Selon un journal libanais pro-Hezbollah, un officier israélien aurait trouvé la mort sur le territoire syrien. 

Al-Akhbar prétend que cet Israélien était soit un officier des renseignements ou des transmissions. 

NDLR : bien que cette source soit, pour le moins, sujette à caution, et lancée dans une guerre psychologique consistant à « venger ses martyrs » du 18 janvier, on ne peut complètement écarter cette hypothèse, qui ne sera, sans doute, ni confirmée ni démentie par Israël… 

 

BEYROUTH – Un journal libanais prédominant, agence de presse du Hezbollah prétend qu’un officier israélien aurait trouvé la mort, lors de frappes aériennes du régime syrien contre les quartiers-généraux rebelles à Quneitra, en Syrie. 

Des sources militaires ont informé Al-Akhbar, dans le cadre d’un reportage publié vendredi, que l’officier israélien assistait à une réunion secrète avec des dirigeants de la Première armée de l’Armée syrienne libre, dans une salle des opérations, au coeur du village de Kodena, à environ 1 km de distance de la frontière israélienne. 

Au cours de cette rencontre présumée, l’officier israélien – que les membres de l’ASL ne connaissaient que sous le surnom de Johnny – aurait contribué à planifier une contre-attaque contre la campagne lanée par « l’Armée syrienne et ses alliés » [en fait, par l’Iran et ses milices afghano-palistano-libanaises, derrière quelques chars syriens – ], dans le Sud de la Syrie, si on en croit ces sources pro-Hezbollah.  

Ces sources soulignent aussi au journal qu’un officier jordanien, dont le sort reste inconnu, aurait également été présent lors de cette rencontre. 

Bien que le journal pro-Hezbollah affirme que cet officier israélien faisait probablement partie des renseignements militaires israéliens (AMAN), il cite d’autres sources disant qu’il était officier des Communications de l’armée israélienne. 

« La victime israélienne est un officier des communications d’une unité technique de la Brigade Givati », affirme cette seconde source.  

« Depuis plusieurs mois, il aidait les insurgés anti-Assad à utiliser des équipements de communication moderne et à coordonner leur travail ».  

Le patron du Hezbollah Hassan Nasrallah, lors d’un discours du 30 janvier, a accusé les rebelles syriens de collusion avec Israël, en désignant le Front Al-Nusra comme une nouvelle « armée Lahad », du nom d’un chef de l’Armée du Liban-Sud, qui travaillait pour les Israéliens, dans leur zone de sécurité, au cours de la guerre du Liban [avant mai 2000]. 

Une semaine plus tard, les terroristes du Hezbollah lancçaient une offensive majeure, coordonnée par l’Iran, à partir du front du sud syrien allant des faubourgs de Damas, jusqu’à Quneitra et Dra’a, dans le Sud-Est. 

“La couverture israélienne”

Al-Akhbar poursuit en affirmant que les récentes nouvelles disant qu’un officier avait été légèrement touché par des tirs était, probablement, une couverture pour masquer la mort de l’officier israélien. 

« Des doutes entourent les nouvelles fournies par des médias israéliens, jeudi après-midi, sur un officier qui aurait subi de légères blessures de tirs d’armes légères, près de la frontière entre le Golan dominé par Israël et le gouvernorat de Quneitra ». 

« Habituellement, au cours de ces deux dernières années, l’artillerie israélienne a répliqué aux tirs d’obus tirés par l’armée syrienne, si ces obus atterrissaient sur le Golan israélien… mais cette fois, l’armée adverse n’a pas répliqué ». 

« On doit aussi noter que les médias [israéliens] n’ont pas mentionné ce raid de l’armée syrienne sur Quneitra, mardi, malgré le fait que la distance séparant la frontière du Golan sous contrôle israélien de certains des sites visés n’excède pas un km ». 

Ce journal pro-Hezbollah continue en citant « des sources bien informées » disant que « l’endroit où Israël a annoncé que se trouvait l’officier blessé se trouve relativement éloigné des zones où se déroulent des combats en face-à-face, où il aurait pu être blessé par un tir d’arme légère »… 

« Ces informations ont probablement été diffusées en préparation de l’annonce de la mort de l’officier, sans que l’endroit où il a été tué ne soit spécifié ». 

« Les tirs d’armes à feu provenaient d’une zone près de Quneitra, sous le contrôle de l’armée syrienne », a  rapporté le Jerusalem Post, ajoutant que les troupes israéliennes n’avaient pas répliqué. 

 

now.mmedia.me

(NOW)

Adaptation : Marc Brzustowski.

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