La Liste de Schindler de Steven Spielberg (1994)

C’est à la fois une séance de cinéma et une séance de rattrapage pour tous les jeunes qui se sentent de moins en moins concernés par la lutte contre l’antisémitisme. À l’occasion de ses 25 ans, le film « La liste de Schindler » va ressortir dans les salles obscures à partir de mercredi 13 mars.

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Cette semaine a eu lieu une projection en avant-première de « La liste de Schindler », remasterisé pour l’occasion de l’anniversaire de ses 25 ans.

Ce film de Steven Spielberg, primé 7 fois aux Oscars, raconte la descente aux enfers des Juifs de Cracovie, en Pologne, dont plus d’un millier seront sauvés par leur chef d’entreprise : Oskar Schindler et sa fameuse liste.

Le public : 400 collégiens et lycéens de la région Marseillaise. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette projection a été utile pour de nombreux élèves, et notamment ceux un peu « déconnectés » de la réalité glaçante de la Shoah.

En début de séance, le réalisateur américain Steven Spielberg rappelle, dans un message inédit, que ce film montre que l’Homme est capable du pire comme du meilleur. Sur l’écran, en noir et blanc, Liam Neeson campe un Oskar Schindler ambigu, membre du parti nazi, mais tellement horrifié par les exactions des SS qu’il va entreprendre de sauver ces ouvriers jusqu’à aller les chercher dans les camps de la mort.

Des réactions variées

Dans la salle, Marwan, 14 ans, découvre ce film pour la première fois, et tout ce processus, très rapide, entre les premières insultes antisémites et la solution finale. « Ce que je ne connaissais pas, c’était toutes les étapes avant d’aller au camp d’Auschwitz, les ghettos, tout ça… Ils étaient beaucoup dans le même train, ils ne respiraient quasiment pas, les conditions de transport étaient vraiment déplorables. »

Et pour lui comme pour les autres, ce rappel historique et humaniste va permettre d’éviter certains dérapages.

« On n’a pas les mêmes paroles avant de faire le programme d’Histoire. Moi par exemple, avant, je pouvais dire ‘Je suis un partisan d’Hitler’ en rigolant. Mais maintenant, en sachant ce qu’il a fait, ce qui est arrivé aux Juifs, je ne pourrai pas le faire. Donc, selon moi, c’est bien de se remémorer tout ça », explique le jeune garçon.

« C’est trash », « c’est très étonnant et très réaliste », « je pense que c’est important de sensibiliser » sur ce sujet…

Les jeunes spectateurs ont été secoués par cette projection et les réactions sont diverses. « Je pense que c’est important d’apprendre aux gens ce qu’il s’est passé (…) Ça peut peut-être aider à ce que ça ne se reproduise pas« , déclare une élève.

Un film vieux de 25 ans, plus efficace qu’un cours d’Histoire ?

Pour intégrer l’Histoire, c’est un tout : il y a les cours, ou encore la visite du Camp des Milles, à Aix-en-Provence, où ils peuvent mieux se rendre compte de l’horreur de cette époque. Et puis il y a ce genre de film.

« Ce n’est pas comme entendre, tous dans une classe, où il y a l’information qui entre et qui sort. Là, on voit, on peut ressentir. Ce n’est pas pareil », explique une élève. « Ça permet de mieux se rendre compte, de mieux réaliser. Même si ce sont des images de fiction, ça a une portée plus forte. Surtout que l’on est dans une génération où les images ont beaucoup d’importance. C’est le plus d’un film », poursuit sa camarade.

Une remontée en puissance de l’antisémitisme

Selon une étude de CNN, un jeune sur cinq en Europe ne connaît pas ou très peu la Shoah. Ce qui laisse la porte ouverte à des idées dangereuses, selon Mme Bailleul, professeure d’histoire-géographie, qui a vraiment tenu à emmener ses élèves voir ce film.

« Je crois, et j’en suis même sûre : c’est lié au contexte actuel. On voit bien qu’il y a un retour de l’antisémitisme. J’ai des élèves qui ont peut-être du mal à s’approprier la réalité de ce qu’il s’est passé. Ils peuvent donc être détachés, non pas parce qu’ils sont antisémites ou racistes, mais parce que c’est loin de leur univers« .

À la sortie, beaucoup de jeunes retiennent aussi cette leçon de vie : même face à la barbarie organisée, il est toujours possible de résister et d’agir.

La rédaction de RTL

 

Des rescapés de la Shoah, sauvés par l’industriel allemand Oskar Schindler, et leurs enfants, se sont recueillis vendredi à Jérusalem sur sa tombe, la veille de la Journée internationale dédiée aux victimes de l’Holocauste.

Les visiteurs ont placé de petites pierres sur la tombe de Schindler dans le cimetière catholique-franciscain et ont récité des prières pour son âme.

Ensuite, ils ont organisé une petite cérémonie dans la salle voisine du musée de l’Holocauste où ils ont inauguré une plaque en mémoire d’Oskar Schindler.

Cet événement est particulièrement émouvant pour moi”, a déclaré Bronia Shkolnik, 86 ans, une survivante de l’Holocauste, lors de la cérémonie d’allumage des bougies.

 “Etre ici, dans l’Etat d’Israël, et rendre hommage à ceux qui ont sauvé tant de vies, cela ne peut être tenu pour acquis”, a-t-elle ajouté.

Décédé en 1974, Oskar Schindler fut enterré au cimetière catholique de Jérusalem, sur le Mont Sion, conformément à ses dernières volontés.

Pour préserver sa mémoire, la municipalité de Jérusalem, la Custodie de Terre sainte, et le ministère des Affaires de la Diaspora, se sont associés pour restaurer le site et ériger un monument commémoratif.

Oskar Schindler a sauvé durant la Shoah plus de 1 100 Juifs, hommes, femmes, personnes âgées et enfants, en les faisant travailler dans ses fabriques d’émail et de munitions. Il a été honoré du titre de “Juste parmi les nations”, par le Mémorial de Yad Vashem, le 18 juillet 1967.

Yaakov Tanenbaum 

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Jankel

Rassurez-vous ! si j’ose dire!? La plupart des Universitaires juifs US de haut rang se VANTANT de leur « Russité » absurde(!) ( Pollak et Ukrainiens Occupés par la Russie… mais certainement pas Russes!) avec qui j’ai parlé en 2003 ignoraient qui était l’Ataman Bogdan Chmielnitzki…
Espérez donc que dans trois siècles et demi; si vous avez des descendants???? ils ignoreront, et Hitler et Staline et Nasser et Khomeiny et tutti quanti…

Bonaparte

Des  » listes  » ……… nous avons les nôtres aujourd’hui .

On les connait et ils agissent en toute impunité .