Israël pourrait reprendre la guerre dans 10 jours si aucun accord n’est trouvé
La situation à Gaza est plus tendue que jamais, et les signaux d’alerte indiquent que, sans un accord rapide, de nouvelles hostilités pourraient éclater d’ici quelques jours. Les discussions visant à obtenir la libération des otages, au cœur de ce dossier complexe, semblent être au point mort, alors que les deux parties peinent à trouver un terrain d’entente.
Selon plusieurs responsables israéliens, l’absence de progrès dans les négociations pourrait pousser Israël à reprendre les opérations militaires dans un délai d’environ une semaine et demie, voire dix jours. Ce scénario, qui inquiète les observateurs de la région, fait peser une menace imminente sur une zone déjà marquée par des conflits récurrents.
Au centre de ces pourparlers se trouve la proposition élaborée par Steve Witkoff, envoyé américain mandaté pour faciliter le dialogue entre Israël et le Hamas. Le plan présenté prévoit, dans un premier temps, la libération de la moitié des otages vivants ainsi que la restitution simultanée de la moitié des corps. La seconde phase, programmée pour le 42e jour, consisterait en la remise du reste des otages et des corps, une démarche censée instaurer un cessez-le-feu durable. Cependant, cette proposition suscite des réactions contrastées et n’a pas permis d’aboutir à un consensus.
D’après des sources proches des négociations, le Hamas n’a pas exprimé de soutien explicite à l’initiative de Witkoff. Bien que certains indiquent que l’organisation est ouverte au dialogue, du point de vue israélien, le refus tacite du Hamas se traduit par un blocage qui complique toute avancée. Ce décalage dans les prises de position, entre une attitude officieuse de négociation et un rejet implicite du plan, ne fait qu’alimenter l’incertitude.
Par ailleurs, il est à noter que la venue de Steve Witkoff en Israël ne serait envisagée que lorsque des progrès significatifs seront réalisés. Pour l’instant, l’envoyé américain reste en attente, son déplacement étant conditionné par la perspective d’un accord concret. Cette situation reflète l’état d’impasse qui règne : chaque jour qui passe sans avancée renforce le risque d’une escalade militaire.
Au-delà du dossier des otages, d’autres options seraient à l’étude pour tenter de désamorcer le conflit. Certains responsables israéliens évoquent la possibilité que, même si le plan de Witkoff ne reçoit pas un accueil favorable, le Hamas puisse consentir à libérer des otages supplémentaires. En contrepartie, Israël pourrait envisager des concessions telles que la libération de certains prisonniers considérés comme terroristes, ou l’autorisation du passage de caravanes d’aide humanitaire dans la région. Toutefois, ces échanges demeurent conditionnés par de nombreuses interrogations, et le gouvernement israélien se trouve face au dilemme de déterminer quelles concessions seraient acceptables pour garantir un changement de dynamique.
Le ministre de la Défense israélien, Israel Katz, a récemment lancé un avertissement particulièrement sévère. Il a souligné qu’en l’absence d’une libération rapide et substantielle des otages, Israël n’hésiterait pas à fermer les accès à Gaza, notamment en interrompant l’approvisionnement en eau et en électricité. Selon Katz, une telle décision marquerait le déclenchement d’une réponse militaire d’une ampleur inédite, opposant l’armée israélienne à des tactiques que le Hamas n’aurait jamais affrontées auparavant. Ces propos traduisent la détermination d’Israël à ne laisser aucune marge de manœuvre face aux enjeux sécuritaires.
L’histoire de la région est malheureusement marquée par des cycles de négociations infructueuses suivies de nouveaux épisodes de violence. La complexité des enjeux, mêlant la libération d’otages, les revendications de chaque camp et les pressions internationales, rend toute solution pérenne extrêmement difficile à atteindre. Pour Israël, l’urgence de parvenir à un accord sur le dossier des otages est primordiale, car chaque jour d’impasse accroît le risque d’un retour aux combats, avec des conséquences potentiellement désastreuses pour la population civile.
Le climat de tension qui règne à Gaza est à un tournant décisif. L’impasse dans les négociations sur la libération des otages, combinée aux menaces explicites d’une reprise des hostilités, rend la situation explosive. Seul un compromis abouti, obtenu par un dialogue sincère et des concessions réciproques, pourra éviter l’escalade d’un conflit qui menace d’entraîner de lourdes répercussions dans toute la région. La communauté internationale observe avec inquiétude l’évolution des événements, espérant que la pression diplomatique permettra de prévenir un scénario d’affrontements à grande échelle.
Jforum.fr
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Le climat de tension n’est pas que sur gaza. Cela chauffe en Israël actuellement. Le chef du Shin beth, Ronen Bar, en prends plein le chapeau. Le chef des opérations de l’armée, Oded Beysiuk, est en train d’y passer. Les familles des victimes du 7/10 ont cherché à envahir la Knesset avec violence. Il y a des gens qui se suicident pour avoir perdu un proche le 7/10. La publication des enquêtes sur les manquements de l’armée le 7/10, n’arrange rien. Je pense que les Juifs ne sont pas de nature à se résigner devant l’injustice des crimes du 7/10. Comment pourraient-ils prier leur Dieu de Justice à la synagogue ? Je pense que si Trump et les dirigeants des pays arabes ne délocalisaient pas les 2,3 millions de gazaouis, les familles des victimes juives du 7/10 déclencheraient un bain de sang sur les civils de gaza. N’ont-ils pas cherché à bloquer le passage des camions d’aide humanitaire en plusieurs points? Ce n’est pas que Trump laisse à Netanyahou la liberté totale d’action, c’est que Netanyahou et Katz n’ont pas d’autre choix que de reprendre la guerre, sinon ce sont eux qui y passeront.
D’une manière ou d’une autre avec l’enquête sur le Samedi Noir, tout le monde y passera, militaires comme politiques et Bibi dans le lot…Chacun doit assumer sa part de responsabilité dans ce massacre hallucinant sur notre territoire où on est censé être en sécurité…
Je ne suis pas sur place, mais d’après les médias sérieux, je constate combien la plaie du pogrom du 7/10 reste béante et continue de saigner 17 mois après. Elle sera très difficile à cicatriser, voire impossible dans certains cas, aussi la guerre contre les arabes coupables va être de plus en plus violente, et on en voit l’extension depuis un an. Netanyahou et Katz n’ont pas d’autre choix que de reprendre la guerre contre les arabes, et il vaudra mieux délocaliser les 2,3 millions de gazaouis afin d’éviter un bain de sang.
Il y avait eu un relâchement avant le 7/10, et maintenant il y a une réaction de plus en plus violente en Israël même. La recherche de responsabilité est parfaitement logique et justifiée, mais j’impute la responsabilité du 7/10 aux militaires plutôt qu’aux politiques. Les politiques prennent des décisions stratégiques c’est sûr, mais si les militaires leur fournissent une information correcte. Vous pouvez être premier ministre libre de vos décisions, mais si en face de vous vous avez un général convainquant qui vous démontre rationnellement la Réalité des choses, vous n’êtes pas con et le suivez. Là où Netanyahou a été mauvais c’est qu’après le 7/10, il a maintenu en poste ces militaires inefficaces, n’ayant pas compris que la même cause du 7/10, le général inefficace, produira toujours le même effet, la défaite. Un perdant est toujours un perdant. Je ne cesse de répéter que Netanyahou n’a pas cherché à augmenter ses compétences en nature humaine. Mais heureusement on sent actuellement qu’on tire la chasse d’eau dans l’armée.
Pour la question d’être censé vivre en sécurité, je suis très dubitatif, parce qu’en tant que Juifs, la précarité, l’état d’incertitude ou d’insécurité persistante semble être notre lot, en Diaspora comme en Israël. Nous sommes constamment menacés pour notre religion, nos croyances, notre éthique, nos traditions, notre culture, mais aussi nos succès. Nous sommes toujours dénoncés collectivement pour n’importe qu’elle faute de tout Juif pris individuellement. Notre état de précarité peut être réel ou imaginaire, physique ou psychologique. Nous pouvons être attaqués pour une mort survenue il y aurait 2000 ans, à laquelle ni nous, ni nos parents, ni nos grands-parents n’ont pris part. Nous pouvons être assaillis et empêchés de suivre des cours, à cause de ce qu’il se passe à des milliers de km de nous. Nous pouvons être ostracisés dans notre état d’exilés, ou subir des campagnes de BDS quand nous sommes réunis dans notre État Juif. Ce qui est en jeu c’est notre continuité existentielle en tant que Juifs, physiquement, spirituellement ou culturellement. Voilà pourquoi je pense que nous ne devrions pas toujours mener une vie de précarité.
Pour que Israel soit enfin tranquille ainsi que le Monde, il faudra supprimer la pièce qui bloque éternellement la partie, et pour ce type de décision je n’en vous qu’un qui ait le cran de le faire, ou au moins d’impulser l’action : Trump
– bombarder l’Iran jusqu’à totale destruction.
Un moment cela va être nous ou eux.
La destruction de ce pays est d’ailleurs prophétique.
Soit ça soit on laisse tomber et on capitule
Et ça, c’est impossible.
Donc il faut préparer la bombe, je ne vois plus d’autre issue.
Ça n’est pas agréable à énoncer mais au vu du comportement antisemite mondial et de ce pays fou, laissez Israël tranquille ou vous y passerez tous !
En Diaspora, nous avons toujours été, et serons toujours dans la précarité, l’incertitude ou l’insécurité, parce que nous ne sommes pas chez-nous, malgré toutes les » émancipations ». Pinsker, Herzl, et d’autres, l’avaient parfaitement compris. En Israël, nous sommes certes chez-nous, mais de nombreux peuples de goyim, arabes et autres, ne supportent pas notre existence, à fortiori en tant que nation souveraine sur sa terre, même si nous sommes colonisés de squatters, à gaza, en Judée-Samarie, en Transjordanie, etc..Ce n’est pas un conflit territorial mais religieux. Notre existence même, les fait douter de leur foi islamique, aussi ils ne pourront jamais accepter un état juif, sinon contraints et forcés.
Pour l’iran, les mollahs islamiques veulent asseoir leur hégémonie et même domination sur tout le Moyen-Orient. Nous sommes clairement en guerre contre ce pays depuis plus de 40 ans. L’efficacité d’un bombardement des sites nucléaires iraniens est douteuse, car ces sites sont enfouis profondément et à distance des puits d’entrée, et de toutes manières ce ne serait qu’une solution temporaire. Seule la guerre totale contre l’iran pourrait régler le problème. Mais Israël n’a pas les moyens de l’Amérique pour l’Afghanistan ou l’Irak. Aussi, je doute que l’État Juif puisse régler ce problème, seul. Et pourtant le temps semble presser, car l’iran est déjà créditée de 6 bombes atomiques ?