Jean Dujardin lors de l'avant-premiËre du film 'J'accuse' au cinÈma UGC de BrouckËre, ‡ Bruxelles

Jean Dujardin: ses confessions sur son enfance difficile

L’acteur très « choqué » par la gifle dont a été victime le président Emmanuel Macron

Jean Dujardin, qui incarnera au cinéma Nicolas Sarkozy dans le film Présidents, a réagi avec virulence à la gifle reçue par le président Emmanuel Macron le 8 juin dernier.

L’affaire date du mardi 8 juin dernier, mais fait toujours parler. Souvenez-vous, le président Emmanuel Macron était en déplacement dans la Drôme lorsqu’il s’est dirigé vers la foule, pour saluer les personnes venues le rencontrer. Mais soudain, un homme l’attrape par le bas et lui assène une gifle, tout en criant « Montjoie Saint Denis, à bas la Macronie ». L’auteur de l’acte, dénommé Damien, fut finalement condamné à dix-huit mois de prison dont quatorze avec sursis, ce qui revient à quatre mois ferme. Il a fait néanmoins appel des condamnations complémentaires, comme l’interdiction d’effectuer une fonction publique. Une attaque violente et inattendue qui a beaucoup choqué : Xavier Bertrand, l’ancien secrétaire général de l’UMP, a condamné « avec la plus grande fermeté ce geste inacceptable ». Bernard Cazeneuve, lui, avait dénoncé une « offense à notre démocratie » quand l’ancien président François Hollande jugeait « insupportable et intolérable » d’« agresser le président de la République ». Mais les politiques ne sont pas les seuls à avoir réagi : Jean Dujardin a également donné son avis très tranché sur cet acte.

L’acteur oscarisé sera en tête d’affiche du film Présidents, qui sortira en salles le 30 juin 2021. Au cours d’une interview dans le Journal du Dimanche ce dimanche 27 juin, il n’a pas hésité à envoyer du soutien au président de la République : « J’ai été très choqué », a-t-il ainsi commencé avant de développer : « Je ne supporte pas l’humiliation. J’ai connu ça. C’est une douleur qui colle et laisse des marques ». Jean Dujardin a ainsi subtilement fait référence à son enfance difficile, dont il a parlé récemment en dévoilant les blessures qui le suivent encore. Il disait en effet « se sentir à l’écart » : « Je me planquais, car je n’aimais pas la compétition : avant même un contrôle, je savais que j’allais perdre », a-t-il ainsi raconté, toujours dans le JDD.

Mis à l’écart : ses déchirantes confessions sur son enfance difficile

Jean Dujardin s’est confié sur la solitude dont il a souffert durant son enfance, dans les colonnes du Journal du Dimanche, en kiosque le dimanche 27 juin 2021. Des blessures qui ont forgé son caractère.

Jean Dujardin n’a pas toujours eu le bagout qu’on lui connait. Dans une interview au JDD, publiée le dimanche 27 juin 2021, l’acteur, qui joue un homme politique ressemblant à Nicolas Sarkozy dans le film Présidents d’Anne Fontaine, en salles à partir du 30 juin 2021, s’est confié sur les difficultés qu’il a rencontrées durant son enfance. Comme son personnage, il a pu se sentir seul. « Ces hommes isolés et souvent en circuit fermé, j’ai envie de les abîmer encore plus pour mieux les réparer. Sans doute parce qu’enfant je me suis senti à l’écart : d’abord à la maison, où j’étais le plus jeune, mais aussi à l’école, où on me répétait : ‘Vivons heureux, vivons caché, hein Dujardin !’ Je me planquais car je n’aimais pas la compétition : avant même un contrôle, je savais que j’allais perdre », a déclaré le compagnon de Nathalie Péchalat.

« J’ai été heureux le jour où je suis devenu un homme »
Une fois adulte, le comédien, défenseur de Roman Polanski, a pu s’épanouir : « À l’école, on ne pousse pas à réussir, on nous clone pour suivre un modèle. J’ai été heureux le jour où je suis devenu un homme et que j’ai pu choisir ma route. » Jean Dujardin n’est plus aussi réservé, mais il n’oublie pas l’enfant qu’il était.

Selon lui, si ce dernier le croisait aujourd’hui, il lui « sourirait et dirait : ‘On se connait bien.' » À l’ex d’Alexandra Lamy d’ajouter : « Ce sont nos névroses qui nous construisent. Je n’étais pas du tout rêveur et je n’aurais jamais imaginé être acteur. J’écrivais beaucoup de sketches, j’avais une vie parallèle très riche et peuplée de nombreux amis imaginaires. Le jour où je n’aurai plus cette part d’enfance, je ferai autre chose. Mais pour l’heure, je me sens encore très neuf ! » Ce n’est pas la première fois que le père de quatre enfants revient sur sa jeunesse. Le 1er mai 2021, il avait affirmé : « J’ai vécu une réelle solitude. J’ai aussi vécu l’humiliation… »

Jforum avec Voici.fr et Marion Chevallier  www.femmeactuelle.fr

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