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Espions de nulle part : l’avant Mossad.

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Sortie de livre : Espions de nulle part : l’avant Mossad.

« Espions de nulle part » de Friedman Matti (Editions Lian Levi) raconte l’histoire, fort peu connue, de jeunes Juifs, issus de pays arabes, qui furent recrutés en Palestine au début des années quarante par le Palmach, unité combattante constituée de membres des kibboutzim.

Gamliel Cohen, Isaac Shoshan, Havaluk Cohen et Yakuba Cohen ont longtemps vécu comme les Arabes, malgré une religion différente. Mais, dans les années quarante, sous la pression des événements décidèrent de quitter leurs pays pour se rendre en «Terre d’Israël». Renommés Yussef, Abdul Karim, Aibrahim et Jamil, on leur donna d’abord pour mission d’infiltrer la société palestinienne, en se faisant passer pour des réfugiés pendant la guerre de 1948, avant de les envoyer dans les pays arabes comme espions. Âgés d’une vingtaine d’années à l’époque, ils ont mené des opérations au Liban, en Syrie, en Jordanie, et transmis régulièrement des rapports détaillés. Certains d’entre eux se sont faits prendre et ont disparu. Les autres, exfiltrés au début des années cinquante, ont participé à la création du Mossad, le service secret israélien. Ce pan jusque-là peu connu de l’histoire d’Israël et du Moyen-Orient éclaire le conflit israélo-palestinien en racontant un pan d’histoire occulté de l’histoire d’Israël, celui de la « section arabe » et de ses membres, surnommés « mista’arvim », littéralement « ceux qui passent pour des arabes », un temps qui a précédé le Mossad, le célèbre service secret israélien.

Matti Friedman, journaliste d’investigation né à Toronto, vit actuellement en Israël. Longtemps correspondant d’Associated Press en Israël, dans les territoires palestiniens et au Liban. Il travaille régulièrement pour le New York Times et le Washington Post. Il est l’auteur d’un premier ouvrage, Le Codex d’Alep, lauréat du Sami Rohr Prize (Albin Michel, 2014). En 2016, il a publié Pumpkinflowers : A Soldier’s Story of a Forgotten War (non traduit en français).

By |février 23rd, 2019|Categories: CULTURE

Un article de Guillaume Lenorman pour Israël Valley.

israelvalley.com

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Ratfucker

Ces exploits mettent en évidence la déficience de l’enseignement de la langue arabe dans le système scolaire israélien: il faut toujours maîtriser la langue de l’ennemi. Alors qu’en même temps, 20% des effectifs du Technion, de l’Université de Tel Aviv sont des Arabes infiltrés dans la société israélienne comme un cheval de Troie.

olivier tamaroff

Il serait intéressant de parler un jour de l’implication de Léon Trotsky en Palestine preparant la naissance d’Israël.

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