Insolite. Il est champion du monde de Krav-maga
Le Sarthois Pierre Terouanne est champion du monde de ce sport de self-défense comptant 18 000 licenciés en France.
Le Krav Maga, quèsaco ?
Littéralement « combat rapproché », il s’agit d’une discipline de self-défense affiliée au karaté et d’origine israélienne. Combinant des techniques de boxe, muay-thaï, judo, ju-jitsu et lutte, le krav-maga est utilisé par de nombreuses forces armées ou de police du monde entier tels le FBI, le GIGN ou la Légion Étrangère.
Comment se déroule une compétition de Krav-maga ?
Contrairement à tous les autres sports de combat, les adversaires se tournent le dos. L’attaquant a le choix de combattre à mains nues, avec un bâton ou un couteau. Au « feu vert » de l’arbitre, les deux combattants se font face et le défenseur doit gérer l’effet de surprise et neutraliser « en dix secondes maximum » son assaillant. Les rôles sont ensuite inversés. Les KO sont autorisés. Les combattants ont, pour seules protections, un casque avec grille et des gants mitaines pour libérer les doigts.
Qui est Pierre Terouanne ?
Coach sportif au Samouraï 2 000, ce Sarthois de 43 ans (44 ans dans quelques jours) a pratiqué judo, karaté, full-contact et boxe. Quelque 20 ans de compétition avec « un bon niveau national dans chaque discipline. » Intrigué par l’émergence de cette nouvelle discipline affiliée à la Fédération française de karaté, Pierre Terouanne est devenu champion de France de Krav-maga avant de réaliser à Paris, Institut National de Judo, « un fantasme d’adolescent » en devenant le tout premier champion du monde combat dans la catégorie des poids lourds (+ 85 kg).
Le premier championnat du monde technique et combat de Krav Maga organisé à Paris.
Pour tous les fans d’arts martiaux, le Championnat du monde technique et combat de krav-maga se déroulera cette fin année toute la journée du samedi 2 nombre 2019.
Le krav-maga, qu’est-ce que c’est ?
Créée par l’armée israélienne comme méthode d’autodéfense, cette discipline est simple, directe, efficace et s’apparente à un art martial, en combinant des techniques empruntées aussi bien à la boxe ou au muay-thaï, qu’à la lutte ainsi qu’au ju-jitsu.
Un art guerrier qui met l’accent sur la gestion du combat, l’analyse de l’environnement et surtout la préservation de soi en toute circonstance et se compose de deux parties principales :
- Le self-défense qui en est la charpente, et qui rassemble des techniques variées permettant de se défendre contre une grande variété d’attaques, armées ou non et de venir rapidement à bout d’un ou plusieurs assaillants.
- Le combat corps à corps qui constitue une phase plus avancée du Krav Maga, et inclut la dimension psychologique du combat (gérer le stress, travail à plusieurs, les armes…)
Elle connaît aujourd’hui sur la scène internationale un vif engouement auprès du grand public dans sa version civile et est accessible à toutes les catégories de population.
Comment se passe la compétition ?
Cette compétition consiste à réaliser une démonstration réaliste de krav-maga en duo pour le championnat technique et en individuel pour le championnat combat. Les candidats doivent utiliser des techniques de combat à mains nues mais aussi des techniques avec des armes (couteaux, matraques).
Pour le championnat technique, le duo ayant réalisé la démonstration la plus réaliste, efficace et complète est déclaré vainqueur à l’issu d’un vote par le jury composé de trois juges.
En ce qui concerne le championnat combat, les compétiteurs s’opposent sous forme d’échanges. Chacun leur tour, les deux compétiteurs opposés, seront attaquants puis défenseurs, et ce cinq fois de suite. A l’issue d’un échange, où les deux compétiteurs auront donc occupé la place d’attaquant, un jury de trois juges votera, par le biais de drapeaux, en faveur de celui qui, en situation de défenseur, aura réalisé la meilleure protection suivie d’une riposte.
Lien vidéo Teasing Championnat : https://www.youtube.com/watch?v=qu7i4A8931A
Lien vidéo – Comment se passe l’épreuve de combat Krav Maga : https://www.youtube.com/watch?v=icEoQkzECTw
Personnellement je suis partagé. dans cette compétition comme dans toute, il ya des règles des catégories de poids et de genre. Hors dans l’esprit de ce qu’en France on appel le close combat (oui je sais, encore une nom qui nous vient de la dernière guerre) et là je retrouve les observations de Christopher.dee. Cela n’existe pas. Une femme de 50kg pourrait être confronté a un adversaire de 80kg et pourra quand même le neutralisé.
Le Krav-Maga le vrai ressemblerais plus a un duel ou ‘défis’ dans la chine médiévale ou les maitres en art martiaux gagnait en réputation en rapport aux adversaires qu’ils avaient extropiés voir tuer .
Cela est inacceptable aujourd’hui, c’est pourquoi je vois les participants harnaché d’une véritable armure ( et ce n’est pas du luxe, même si le cou n’est pas protégé) . Je ne connais pas toutes les règles (les round de 10 secondes me semble cohérent), mais de toute évidence certaines prises sont interdites, comme les clés de membres ou de tête.
Enfin je trouve louable , de médiatiser et reconnaitre le talent de ces combattants qui en réalité ne montre qu’un aperçut de leur capacité réel .
On ne peut pas, non plus, combattre les excès de purisme dans quelque discipline que ce soit et D. ieu sait si on aime celle-là. En étant un peu réaliste, on sait pertinemment, par exemple, que tout entraînement est une fiction, plus ou moins codifiée avec un partenaire-adversaire, qui sert de pseudo-ennemi sans jamais en être un. Mais, en tentant au maximum de se rapprocher (de combat rapproché) de la réalité de la rue, on parvient à mener des formations, stages, expertises « aussi crédibles » que possibles. Sinon on reste chez soi, très dégoûté, parce que ce n’est jamais la réalité. Là, c’est un peu la même chose. Des « pros » du cru ont tiré des enseignements minimum de ce qui « ressemble le plus » sans EN être vraiment un, à un combat rapproché, sur dix secondes pour appliquer des meilleures parades réflexes à une situation problématique, avec au moins le stress de la compétition, etc. Mais il faut quand même rester « raisonnable » et savoir que c’est du « flanc », de la fiction… Comme après un bon stage, où généralement un des deux adversaires n’est pas mort… Le but est différent, faire connaître, donner envie, développer un savoir qui a déjà dépassé le karaté, etc.
Faites un stage dans une fédération sérieuse et on en reparlera !
Le krav maga est une technique pas un art martial
Chacun y va de sa recette, mais l’efficacité du système n’est pas une panacée.
Faites attention de ne jamais vous en tenir à des suppositions motivées par l’ego, sur le « sérieux » des stages en question, vous pourriez être surpris. Dans ce milieu comme dans beaucoup d’autres, ce n’est pas le pigeon qui roucoule le plus fort qui a le dernier mot.
Il y a une guéguerre souvent pas très noble et motivée par la notoriété, l’auréole, la pub, entre Fédérations, comme ça se passe ailleurs.
Dans le même sens, on devrait alors supprimer toutes les vidéos de Krav qui en disent toujours trop ou trop peu et peuvent donner des idées à d’autres. Et pourtant, « elles tournent ». Donc on ne va pas contre son époque, sauf si on vise le poste de samouraï sur une île déserte.
Je ne fréquente pas ce milieu de compétition de l’article, je le découvre. Je le trouve « amusant », par rapport à une pratique assidue, discrète et de longue haleine. Un coup de bluff. Maintenant, dès qu’on entre sur un phénomène de masse, un phénomène « sociologique », il y a une tendance « naturelle » à l’exportation. Des Chinois disent que le KM va supplanter le Kung Fu.
On sort de l’élite pionnière pour aller vers la masse et les primo-pratiquants se sentent lésés.
Ici, c’est juste un constat, mais qui termine par des comparaisons intéressantes, entre les techniques de Formaggio et Frank Ropers en Penchak Silat. Chaque jour, le Krav devient une réalité augmentée par des disciplines-soeurs, type JJB pour entrer sur le terrain occupé par d’autres, comme l’UFC, qui marche à l’incitation financière, etc. Il se tient « informé ».
C’est mouvant. Pas de frontières définitivement closes ou de « techniques » codifiables dans un manuel, comme vous le prétendez. C’est fondé sur la recherche, la matière grise sous stress et c’est un glossaire qui emprunte ou compare à bon escient.
Les Polonais sont plus attirés par le maniement des armes, les Sud-Africains par le couteau (ou le glock) contre l’home invasion, parce que c’est une question de besoin. Des stages on en trouve dans le monde entier. Le Krav militaire dans Tsahal et forces de sécurité est distinct des techniques en clubs « civils » qu’on trouve en France…
On l’a retrouvé ailleurs. Les Japonais n’ont, par exemple, au départ pas de ceinture. Ca été complètement inventé par l’Occident. D’autre part, le Krav Maga n’est pas seulement un ensemble de « techniques », mais un instinct bien placé au bon moment. Et c’est souvent…
Oui : « un instinct bien placé au bon moment », un réflexe conditionné qui permet de développer une explosivité agressive…
Comme ça me révolte de lire ce genre d’article. Comment peut-on être champion du monde d’une discipline qui par définition ne peut pas se pratiquer en compétition ? Le Krav Maga c’est de la self défense, cela veut pourtant bien dire ce que ça veut dire. Etre capable de se défendre et de préserver son intégrité physique lors de tout type d’agression, et ce en utilisant des techniques qu’on ne peut pas utiliser dans un combat réglementé (coups aux parties, yeux, carotide, etc), et encore moins en un contre un puisque lors d’une agression on peut avoir affaire à plusieurs adversaires. Rien à voir avec du combat sportif donc, on est même aux antipodes. Alors comment peut-on se targuer d’être champion du monde de Krav Maga, si ce n’est pour se la raconter. Les vrais champions de Krav Maga sont dans les salles d’entraînement eux, et dispensent la vrai philosophoe de cette discipline qui ne pourra jamais se pratiquer en compétition.
D’accord avec vous, trop de mélange des genres en somme. Le krav maga est une technique qui n’a pas besoin de compétition, mais tout simplement d’efficacité.
Le but n’est pas la reconnaissance mais l’utilité !