La retenue de l’Iran face aux attaques israéliennes pourrait changer en un clin d’oeil
Le régime iranien est préoccupé par les manifestants chez lui, en Irak et au Liban, qui menacent l’hégémonie de la République et exigent un changement de régime, mettant ainsi en péril sa grande stratégie du Moyen-Orient.
Seuls les citoyens d’Israël continuent d’être surpris chaque fois qu’une frappe à la roquette vient de Syrie.
Ces attaques résultent généralement d’un événement ou d’une suite d’événements qui n’avaient jamais été signalés auparavant : une personne a tué une autre personne ou a bombardé quelque chose.
La cible touchée cherche à se venger et l’auteur du coup précédent est sur le point de se faire tirer dessus.
Il serait donc raisonnable de supposer, par conséquent, que Tsahal était moins surprise par les événements survenus du jour au lendemain, lorsque Israël a frappé des dizaines de cibles iraniennes en Syrie, faisant des dizaines de morts (23 selon les estimations, dont 2 civils).
Les opérateurs du système de défense antimissile Dôme de Fer, qui ont intercepté les quatre roquettes tirées depuis la Syrie dans les airs au-dessus du Golan, n’ont pas été pris au dépourvu, ni déployés sans raison valable dans la région.
Au cours des derniers mois, Israël a appris que le silence était propice à son succès continu et qu’il était recommandé de moins plaisanter ouvertement.
Le silence d’Israël n’indique pas l’inaction ni la tranquillité. En coulisse, il se passe beaucoup de choses.
Les événements pourraient dégénérer et nous pourrions nous réveiller un matin pour constater que notre frontière avec la Syrie est devenue un champ de bataille.
Pourtant, Tsahal ne serait pas surpris. En fait, les militaires auraient une très bonne idée de la raison pour laquelle les choses ont pris une telle tournure pour déboucher sur le pire.
Le fait que la défense ait annoncé qu’il levait toute restriction sur la vie quotidienne des civils le long de la frontière, immédiatement après l’interception des roquettes syriennes mercredi, indique que les responsables estiment que les Iraniens ne sont pas intéressés par une campagne militaire vaste et coûteuse contre Israël, qui est sûre de leur coûter cher en vies humaines et en ressources.
L’Iran est impliqué dans de nombreuses crises dans son pays, en Irak et au Liban. Israël ne figure pas sur sa liste des grandes priorités.
Le régime de la République islamique est préoccupé par le maintien du statu quo pro-iranien établi dans ces différents pays et à domicile, à grands frais et avec beaucoup d’efforts.
Le tollé général grandissant en Irak, qui réclame le renversement du gouvernement pro-iranien et l’examen par le menu de l’influence de l’Iran sur ce pays, menace toute la stratégie de l’Iran pour le Moyen-Orient.
L’Iran devra très probablement utiliser la force en Irak et pourrait même devoir affecter des forces chiites loin de la Syrie pour le faire. Ce seraient les mêmes forces que celles qui avaient été envoyées au départ pour menacer Israël.
Si l’Iraq tombe, ce ne sera pas seulement un actif financier essentiel, mais aussi le couloir terrestre vital reliant l’Iran à la Syrie et, de là, aux ports libanais bordant la Méditerranée.
Si cela se produisait, l’Iran ne pourrait plus menacer Israël depuis la Syrie, le Liban et la bande de Gaza.
En revenant sur la situation intérieure de l’Iran, les manifestations violentes se poursuivent, tandis que la crise économique a déjà entraîné une perte de 10% de la richesse du pays.
Israël reste un rival acharné du régime, mais une confrontation peut attendre.
Même dans ce cas, la force Qods dirigée par Qasem Soleimani peut toujours inverser la tendance et la réorienter vers un conflit direct.
Si ses hommes d’Al Qud continuent de transporter des systèmes d’armes révolutionnaires, Israël attaquera.
Si la République islamique décidait de riposter avec plus de quatre roquettes sur le plateau du Golan et de cibler des avoirs stratégiques au centre du pays, elle risquerait un conflit régional.
Un tel scénario est possible à tout moment et surprendra sûrement les habitants du côté israélien du Golan. Mais sans doute pas l’armée israélienne.
Alex Fishman
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Ne jamais sous estimer l’adversaire mais rester silencieux et vigilant. comme pour la guerre des six jours. Il faut tout faire pour désagréger les satellites de l’Iran et l’Irak serait le premier maillon .
C’est la meilleure arme de Tsahal avec la surprise d’intervention
TSAHAL N’ATTEND QU’UNE CHOSE,QUE L’IRAN LES ATTAQUE ET ALORS LA,JE PENS QUE L’IRAN RETOURNERA A L’AGE DE PIERRE ET NOUS SERONS TRANQUILLES POUR UN BON MOMENT !!!!
Si l’iran se risquait à exporter sa débâcle intérieure en attaquant Israël, le plus dérageant pour son allié qu’est la France avec son joli Quai serait d’essayer de se faire tout petit avec l’Arabie Séoudite qui de facto sera devenu l’allié d’Israel. Et là, débâcle de cette politique « visionnaire »des amis des ayatollahs.
Ce serait plutôt…Ysraël qui se serait retenu de frapper l’Iran jusqu’à présent, mais aurait oblitéré les métastases de ce dernier.
Remettons tout dans l’ordre :
Le bras armé d’Ysraël n’attend qu’un faux pas, même hasardeux, même accidentel, même raté, ayant visé directement Ysraël et provenant sans ambiguïté du QG iranien pour traiter la menace, médicalement.
Comme la maladie d’Alzheimer, dont les barrières hermétiques du cerveau ont été franchies pour porter le traitement, les barrières iraniennes seront elles aussi franchies pour porter le « traitement curatif « .
En fait, on attend le bon prétexte.
L’ âge de Paul ou de Pierre est évoqué…
La retenue de l’Iran est proportionnelle à leur peur des représailles de Tsahal..