Quand certains ne font pas la distinction entre islam et islamisme, ils sont sur ce point confortés par l’étude de l’IFOP publié hier. Est-ce que de jeunes enfants fréquentant l’école publique française sont des musulmans ou des islamistes ? Sont-ils des djihadistes ou simplement des musulmans qui placent les lois religieuses au-dessus de celle de la France ? De deux choses l’une, soit ces enfants sont des islamistes et font du prosélytisme à leur âge et cela serait très grave, soit ce sont de simples musulmans, et cela démontre que l’islam n’est pas soluble dans la république.
« L’islamisme a pénétré la société et en particulier l’école »: le dur constat de Jean-Pierre Obin sur la laïcité.
Pour l’ancien inspecteur général de l’éducation nationale Jean-Pierre Orbin, c’est en partie dû à l’enclavement de certains jeunes dans des quartiers ghettoïsés où des prédicateurs islamistes peuvent librement répandre leurs idées.
C’est une étude que révélait RMC, 40% des lycéens ayant une religion estiment que les normes édictées par leur religion sont plus importantes que les lois de la République, contre 23% de l’ensemble des Français ayant une religion.
Selon ce rapport de l’IFOP pour la Licra, plus d’un lycéen sur deux (55%) a déjà été confronté à une forme d’expression du fait religieux en milieu scolaire au moins une fois au cours de sa scolarité.
Alors face à ces chiffres, peut-on encore considérer que l’école est laïque? Selon Jean-Pierre Obin, ancien inspecteur général de l’éducation nationale, auteur de “Comment on a laissé l’islamisme pénétrer l’école”, « oui l’école est laïque juridiquement parlant, et même éthiquement parlant ». « Mais le problème, c’est que l’islamisme a pénétré la société. Et en pénétrant la société, il pénètre la jeunesse et en particulier l’école”, explique-t-il ce jeudi au micro de RMC.
“La question est de savoir comment réagir face à cette dynamique de l’islamisme chez les jeunes parce qu’une des leçons de cette enquête, c’est aussi la rupture générationnelle chez les musulmans de France. Sur la question de savoir ce qui prime entre les lois de la République et celles de la religion, on a entre les musulmans de 15-24 ans et les plus anciens de plus de 35 ans, une proportion trois fois plus importante chez les jeunes. On l’explique par un véritable dynamisme des prédicateurs islamistes dans les quartiers. Il y a des quartiers ghettoïsés où les jeunes vivent en autarcie culturelle et religieuse et là, les prédicateurs islamistes sont comme des poissons dans l’eau. Et c’est dans ces quartiers que se développe l’essentiel de la radicalisation”, affirme-t-il.
La laïcité, « composante essentielle de la République »
Parmi les sujets de tension les plus répandus à l’école, on retrouve notamment les demandes de menus “confessionnels” (47%), les refus de cours de natation (31%), le refus de participer à certaines activités pédagogiques (24%) et enfin refus de participer à certains moments de vie scolaire (27%).
Pourtant, pour Jean-Pierre Obin, la laïcité est une composante essentielle de la République française.
“C’est la manière qu’a créé la France pour séparer le politique du religieux. C’est inscrit dans notre patrimoine politique donc on ne peut pas revenir là-dessus. Et puis cette séparation aboutit au principe où l’État garantit la liberté de culte et la liberté de conscience de ses citoyens. Donc un des grands paradoxes est qu’au nom de la liberté individuelle, se développe une complaisance vis-à-vis d’une idéologie qui refuse complètement la liberté et l’égalité entre les hommes et les femmes. On est là dans une contradiction chez ces jeunes. Et c’est une mission des enseignants que de rappeler les clarifier les choses” précise-t-il sur RMC.
Invité face à Jean-Jacques Bourdin ce jeudi matin, le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a assuré que l’Etat “n’a rien lâché sur la laïcité”. “Il y a une formation systématique, une culture du signalement. Il n’y a pas de fatalité. Mais la situation n’est pas bonne », pointe-t-il.
Selon l’Ifop, 65 % des lycéens musulmans placent l’islam au-dessus des lois de la République.
Selon une étude de l’Ifop pour la Licra, 47 % des lycéens déclarent avoir assisté à des revendications religieuses au sein de leur établissement. Ceux qui sont scolarisés dans les zones d’éducation prioritaires y sont particulièrement confrontés. Parmi les apprentissages les plus contestés : l’éducation sexuelle et les questions d’égalité hommes-femmes, et les cours de natation.
Dix-sept ans se sont écoulés depuis l’adoption de la loi interdisant le port de signes religieux à l’école et aujourd’hui encore, les croyances continuent de se confronter au cadre laïc de l’enseignement public. Quelques mois après l’assassinat du professeur d’histoire-géographie Samuel Paty par un terroriste islamiste, un rapport d’étude réalisé par l’Ifop pour la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) et son magazine, le Droit de Vivre, s’est penché sur les revendications religieuses observées par les lycéens français dans leurs établissements.
Combien ont été confrontés à des protestations ou des demandes spécifiques d’ordre religieux entre la classe de seconde et de terminale ? Selon l’Ifop, ils sont 48 % à déclarer avoir assisté à des contestations motivées par la religion de leurs camarades lors d’un cours. Un chiffre qui grimpe à 74 % dans les lycées classés en zone d’éducation prioritaire (ZEP).
DES TABLES, ROBINETS OU VESTIAIRES RÉSERVÉS À CERTAINES RELIGIONS
Sans surprise, hors des cours à proprement parler, ce sont les demandes de nature alimentaire qui sont les plus citées par les lycéens. Près d’un sur deux (47 %) déclare avoir déjà vu leurs camarades demander « des menus conformes » aux prescriptions de leur religion, qu’il s’agisse de nourriture halal ou cacher [ NDLR: on a un gros doute sur la demande de repas cacher, vu qu’une grande partie des juifs a déserté l’école publique. Mais comme il est de bon ton de mettre les Juifs et les musulmans dans le même sac, pour ne pas ostraciser les derniers, alors le politiquement correcte s’impose ]. Encore une fois, ces demandes augmentent sensiblement dans les lycées classés ZEP, où 56 % des lycéens rapportent avoir assisté à ce type de réclamations. Vient ensuite le droit de s’absenter du cours de natation, au nom de ses convictions religieuses, auquel ont été confrontés 31 % des lycées tous types d’établissements confondus, puis « des contestations des repas de Noël, des arbres de Noël ou des galettes des rois au prétexte qu’ils auraient des références religieuses chrétiennes » (27 %).
Parmi ces revendications, on trouve des éléments spécifiques plus inquiétants. Un quart des lycéens rapportent, par exemple, avoir observé des refus d’entrer dans des lieux de culte pour des motifs religieux, 16 % témoignent de l’organisation à la cantine de tables en fonction de la confession et 15 % de toilettes ou vestiaires selon le même principe religieux. Parmi les élèves sondés, 13 % rapportent même avoir constaté la mise en place de robinet dévolu à certaines confessions.
PROBLÈME AVEC L’ÉGALITÉ DE GENRE
Mais les lycéens sondés rapportent également des atteintes à la nature même des programmes scolaires. Parmi ces contestations, on trouve d’abord l’enseignement moral et civique : 34 % des lycéens rapportent avoir déjà vu des élèves remettre en cause ces apprentissages au nom de leur religion. Les deux autres types d’enseignements les plus cités par les lycéens concernent le rapport entre les hommes et les femmes. Sur la deuxième marche de cette étude, ce sont les cours portant sur le genre ou l’égalité entre les femmes et les hommes, lors desquels 32 % des lycéens déclarent avoir assisté à ce type de contestation au nom de valeurs religieuses.
Vient ensuite le cours d’éducation à la sexualité ou dédiés à l’égalité filles-garçons ou aux stéréotypes de genre – 31 % des lycéens font état de ce type de revendications. Les cours portant sur la laïcité occupent la quatrième marche du podium, avec 30 % des lycéens rapportant un incident. Là encore, selon l’étude, ces contestations semblent survenir davantage dans les établissements classés ZEP. Au total, là où ils ne sont que 42 % des lycéens à faire état de contestations d’ordre religieux portant sur les enseignements, ils sont 74 % à répondre positivement dans les lycées en zones d’éducation prioritaire. S’ils ne sont que 14 % à déclarer soutenir les revendications de leurs camarades dans les lycées hors ZEP, ils sont plus de la moitié à le faire dans les lycées en ZEP.
« NE PAS OFFENSER LES CROYANTS »
Selon l’Ifop, la place que la religion tient dans la vie de ces adolescents peut entrer en conflit avec leur perception de la République et de ses lois, puisque 40 % des lycéens déclarent partager l’affirmation selon laquelle « les normes et règles édictées par votre religion sont plus importantes que les lois de la République ». Dans la population française en général, cette statistique n’est que de 23 %. Pour comparaison : là où seuls 33 % des étudiants catholiques se reconnaissent dans cette affirmation, les jeunes musulmans la partagent à 65 %. Un conflit qui pourrait d’ailleurs concerner le rapport des cultes entre eux, puisque 65 % des lycéens musulmans déclarent que leur religion « est la seule vraie religion », là où seuls 27 % des jeunes catholiques l’affirment.
L’étude a été menée sur un échantillon de 1 006 lycéens représentatifs, selon la méthode des quotas, du 15 au 20 janvier dernier. Interrogés sur l’assassinat de Samuel Paty, 87 % des lycéens condamnent totalement le meurtrier et son acte. Une statistique qui tombe à 73 % des lycéens musulmans, laissant 13 % de jeunes de cette confession osciller entre condamner tout en partageant « certaines de ses motivations » (5 %), l’indifférence (6 %), et l’absence de condamnation (2 %).
Confirmant les récentes études documentant une défiance marquée des jeunes à l’égard de la laïcité à la française, les lycéens interrogés par Ifop sont 71 % à estimer que les professeurs doivent « respecter les religions afin dene pas offenser les croyants ». Dans le même temps, 61 % d’entre eux – mais seulement 19 % des lycéens musulmans – estiment qu’il est justifié « que les enseignants puissent montrer à leurs élèves des dessins caricaturant ou se moquant des religions afin d’illustrer les formes de liberté d’expression »
BFM-RMC – MArianne
La France est cuite .
Il n’y a aucune discussion avec nazillons en babouches .
Je me répète à chaque fois ……Il faut un gouvernement fort qui s’appuie sur l’armée et la police .
Couvre feu dans les cités à risques et les » visiter une à une , maison aprés maison… avec de gros moyens de guerre .
Et faire le tri………c’est à dire jeter dehors tous les déchets qui ne sont pas en règle et ceux qui ont du sang sur les mains .
Quant aux » français » barbus …..leur raser la barbe et les foutre dans un camp isolé style Guantanamo comme l’a proposé Ciotti .
Enfin il y a 1000 idées pour mettre de l’ordre si on est décidé à le faire et on en a les moyens .
Aérer la France , réouvrir les églises , récupérer notre histoire etc…etc…..
Il y a un boulot monstre mais avec tous les patriotes comme alliés TOUT EST POSSIBLE …………Marseillaise
Eurabia !! Pouark !! Vivement une cour martiale pour juger et condamner les traîtres.
40 ans de politique de colle à bobo, ça fait quoi? DES COLLABOS !!!!!
il est grand temps de leur coller un Concordat a la manière de Napoléon avec les Juifs…