Israël confronte l’Égypte au sujet d’une violation « majeure » du traité de paix

par Ariel Kahana

Israël a contacté l’Égypte et les États-Unis pour leur demander de commencer le démantèlement des infrastructures militaires construites par l’armée égyptienne dans le Sinaï, en violation de l’accord de paix entre les deux pays. Un haut responsable de la sécurité a qualifié les actions égyptiennes de « violation majeure » de l’annexe de sécurité lors d’un entretien avec des journalistes.

Le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi s’exprime lors d’une conférence de presse (Reuters / Mohamed Nureldin Abdallah)

Le responsable a expliqué que l’entrée de forces militaires dans le Sinaï au-delà des quotas convenus dans l’annexe militaire des accords de paix constitue « le problème mineur », car « de telles actions sont réversibles. Il n’est pas compliqué de faire reculer des chars », a-t-il ajouté. Il a souligné que cette question figure en tête des priorités du ministre de la Défense, Israël Katz, qui a demandé qu’une attention particulière lui soit accordée.

Israël s’engage à préserver l’accord de paix égyptien

Le haut responsable israélien a souligné qu’Israël restait déterminé à préserver l’accord de paix avec l’Égypte et n’avait aucune intention de modifier son déploiement militaire le long de la frontière égyptienne. Il a toutefois ajouté qu’Israël « n’accepterait pas cette situation ».

Dans un autre contexte, le haut responsable a révélé que la menace du « Hamas extérieur » s’intensifie à l’échelle mondiale. Le risque d’activités terroristes des forces du Hamas en Syrie est particulièrement préoccupant. Le responsable de la sécurité a révélé que le dirigeant syrien, Abou Mohammed al-Julani, a libéré des dirigeants du Hamas et du Jihad islamique des prisons syriennes où ils étaient détenus sous le régime de Bachar al-Assad. Suite à leur libération, ces dirigeants menacent d’attaquer Israël.

Pour contrer cette menace, Israël a établi une zone de sécurité d’environ 18 kilomètres de large et 80 kilomètres de long, du côté syrien du plateau du Golan . Neuf avant-postes importants ont été construits le long de cette zone, le point central étant situé au sommet du Hermon. « Tsahal restera dans ces zones jusqu’à nouvel ordre. L’armée séparera les ennemis des résidents israéliens. La situation qui existait avant le 7 octobre ne se reproduira pas », a déclaré le responsable de la sécurité.

JForum.fr avec ILH

Egyptian Army soldiers patrol in an armored vehicle backed by a helicopter gunship during a sweep through villages in Sheikh Zuweyid, north Sinai, EgyptAP Photo, File

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Damran

L’Egypte a investi 5 milliards de dollars en armements modernes, alors qu’elle se trouve dans une situation économique désastreuse : qui la menace réellement
Il faut se méfier de ce pays qui relève la tête après son immense défaite durant la Guerre de Kippour en 1973, qui avait convaincu le président Sadate à faire la paix avec Israël, parce qu’il avait compris qu’il ne pouvait pas le vaincre par les armes. 
Nous avons été surpris par le comportement d’Al Sissi lorsque Israël a voulu entrer à Rafah, après que Biden le grabataire actionné par Obama et sa clique, aient tout fait pour empêcher cette intervention sans laquelle le hamas n’aurait pas subi autant de défaites avec la fin de sa direction, et l’élimination de plusieurs milliers de ses terroristes les plus odieux, planqués comme des rats dans les tunnels.
La diffusion d’images sur le comportement haineux de foules égyptiennes qui promettent « aux sionistes » une fin très prochaine, ont dû choquer plus d’un.
Les zarabes ne changeront jamais, ils sont toujours prêts à la guerre, et plus ils reçoivent de raclées mémorables, et plus ils en veulent encore. 
Comment faire confiance à des prétendus partenaires de paix qui déchirent les traités dès qu’ils ne leur conviennent plus : il ne faut JAMAIS leur faire confiance….