Cette semaine s’annonçait sous de bons auspices pour Hillary Clinton. La candidate sera très probablement sacrée dans la course à l’investiture démocrate puisqu’il ne lui manque plus qu’une vingtaine de délégués pour dépasser le seuil fatidique permettant de s’assurer une victoire lors de la convention de Philadelphie fin juillet. Pourtant, les révélations d’un ancien de la Maison-Blanche s’invitent dans la campagne ce lundi 6 juin et pourraient causer du tort à l’ancienne secrétaire d’État.

Gary Byrne, un ex-agent des services secrets qui avait travaillé au sein de la résidence officielle du président des États-Unis lors des mandats de Bill Clinton, sort un livre à la fin du mois qui fait déjà les premières pages des médias outre-Atlantique. L’ouvrage, intitulé Dédoublement de personnalité, sera mis en vente à partir du 28 juin prochain, mais ses grandes lignes ont déjà été dévoilées par la presse américaine. Ainsi, l’homme estime que la candidate « manque de tempérament et d’intégrité » pour ce poste et la décrit comme une femme « volcanique, impulsive (…) qui méprise les règles établies ». Ces accusations sortent une semaine après que le Washington Post a dévoilé que la démocrate avait ignoré les procédures sécuritaires et envoyé des mails via des serveurs confidentiels en utilisant son téléphone personnel lorsqu’elle était chargée de la diplomatie sous l’administration Obama.

L’ancien agent qualifie aussi l’ex-première dame de personne « dédaigneuse à l’égard des petites gens », qui avait une personnalité bipolaire à la « Jekyll et Hyde », faisant référence au personnage de Robert Louis Stevenson. Il explique notamment qu’elle pouvait parfois parler avec courtoisie avant d’insulter violemment le personnel quelques minutes plus tard.

L’œil au beurre noir de Bill Clinton

À propos des accès de colère d’Hillary Clinton, Gary Byrne affirme aussi qu’elle était violente avec son mari qui était alors président des États-Unis. Il témoigne d’échanges vulgaires au sein du couple et raconte qu’en plein scandale Monica Lewinsky, Bill Clinton était arrivé un matin avec « un œil au beurre noir brillant » et qu’un vase brisé avait été retrouvé sur le sol de leurs appartements. L’ancien agent ajoute que le président avait prétexté une allergie au café pour justifier cette marque.

Les infidélités de Bill Clinton occupent aussi une belle place dans le livre de Gary Byrne puisqu’il dévoile que la fameuse robe bleue qui avait permis de démontrer la relation extraconjugale du président avec sa stagiaire Monica Lewinsky « n’était pas la seule preuve de ses écarts ». L’ancien membre des services secrets explique par exemple qu’il avait été chargé de jeter une serviette qui présentait des traces de rouge à lèvres et de « fluides corporels » et qu’il avait une fois surpris Bill Clinton « en pleine relation inappropriée avec une femme » qui n’était ni la première dame ni Lewinsky.

L’homme assure qu’il n’a « aucun intérêt politique », mais entend « dévoiler la vraie histoire Clinton, les torts qu’ils ont causés à la présidence et ceux qu’ils posent encore ». Gary Byrne analyse aujourd’hui ses années au service de la Maison-Blanche avec amertume. « Ce que j’ai vu dans les années 90 m’a rendu malade », écrit-il dans son livre.

Le Point

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