
La lutte pour l’érosion de la souveraineté israélienne [juive] à Jérusalem est menée simultanément depuis Ankara et Gaza.
Une coalition informelle du Hamas et des Frères musulmans opère presque ouvertement dans la capitale israélienne, sous les auspices du président turc Erdogan.
Le Hamas n’a pas abandonné. L’insistance d’Israël à organiser la marche des drapeaux, bien que sous un contour différent, n’enlèvera pas le Hamas de l’arbre sur lequel il a grimpé.
Cette organisation terroriste tente depuis six semaines de se positionner comme un acteur clé de la lutte autour de Jérusalem et d’al-Aqsa. Elle a envoyé des milliers de ses hommes, en collaboration avec des membres de la faction nord illégale du Mouvement islamique en Israël, pour tenter de «conquérir» le Mont du Temple. Ses hommes ont expulsé le mufti de Jérusalem de l’Autorité palestinienne, le cheikh Muhammad Hussein, de la mosquée Al-Aqsa au milieu du sermon de vendredi, et ont même osé lui faire face, l’appelant « le chien de l’Autorité palestinienne », explosant à la louange de Muhammad Daf.
Bien que le Premier ministre Bennett ait réussi son premier test dans ses fonctions, il entendra sûrement par les responsables de la sécurité avec lesquels il s’entretient ces jours-ci ‒ que la présence du Hamas à Jérusalem est trompeuse et que l’histoire n’est pas terminée, chapeau idéologique des Frères musulmans et sous le chapeau pratique, du mouvement islamique israélien à deux factions ‒ le sud et le nord, sur ces deux larges chapeaux se trouve le parrainage d’Erdogan de Turquie, qui se voit comme le patron des Frères musulmans dans le monde en général et en Israël et Jérusalem en particulier.

Cette coalition informelle s’est illustrée il y a quelques semaines seulement lors d’une visite des dirigeants de la faction sud, dont Mansour Abbas, dans une tente de protestation installée dans le village de Cana, à la suite de l’arrestation et de la poursuite en justice de Cheikh Kamal Khatib, le chef adjoint de la faction du nord. Le drapeau turc était également déployé dans la tente. Khatib est accusé d’avoir encouragé le terrorisme et la violence dans le contexte des événements de Jaffa, de Lod et du mont du Temple, et d’avoir loué les émeutiers de 1908 qui ont assassiné des Juifs.
La coalition du Hamas et les Frères musulmans à Jérusalem ont également manifesté lors d’une visite de Cheikh Akram Sabri aux dirigeants de RA’AM et de la faction sud au début de l’année dernière. Le Hamas et la faction nord Sabri, avec un record de soutien indirect pour attentats suicides, a été expulsé de la montagne à plusieurs reprises pour incitation et propos extrémistes, ancien député au nom du parti Ibrahim Hijazi et autres.
Si Israël veut ramener le Hamas-Jérusalem à ses dimensions naturelles et le retirer du jeu sur le Mont du Temple, il doit concentrer son action juridique, policière et administrative contre la coalition Hamas dans la ville, la Galilée, le Triangle et le Néguev. Mais maintenant, cela est devenu plus compliqué, car les membres de la RA’AM, qui sont également affiliés à cette coalition, prennent de l’espace autour du cabinet et de la nouvelle coalition ‒ et blanchissent indirectement partiellement les activités des personnalités du Hamas à Jérusalem sur la question d’al-Aqsa et le Mont du Temple.
Un autre acte qui doit être respecté est la préservation de la libre circulation des Juifs sur la rue Hagaï, la route du Mur occidental [Kotel], et en fait l’axe parallèle au Mur occidental le long de ses 488 mètres, même les chemins qui ont été engloutis au fil des ans entre les maisons du quartier musulman.
Dans les circonstances, la renonciation à la marche d’hier dans la rue Hagaï était compréhensible, mais ne doit pas devenir une habitude. Les Juifs vivent également dans la rue Hagaï et abritent des établissements d’enseignement, des Yéchivot et des institutions de la Torah et de ‘Hessed. Cette route est fréquentée par de nombreux touristes et visiteurs juifs, et en son centre se trouve également le « Petit Mur des Lamentations ». Tout cela doit continuer et se développer, même après le retrait temporaire de ce Mardi.
JForum ‒ Israel Hayom
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Voilà un bon moment que le sultan d’Istanbul fait chier Israël dans tous les domaines.
Ses interminables interventions dans tous les secteurs de Gaza et Jérusalem sont connues de tous, les preuves ne manquent pas.
Pour quelles raisons Israël ne le « recadre » pas ?
L’économie turque est en très mauvais état, il suffirait d’une cyberattaque bien ajustée pour lui mettre un gnon dans la gueule qui le fera taire pendant un moment…