse d’utiliser son vrai nom, car il n’est pas autorisé à parler aux médias. «Nous allons tirer le premier coup cette fois»[déclencher la guerre], dit-il.

« La pression peut effectivement consolider et motiver les supplétifs iraniens. ”

L’aile militaire du Hezbollah a radicalement changé depuis son entrée dans la guerre en Syrie en 2012 pour soutenir le régime d’Assad, transformant en une force de combat régionale l’organisation chiite inspirée par la révolution iranienne, que les États-Unis considèrent comme un groupe terroriste.

Lorsque Trump donne les raisons pour lesquelles il a renoncé à l’accord nucléaire avec l’Iran l’année dernière pour précipiter la crise actuelle, il cite le soutien de l’Iran aux milices qui étendent son pouvoir et son influence sur toute la région, tout comme l’intention des Etats-Unis de mettre fin à leur action, le Hezbollah étant leur cible principale.

Mais la pression peut effectivement consolider et motiver les supplétifs iraniens.

Le Hezbollah continue de se battre en Syrie tout en formant des milices alliées à l’Iran en Irak et au Yémen. Le commandant a déclaré que son organisation et l’Iran avaient dépassé leurs divergences avec les alliés palestiniens en Syrie, où ils se trouvaient des deux côtés de la révolution syrienne, transformée en une guerre sanglante régionale par procuration. L’Iran fournit à nouveau une formation et un soutien au Hamas et Jihad Islamique Palestinien.

Depuis son salon surplombant les vallées où il est devenu un ancien combattant, en tendant une embuscade à l’armée israélienne et en se fondant dans les collines environnantes, Samir dit que la prochaine guerre ne ressemblera en rien à la précédente.

Il souligne l’importance des positions du Hezbollah dans la partie du Golan contrôlée par les Syriens, lui permettant d’ouvrir un deuxième front contre Israël, et se vante des capacités des drones et des nouvelles armes anti-aériennes et anti-navales acquises en Syrie, en même temps que le groupe devenait une force de combat plus aguerrie.

«Notre souhait, avant la guerre en Syrie, était d’aller ouvrir un front dans le Golan mais le gouvernement syrien a défini une ligne rouge», a déclaré le commandant, décrivant les limites imposées par le régime d’Assad avant le conflit, sur l’activité du Hezbollah sur son territoire. « Maintenant, il n’y a plus de lignes rouges », dit-il.

Le commandant reconnaît qu’une nouvelle guerre entraînerait de graves dégâts en Israël et au Liban, mais estime que les sanctions qui paralysent l’économie iranienne et imposent une réduction importante du soutien financier apporté par l’Iran au Hezbollah, pourraient concrétiser ce scénario catastrophique.

Déjà, les salaires des combattants du Hezbollah ont été réduits de moitié, selon les trois combattants avec lesquels le Daily Beast s’est entretenu. Mais alors qu’ils souffrent économiquement, ils insistent pour que leur organisation se sente forte militairement.

«Les Iraniens ont dit : soit nous vendons tous du pétrole (les Arabes comme les Iraniens) soit personne n’ne vendrait», déclare d’un ton définitif le commandant Samir, décrivant les intérêts du Hezbollah au diapason de ceux de l’Iran. Comme les deux autres combattants qui ont parlé au Daily Beast, il décrit les préoccupations du Hezbollah comme plus régionales qu’intérieures au Liban, en devant répliquer aux actions des alliés des Américains au Moyen-Orient plutôt qu’en réagissant (comme une armée de défense) aux actions israéliennes sur le sol libanais.

« Si un missile frappe l’Iran, il sera traité comme si Israël l’avait fait », a déclaré le commandant.

Malgré la déstabilisation croissante de la région depuis le retrait des Etats-Unis de l’accord nucléaire iranien et le début des sanctions, le gouvernement Trump a affirmé que sa politique de « pression maximale » forcerait l’acquiescement de l’Iran.

Cependant, selon Ahmad Moussalli, professeur de sciences politiques et spécialiste des mouvements islamiques à l’Université américaine de Beyrouth, les contraintes financières imposées par Washington ont l’effet inverse.

« Cet axe se voit comme luttant pour son existence … L’Iran ne va pas s’asseoir, l’accepter comme ça vient et se laisser détruire de l’intérieur. ”
– Ahmad Moussali, Université américaine de Beyrouth

«On découvre que cet axe se voit comme luttant pour son existence», a déclaré Moussalli en se référant à l’Iran et à ses alliés et supplétifs régionaux. «Ils vont donc travailler ensemble et renforcer leur axe», a-t-il poursuivi, soulignant que le Hezbollah exerçait une influence politique manifeste au Liban, alors que ses alliés au Yémen et en Irak prenaient des mesures plus agressives.

« L’Iran ne va pas s’asseoir, accepter les choses et se détruire de l’intérieur », a déclaré Moussalli. «Et le seul moyen pour eux de réagir est de le faire militairement. Ils n’ont pas beaucoup d’autres options ». Il ne laisse aucun doute sur le fait que l’Iran est le pouvoir qui détermine les réponses régionales? plutôt que le Hezbollah ou tout autre supplétif agissant de sa propre initiative.

L’éruption de bombardements entre Israël et Gaza avant les élections israéliennes de mai a fourni quelques exemples instructifs de changement de tactique. Le commandant Samir a souligné que le Jihad islamique avait menacé de lancer des missiles sur la ville de Haïfa, dans le nord d’Israël. La menace constituait un changement marqué par rapport à la rhétorique récente de la faction islamiste palestinienne qui avait précédemment adopté publiquement la position du «maintien du calme pour obtenir le calme en retour», terme utilisé par l’armée israélienne pour décrire son intention supposée de ne pas initier d’hostilité armée. «C’était un message de notre part et de l’Iran», se vante-t-il, en mettant en exergue la capacité de tirer sur Israël depuis le sud ou le nord, tout en affirmant que le choix de le faire ou non incombe à Téhéran. « Le Jihad islamique ne tire jamais sans avoir appelé les Iraniens auparavant. »

«Assir», un combattant aguerri du Hezbollah en Syrie est de retour au Liban après des années de tournées sanglantes dans une guerre sans fin. Il prend un nom de guerre car les combattants du Hezbollah ne sont généralement pas autorisés à parler aux médias. Lors de notre rencontre à Beyrouth, il dit que, comme les nombreux combattants qui reviennent au Liban alors qu’Assad consolide le contrôle d’une grande partie de la Syrie, il n’est pas démobilisé mais plutôt redéployé au sud de la frontière israélienne.

« Il y a des unités [du Hezbollah] en Syrie mais beaucoup retournent au Liban ou dans le Golan. Des milliers sont revenus. ”
– Assir, ancien combattant du Hezbollah

«Les personnes qui terminent leur mission en Syrie se rendent dans le sud», a déclaré Assir, expliquant comment ses camarades et lui ont été affectés à de nouveaux postes depuis le début des tensions dans le Golfe. «Il y a des unités en Syrie mais beaucoup retournent au Liban ou dans le Golan. Des milliers sont revenus.  »

Le succès militaire en Syrie a renforcé la confiance d’Assir et ce dernier a souligné que les tensions dans le détroit d’Ormuz étaient la source du prochain conflit avec Israël. «Les commandants se demandent : s’il y a une étincelle à Ormuz, elle pourrait en être une, également au Liban», évoque Assir.

Cependant, Moussalli entrevoit la perspective d’une guerre avec Israël, alors que si celle-ci se profile, elle n’est probablement pas imminente. Il doute que le Hezbollah soit impatient de faire la guerre en ce moment. Il dit qu’actuellement l’Iran se concentre principalement sur les interventions dans la région du Golfe et en Irak.

«La Syrie et le Liban seront engagés dans la guerre une fois que l’Europe ou l’Iran se seront complètement retirés de l’accord nucléaire», a déclaré Moussalli, affirmant que la guerre avec Israël était encore loin. « Le problème avec Israël est assez important », a-t-il poursuivi, évoquant les coûts de la guerre de 2006. «Alors, oui, il y a une pression, il y a une possibilité de guerre mais je ne pense pas que ce soit proche», dit-il, estimant que si les sanctions sont levées, la tension le sera également. Mais, « sont-ils prêts [pour la guerre]? », Ajoute-t-il en se référant au Hezbollah. « Oui, ils le sont. »

La deuxième guerre du Liban a éclaté à la suite du kidnapping, par le Hezbollah, de deux soldats israéliens, et de la mort de trois autres lors d’un raid transfrontalier en juillet 2006, puis qu’Israël se soit vengé par un tir d’artillerie massif et un bombardement aérien du Liban. Le Hezbollah a, à son tour, tiré des roquettes sur les villes du nord d’Israël et Israël a lancé une invasion terrestre, quelques semaines plus tard. Le résultat a été la démolition de larges bandes du Liban, pulvérisées par des jets israéliens, tandis que les soldats israéliens se sont retrouvés dans un bourbier ingagnable et ont été diplomatiquement contraints de se retirer d’un pays, pour la deuxième fois en moins de dix ans. À la fin des combats, 1 200 Libanais – essentiellement des miliciens du Hezbollah (environ 550 à 600), 45 civils israéliens et 120 soldats avaient été tués. Plus d’un million de personnes au Liban, soit un quart de la population à l’époque, ont été déplacées et, bien qu’il n’y ait pas de chiffres officiels concernant les victimes du Hezbollah, l’ONU lui-même estime qu’au moins 500 des tués libanais étaient des hommes du Hezbollah.

«Le Hezbollah et l’Iran ont rappelé au monde à quel point une guerre pouvait être grave. ”
– Ayman, un commandant du Hezbollah

Le « Commandant Ayman », un officier du Hezbollah actuellement basé à Beyrouth , fait écho à l’évaluation de Moussalli d’une marche plus lente vers le carnage et d’un conflit israélo-libanais plus dévastateur que celui du passé, alors qu’il supervise également les unités combattantes en Syrie.

«Les Américains connaissent le type de combattants qui évoluent dans nos rangs. Le Hezbollah et l’Iran ont donc rappelé au monde à quel point une guerre pouvait être destructrice», note Ayman . Tout en confirmant qu’il existe une ligne rouge stricte autour de toute attaque contre l’Iran, il maintient qu’il existe un fort désir d’éviter la guerre, suggérant que le discours bavard d’un conflit imminent avec Israël est conçu pour convaincre les États-Unis d’abandonner leur stratégie actuelle.

Israël ne semble pas non plus très intéressé par le conflit avec le Liban pour le moment. Tandis que Netanyahu a poursuivi une politique de frappe contre l’Iran et contre le Hezbollah en Syrie, il a évité une autre guerre au Liban. Même lorsque les tunnels du Hezbollah à destination d’Israël ont été démasqués en janvier, aucune action n’a été menée contre le Liban (excepté la destruction des tunnels).

Contrairement aux guerres israéliennes à Gaza, qui ont entraîné de faibles coûts pour les soldats et les civils israéliens et ont poussé l’électorat vers Netanyahu, les guerres au Liban ont entraîné des coûts militaires et civils importants pour Israël, faisant souvent que  l’électorat se retourne contre le gouvernement qui menait cette guerre.

Lorsqu’on lui a demandé si Netanyahu pensait que les sanctions américaines qu’il a activement encouragées pourraient déclencher un conflit avec le Hezbollah, le bureau du Premier ministre a officiellement refusé de commenter. L’armée israélienne a également refusé de commenter le niveau actuel de tension sur sa frontière libanaise ou si son niveau d’alerte avait changé depuis que l’Iran a réagi aux sanctions, affirmant que «c‘est un problème trop complexe à expliquer au téléphone ou dans une conversation téléphonique».

Pendant ce temps, les sanctions et la rhétorique continuent de dégénérer.

Après l’annonce, par le département du Trésor américain mardi dernier, de nouvelles sanctions à l’encontre des membres du Hezbollah au parlement libanais, des menaces d’anéantissement réciproque ont été lancées entre le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah et le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu (qui, ce n’est pas une coïncidence) lutte pour se faire réélire).

Dans un discours prononcé vendredi dernier à l’occasion du 13eme anniversaire de la guerre de 2006 avec Israël, Nasrallah s’est vanté du renforcement de ses capacités militaires et a menacé qu’une nouvelle guerre «amènerait Israël au bord de l’extinction». Netanyahu a répondu dimanche en menaçant de traiter le Liban et le Hezbollah «par un coup militaire écrasant» si le Hezbollah attaque.

Lundi, les signataires européens du plan d’action global commun, connu sous le nom d’accord sur le nucléaire iranien, se sont réunis à Bruxelles pour tenter de sauver l’accord dont les États-Unis sont sortis en 2018. Les Européens espèrent trouver des incitations qui encourageront l’Iran à rester dans le deal.

Lors de son allocution, Nasrallah a affirmé qu’il n’avait pas l’intention de déclencher une guerre avec Israël. Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a réitéré ces sentiments lors d’une interview accordée mercredi à New York à CNN, où Zarif a déclaré que l’Iran ne déclencherait pas de guerre mais se défendrait.

La destruction du Liban par un nouveau conflit entre le Hezbollah et Israël amènerait Moussalli à le désigner comme une « guerre de folie ». Si les intentions exactes du Hezbollah ne sont pas claires, la frontière entre Israël et le Liban était beaucoup plus calme avant que les sanctions américaines n’imposent à l’Iran et ses alliés. cette course vers une possible collision frontale.

Même si le Hezbollah et Israël ne veulent pas commencer à se tirer dessus dès à présent, cela semble de plus en plus être une décision déterminée par la politique de Washington et par la manière dont Téhéran y réagit. Après tout, selon Trump, il y a quelques semaines, cela ressemblait à une guerre – une guerre susceptible de s’étendre du Golfe à la Méditerranée – alors qu’il en a interrompu le cours, seulement 10 minutes avant qu’elle n’explose.

 

 

thedailybeast.com

Commentaire : l’intention est clairement de dire que la région était moins dangereuse avant le retrait de Trump de l’accord nucléaire. A la limite, implicitement, que  le précédent président, Obama protégeait mieux les « intérêts d’Israël », et qu’il aurait juste suffit d’apprendre à vivre avec un Iran nucléaire et expansionniste : au Yémen, en Irak, au Liban et ailleurs… Comme si la prise de risque calculé ne faisait pas partie de l’équation…

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Bonaparte

La seule chose qui m’attriste dans toutes ces guerres c’est la mort de ces soldats la plupart âgés à peine d’une vingtaine d’années .

Shelomo

Il faut arrêter de fantasmer l’Iran un grand pays géographiquement parlant et une population de plus de 80 millions ultra nationalistes, s’il devait avoir un conflit avec Israël il faudra probablement y utiliser des armes dont on soupçonne l’existence ou d’a plus secrètes. Israël ne pourra pas se confronter à cette masse humaine et n’aura d’autre choix, les autres marionnettes Hezbollah, Hamas etc seront balayés sans état d’âme

Benjamin

Que D… protège nos enfants, que HaChem protège son peuple « Amin »

Bilou

Très beau souhait. Mais pourquoi protégerait-il plus son peuple d’aujourd’hui qu’il ne l’a fait sous Hitler? Dieu a crée tous les peuples, il ne favorise que ceux qui se sont pris en main le plus intelligemment

Yes

Je n’ai pas compris: c »est le hezbollah qui décide si le Liban entre en guerre ou son gouvernement ? Moi qui croyait que le hezbollah était simplement un honorable parti politique de l’échiquier libanais…. Et ça ne choque personne en Europe !

ixiane

ils ont tous la tremblote en Europe !!!! les usines de couches prennent de l’essor !

Bonaparte

Comme toujours les arabes se transforement en moulins à paroles essayant de se persuader qu’ils sont les plus forts .

Les israéliens ne parlent pas mais réfléchissent et se préparent :

Les plans sont prêts depuis longtemps et sont dévastateurs .

ixiane

Et la pauvre « Fronce » ira au secours du LIBAN !!!

Damran

@ Ixiane,
Difficile d’envisager une intervention de la France au Liban.
Il y a trop de monde surplace et la situation est plus compliquée qu’avant.
Comme d’habitude, les Roquets d’Orsay vont faire beaucoup de vent et donner leurs leçons de droit international qui a bon dos.
Qui s’intéresse encore à ces gesticulateurs qui laissent la France plonger vers son implosion mais qui préfèrent jouer aux gros bras dans un monde devenu trop grand pour eux…

Damran

Il est tout de même renversant de voir que le Liban n’a plus d’autorité et que c’est une milice terroriste qui décide de la guerre et de l’avenir de ce pays.
Le Liban a toujours été défendu férocement par la Françe, mais apparemment, la donneuse de leçons préfère consacrer ses vindictes contre Israel, via le Roquet d’Orsay du consulat de France à Jérusalem qui s’étouffe de rage en réclamant l’arrêt immédiat des destructions de constructions illégales, contraires « au droit international » selon une formule usée jusqu’à la corde.

L’Iran est au bord de l’implosion économique et prêt à tout pour s’en sortir, le vrai piège est de rentrer dans son jeu et d’engager des négociations qui signifieront qu’Israel se retrouvera seul face à un ennemi qui cherche à le détruire et ne cache pas ses intentions ignorées par les collabos capitulards de l’UE, Françe en tête, qui veulent absolument sauver leurs investissements sérieusement menacés après le retrait de Trump de l’accord voulu et signé parle calamiteux Obama..