« Consolez, consolez mon peuple » (Isaïe) Vidéos

Haftara Vaet’hanan: Chabbat Na’hamou

Lorsque le prophète a prononcé les mots : « Consolez, consolez mon peuple », les enfants d’Israël ont voulu le tuer. Il leur a objecté : « Ce n’est pas moi qui vous parle, mais “votre Dieu” » (Midrach). Pourquoi ont-ils voulu le tuer ?…
Nous savons que lorsque les enfants d’Israël accomplissent la volonté de Hachem, Il les appelle « Mon peuple », tandis que lorsqu’ils ne font pas Sa volonté, Il dit au prophète : « Ton peuple ». C’est ainsi qu’au moment de la faute du veau d’or, Hachem a dit à Moïse : « Va, descends ! car il s’est corrompu “ton” peuple que tu as fait monter du pays d’Egypte (Chemoth 32, 7).
C’est pourquoi les contemporains du prophète Isaïe, lorsqu’ils l’ont entendu dire : « Consolez, consolez “mon” peuple », se sont persuadés que c’est lui seul, et non Hachem, qui s’adressait à eux, et donc que l’heure du pardon et de la véritable consolation n’était pas encore arrivée.
Voilà pourquoi Isaïe a ajouté à la fin du verset que c’est bien Hachem qui leur parlait, et qu’ils méritaient qu’Il s’adresse à eux comme étant « Son peuple » à Lui.
Jacques KOHN Source Chiourim

Cours dédié à la la Mémoire de Abraham  ben Turquia Z’l  et David ben Esther Z’l  qui sont partis le 12 Av (5733 et 5780)

 

La Haftarah de ce Chabbat est la première des sept « Haftaroth de Consolation » que nous lisons jusqu’à Roch Hachana.
La Haftarah commence avec l’exhortation de D.ieu aux prophètes : « Consolez, consolez Mon peuple… Annoncez à Jérusalem que son temps d’exil a été accompli et que ses péchés ont été pardonnés. »
« Consolez, consolez Mon peuple… Annoncez à Jérusalem que son temps d’exil a été accompli et que ses péchés ont été pardonnés. »
La prophétie d’Isaïe décrit certains des événements miraculeux qui surviendront lors de l’avènement de l’ère messianique, tels que le retour des exilés à Jérusalem, la révélation de la gloire de D.ieu, et la récompense et le châtiment qui reviendront alors à qui de droit.
Le prophète adresse ensuite ses paroles de consolation au peuple, décrivant la puissance de D.ieu et l’assurant de Son soutien.
Les paroles de Moïse dans la Paracha rendent un son semblable. Nous y trouvons la promesse de D.ieu de ne jamais anéantir le peuple d’Israël, car il ne sera châtié que tant qu’il ne se sera pas repenti.
C’est pourquoi nous n’avons jamais désespéré, même après que le Temple eut été détruit. Car nous savons qu’après Chabbat ‘Hazone vient Chabbat Na’hamou – après avoir accepté le blâme des Prophètes dans un esprit de repentance, nous pouvons nous attendre à la consolation d’un brillant avenir que D.ieu tient en réserve pour nous.
Source Habad.Org

 

Les sept semaines de consolation

Nous sommes entrés dans une nouvelle période de 7 semaines jusqu’à la nouvelle année. Pendant chacune de ces 7 semaines, nous lisons une haftara dans la série dite des « haftarotes de consolation »  prises dans le livre du prophète Isaïe (Yéchayahou).
La première est lue lors du Chabbate Vaét’hanane et commence par le mot Na’hamou (console) qui donne son nom à ce Chabbate.
– haftara Na’hamou Na’hamou : Consolez, consolez (Isaïe 40, 1-26).
– haftara Vatomér Tsione : Et Sion dira Il m’a abandonnée (Isaïe 49, 14 – 51, 3).
– haftara Ânia soâra : Pauvre, secouée par la tempête (Isaïe 54, 11 – 55, 5).
– haftara  Anokhi Anokhi : Moi, Moi je vous console : (Isaïe 51, 12 – 52, 12).
– haftara Ronni âqara : Réjouis-toi, stérile (Isaïe 54, 1-10).
– haftara Qoumi ori : Lève-toi, éclaire (Isaïe 60, 1-22).
– haftara Sos assis : Je me réjouirai de bonheur (Isaïe 61, 10 – 63, 9).
On le voit tout-de-suite, l’accent est très sentimental, émotionnel, dramatique, tragique, émouvant.
Tout cela était pourtant dit clairement dans la paracha de la Torah, chaque semaine ; mais, beaucoup ne parvenaient pas à lire de cette manière la Torah, ils en faisaient une lecture séche, distante, rationnelle, intellectuelle, analytique, cérébrale, et croient ainsi s’acquitter de leur tâche.
Il n’en est rien ; en fait, ils cherchaient à neutraliser la Torah qui est une question d’amour comme il est dit avant et après le Chémâ.
C’est pourquoi, dans la haftara, le prophète vient rectifier cette distorsion de l’étude et de la pratique : alors, il commente la Torah, la présente dans un langage expressif pour que nous ne puissions pas tricher.
Tout pourrait s’y résumer en ceci : « d’un amour éternel je t’ai aimée, dit Hachém, reviens vers-moi, aie confiance, sois forte et vis selon Ma Torah sur Ma terre, vivons ensemble dans la qédoucha ».
Au nom de Hachém, le prophète comprend bien que l’infidélité du peuple n’est pas une hostilité délibérée mais plutôt une maladresse, l’expression d’une impuissance, l’incapacité à surmonter les épreuves et à distinguer où est le bien. Tout cela est tellement actuel.
Parfois, cependant, quand le peuple se drape dans sa richesse ou dans le confort culturel des autres civilisations, alors la colère de l’amant D.ieu éclate et révèle à son peuple que tout cela va se terminer en catastrophe.
Hachém met l’accent sur une pédagogie des sentiments pour ramener  à la maison la femme prostrée dans son égarement.

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