Résultats définitifs des élections israéliennes: aucune voie claire vers une coalition

Le bloc pro-Netanyahou dispose de 52 sièges et le bloc anti-Netanyahou en a 57.

La Commission électorale centrale a publié jeudi soir les résultats définitifs du quatrième scrutin qui a eu lieu mardi, laissant à nouveau le Premier ministre et ses opposants politiques sans issue claire pour former un gouvernement de coalition.

Les partisans de M. Netanyahou disposent de 52 sièges tandis que les partis opposés au Premier ministre en ont 57.

Likoud : 30 sièges

Yesh Atid : 17 sièges

Shas : 9 sièges

Bleu Blanc : 8 sièges

Yamina : 7 sièges

Labour : 7 sièges

Judaïsme de la Torah : 7 sièges

Israël Beitenou : 7 sièges

Liste unifiée : 6 sièges

Sioniste religieux : 6 sièges

Nouvel Espoir : 6 sièges

Meretz : 6 sièges

Ra’am : 4 sièges

Le parti de droite Yamina (avec 7) et le parti islamiste Ra’am (avec 4), ne se sont engagés dans aucun des deux camps.

M. Netanyahou aurait besoin que les deux partis obtiennent une faible majorité, mais la coopération entre l’extrême droite et le parti Ra’am semble pratiquement impossible.

Pendant ce temps, une « coalition de changement » potentielle de Yesh Atid, Kakhol Lavan, Yamina, Yisrael Beitenu, le parti travailliste, Nouvel Espoir et Meretz aurait 58 voix, et nécessite le soutien de Ra’am ou de la Liste commune.

Les résultats officiels seront présentés au président Reuven Rivlin mercredi prochain.

i24NEWS dernière modification 25 mars 2021, 20:03

Toujours pas de vainqueur clair aux élections israéliennes

C’est à nouveau le Balagan ! Aucun bloc ne se distingue. Le pro-Bibi 52, l’anti-Bibi 56. Pas la majorité des 61 députés nécessaires pour prétendre former le prochain gouvernement.
Les deux camps vont donc devoir trouver des appuis. Cette fois pas un faiseur de roi mais deux. Naftali Bennett, le leader de Yemina, 7 mandats. Et Mansour Abbas, chef de la faction islamiste Ra’am, 4 sièges. Les candidats au poste de 1er ministre vont devoir se battre pour glaner sa voix.
C’est à Netanyahu cependant que le président Reuven Rivlin devrait confier la tâche de former le gouvernement, qui n’aura cependant pas une majorité de recommandations.
Le mandat pourrait aussi aller à Yair Lapid, chef du Yesh Atid, la seconde formation politique du pays. Il aura plus de recommandations. Meretz, travaillistes, Israël Betenou, et certainement Kachol Lavan et la nouvelle Espérance. Et le soutien de la liste arabe unie. Mais il ne devrait réclamer le mandat de former le gouvernement que s’il est absolument sûr de réussir. Moins tangible qu’il la confie à Bennett car celui-ci devrait s’allier à des partis très loin de lui au niveau idéologique, Calendrier…résultats définitifs présentés au président Reuven Rivlin maximum le 31 mars. Il consultera alors les dirigeants des formations éligibles pour connaître celui qu’ils recommandent pour être le prochain 1er ministre.
Le 7 avril, il annoncera à qui il confie la tâche de former le prochain gouvernement, qui aura alors 28 jours pour ce faire, soit jusqu’au 5 mai. S’il échoue ? Le président peut lui accorder encore 14 jours soit jusqu’à 19 mai. S’il échoue encore ? Le président aura trois jours pour consulter à nouveaux les leaders des partis et confiera alors la mission à un autre candidat qui aura lui aussi 28 jours pour réussir. Sans délai supplémentaire.
Autre solution pour tenter de former un gouvernement. Que la majorité des députés désignent dans une lettre commune adressée au président un candidat. Il aura alors 14 jours pour essayer. Si toutes ces tentatives sont vaines ? La Knesset sera à nouveau dissoute et retour aux urnes pour la 5ème fois. Save the date, ce sera le 1er septembre.
On en parle dans mon journal quotidien en direct d’Israël sur RadioJ à réécouter ici https://www.radioj.fr/…/le-journal-en-direct-disrael/
Nathalie Sosna-Ofir le 25.03.2021

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gerardnium

Le même cinema depuis 2 ans, une classe politique en dessous de tout, il faut quand la situation est critique comme aujourd’hui former un gouvernement d’union nationale. Les pseudo responsables politiques d’aujourd’hui devraient prendre exemple sur Menachem Bégin ou Rabin.
Mais Bibi, Lapid, Bennet et les autres n’ont pas les mêmes motivations que Bégin ou Rabin, pour nos élites d’aujourd’hui c’est en priorité l’intérêt personnel .

Marc A

Les politiques sont tous EGO