Isaïe: « Lève-toi, éclaire, car ta Lumière est venue » (vidéos)

 par Guitel Benishay et Jacques KOHN Zal mis à jour le 30. 08. 2020

Dans la Haftara de Ki Tavo, Isaïe se concentre sur des images de lumière pour rappeler au peuple que, bien qu’ils vivent une période sombre, le visage et la lumière de Dieu reviendront.

Le premier verset de la Haftara témoigne de ceci: «Lève-toi, brille, car ta lumière s’est levée; la présence du Seigneur a brillé sur vous! »(60: 1)

Isaïe annonce au peuple qu’ils seront un jour tous réunis. Non seulement la nation sera réunie, mais ils seront accueillis par des chameaux qui leur apporteront de l’or et de l’encens, et des moutons qui pourront être sacrifiés à Dieu.

Les murs de Jérusalem seront reconstruits par d’autres nations, les rois étrangers serviront le peuple de Dieu et les richesses des pays lointains se déverseront en Israël.

La future gloire est décrite avec beaucoup de détails, et cette section se termine avec Isaïe promettant que plus jamais les cris de «Violence» ne seront entendus dans nos contrées! Et vous nommerez vos murs «Victoire» et vos portes «Renommée». (60:18)

La fin de la Haftarah: Isaïe retourne aux images sombres et lumineuses avec lesquelles il a commencé, et promet que même les règles de la physique seront suspendues dans cet avenir apocalyptique.

Le soleil et la lune ne seront plus nécessaires, car la lumière et la gloire de Dieu brilleront à leur place. Le peuple d’Israël grandira et réussira, tout comme l’Eternel l’avait toujours planifié.

https://lphinfo.com/haftara-ki-tavo-avec-rony-akrich-et-nathalie-szerman/

 

Haftarat Paracha Ki tavo – Éclaire !

Le premier verset de cette haftara ( Qoumi ori ki va orèkh … – Isaïe 60, 1) se traduit tout naturellement par : « Lève-toi, éclaire, car ta lumière est venue, et la gloire de Hachem rayonne sur toi. »

Il n’est pas possible, en effet, de rendre le mot ori par : « ma lumière », car il est ici oxytone ( mile‘èl ), et non barytone ( milera’ ) comme il le serait s’il s’agissait d’un substantif suivi d’un suffixe possessif.

D’autre part, parler de « la lumière d’une lumière » serait pécher contre la logique.

C’est pourquoi les commentateurs traditionnels, comme Radaq , Metsoudath David et Malbim , en font généralement un verbe à l’impératif (« Eclaire ! » ).

Il existe cependant un Midrach ( Pessiqta de-rav Kahana 21, 4) qui rend ce mot comme voulant dire : « ma lumière » :
« Israël peut se comparer à une olive, ainsi qu’il est écrit : “ Hachem t’avait appelé « olivier vert, beau de son fruit excellent »” (Jérémie 11, 16). Et le Saint béni-soit-Il peut être comparé à une lampe (“L’âme de l’homme est une lampe de Hachem ” [Proverbes 20, 27]).

De même que l’on verse de l’huile dans la lampe pour produire de la lumière, de même le Saint béni-soit-Il a dit à Israël : “Mes enfants ! Puisque Ma lumière est votre lumière, et que votre lumière est Ma lumière, allons ensemble donner de la lumière à Sion, ainsi qu’il est écrit : “Lève-toi, Ma lumière (c’est-à-dire celle de Hachem ), car ta lumière (celle d’Israël) est venue…” »

En d’autres termes, la venue du Messie n’est pas seulement un processus d’origine divine, mais elle sera le résultat d’une interaction du divin et de l’humain.

Jacques KOHN Zal

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