L’Iran commande 150 avions de combat J-10 à la Chine, réplique du Lavi qui comportent des composants technologiques israéliens. 

L’Iran est sur le point de conclure une transaction avec la Chine, pour l’achat de l’avion de combat multifonction Chengdu J-10, connu en Occident sous le nom de « Dragon Vigoureux », selon un rapport exclusif des sources de renseignements militaires de Debkafile. Pékin a accepté de vendre 150 de ces appareils hautement sophistiqués.

Alors que le J-10 chinois est comparable au F-16 américain, nos sources révèlent que c’est virtuellement une réplique du Lavi, le super avion de combat développé par les Industries Aérospatiales d’Israël dans la seconde moitié des années 1980. Israël a vendu sa technologie à la Chine, à la suite de l’exigence de Washington qu’Israël interrompe la production du Lavi. Les Etats-Unis avaient aussi fait objection à la vente des technologies d’avionique du Lavi, en affirmant qu’il comportait aussi des composants américains.

L’avion chinois se présente sous deux versions différentes : le monoplace multifonction J-10A et le biplace J-10B, qui sert à l’entraînement, dans le cadre d’appui aérien à des assauts terrestres et pour la guerre électronique.

L’Iran a, en outre, soupesé l’achat à Pékin de 250 avions de combat supérieurs,  des Sukhoi-Su-30MK1 multirole twinjet, connus en Occident sous le nom de Flanker-H.

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Mercredi 29 juillet, un Su-30MK1 de l’azrmée de l’air indienne a pris part pour la première fois à des manoeuvres aériennes britanniques, « Raimbow », où il a mené des duels aériens avec l’avion de combat Typhoon.

On a découvert que le Flanker sophistiqué a une carence importante. Pour transporter 8 tonnes de missiles, il doit utiliser ses deux moteurs  AL-31FP et la transition du fonctionnement d’un seul à deux – et l’inverse- provoque souvent des défaillances de moteur.

L’Air force indienne a mentionné trois de ces dysfonctionnements en moins d’unmois, autant qu’une autre carence : le temps nécessaire pour la mise en service de l’appareil est trop long. Conséquence, il n’y a que la moitié de la flotte indienne qui puisse être en l’air en même temps. .

En cas de confrontation, l’aviation militaire iranienne pourrait découvrir qu’à cause de ces inconvénients, le Su-30MK1 chinois est surpassé par ses homologues américains et européens, en service dans les armées de l’air israélienne, saoudienne et émiratie.

Le 22 juillet, Debkafile révélait que Moscou et Téhéran avaient conclu une transaction gigantesque en vue de l’acquisition d’une flotte de 100 avions IL78 MK1 (Midas) de ravitaillement en vol pour étendre la portée de ses avions de guerre jusqu’à 7.300 km et capables de ravitailler 6 à 8 avions en même temps.

Selon Debkafile : l’échelle des acquisitions iraniennes d’un coût de plusieurs millliards à la Chine et à la Russie – 550 avions de guerre en tout, jusqu’à présent – indique que la priorité absolue de dépense de l’Iran dès réception des fonds émargeant de la levée des sanctions est entièrement dédiée à bâtir une force aérienne flambant neuf.

DEBKAfile Reportage Exclusif 30 juillet 2015, 10:41 AM (IDT)

Adaptation : Marc Brzustowski.

 

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