Emily Demari : Résilience et Espoir au cœur de l’Adversité
Le 7 octobre 2023 restera gravé comme un jour de tragédie pour Emily Demari, une habitante de Kfar Gaza, victime d’une attaque brutale perpétrée par le Hamas. Après avoir été enlevée et avoir passé 455 jours en captivité, Emily a été libérée, marquant le début d’un difficile chemin de rétablissement et d’espoir. Son récit, empreint de courage, met en lumière l’horreur de son expérience et sa détermination à surmonter l’épreuve.
Une blessure marquante lors d’une attaque tragique
Ce jour-là, surnommé le « Sabbath noir », des terroristes ont fait irruption dans la maison d’Emily dans le quartier de Dor Tsir, un kibboutz de Kfar Gaza. Lors de cet assaut, les assaillants ont abattu son chien, Chocha, alors qu’elle le tenait dans ses bras pour tenter de le calmer. Une balle, fatale pour l’animal, a également gravement blessé la main d’Emily, entraînant la perte de deux doigts.
Malgré cette douleur physique et émotionnelle, Emily a su faire preuve d’une remarquable force d’âme. De retour chez elle, elle a partagé sur les réseaux sociaux un message poignant où elle exprime sa gratitude envers ses proches : « Je suis de retour à ma vie bien-aimée. Malgré tout, je ressens une immense joie d’être ici. » Elle a conclu son message avec un emoji symbolisant l’amour et la résilience, un clin d’œil à sa détermination.
Un quartier marqué par le drame
Le quartier de Dor Tsir a été le théâtre de violences inouïes ce jour-là. Sur les 37 habitants, 11 ont été assassinés et 7 kidnappés. Parmi ces derniers, Emily figure parmi les rares à avoir retrouvé la liberté. D’autres résidents restent encore captifs, alimentant l’angoisse et l’incertitude au sein de leurs familles.
Deux semaines après l’attaque, le quartier a été frappé par une autre tragédie : deux habitants qui avaient échappé aux terroristes, Alon Shmriz et Yot Haim, ont été tués par erreur par des tirs amis. Ces événements soulignent l’ampleur de la souffrance vécue par cette communauté.
Un message d’espoir et de solidarité
Malgré l’horreur de son expérience, Emily choisit de transmettre un message porteur d’espoir. Lors d’un appel vidéo avec son frère, elle a exhibé sa main blessée avec un sourire, témoignant de sa volonté de tourner la page.
Merav Leshem Gonen, une autre rescapée libérée avec Emily, a exprimé sur les réseaux sociaux sa gratitude et son espoir pour les captifs restants : « Il faudra du temps pour accepter cette réalité. Nous ne cesserons pas de nous battre pour les 94 personnes encore retenues.»
Un chemin vers la reconstruction
Aujourd’hui, Emily Demari incarne la résilience face à l’adversité. Son retour marque un pas vers la reconstruction personnelle et collective de sa communauté. Mais son histoire rappelle également la nécessité de poursuivre les efforts pour libérer les captifs restants et assurer la sécurité des populations vulnérables.
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Se lamenter sur le pogrom du 7 octobre 2023 est totalement inutile. Je sais que c’est difficile, surtout quand on a perdu des êtres chers, mais c’est la Réalité à accepter.
Beaucoup de gens ne croient pas que le mal existe, et que c’est simplement un mauvais jugement. Chez les Juifs, nous définissons la personne malveillante comme étant quelqu’un qui aime bien infliger de la douleur aux autres, et qui le fait d’une manière préméditée. Ces gens vicieux ne sont pas si minoritaires qu’on le croît. Le danger avec ces gens malveillants est qu’ils sont très malins. Ils portent des déguisements de personnalité tels que la jovialité, la gracieuseté et la gentillesse excessive, et ils ont le knack pour rassembler des supporters à leur cause. Plus impressionnant, ce sont des maîtres pour dire le gros mensonge. Quand ils sont attrapés dans leur malhonnêteté, ils prennent l’offensive et essaient de vous faire honte pour avoir questionné leur honnêteté, eux bien-sûr n’étant jamais coupables. Même les gens immoraux ont un semblant de conscience, mais chez les vicieux malveillants, le manque de conscience est le trait le plus saillant, surmontant leurs mots malicieux et leurs fausses gentillesses.
Les Juifs, à qui on a inculqué la Morale dès la petite enfance, ont tendance à rationaliser le mal quand ils le voient, et c’est ainsi qu’ils ont fini dans des endroits tels que les camps nazis. Des millions de Juifs, face à Hitler et aux antisémites délirants, se sont illusionnés à croire que la situation n’était pas si menaçante qu’elle le paraissait. Je peux comprendre combien il leur était difficile de saisir les horreurs qui les attendaient.
Les générations de Juifs nés dans le baby-boom de l’après-guerre, avaient clairement été mis au parfum de l’Holocauste, par leurs parents et grands-parents qui avaient vécu 39/45. Les nouvelles générations de jeunes Juifs de 20-30 ans, sont naïfs, et n’ont pas compris que, même en Israël, le droit de vivre doit être défendu bec et ongles. C’est une Réalité à accepter sans se lamenter. C’est la guerre, depuis des décennies, et la seule solution au problème est le déplacement forcé des populations gazaouies vers par exemple l’Indonésie comme le soutient le représentant de Trump en Israël.