Ce n’est pas une « Intifada », mais le même Jihad qu’en Syrie, idiot ! ©

Le Jihad Palestiniste est le même que celui de Daesh !

Ce n’est pas une « Intifada », c’est le même Jihad qu’en Syrie ou à Paris, idiot !

Il est grand temps de s’insurger contre la sous-estimation délibérée, de la part de la presse et des décideurs français, des meurtres commis en Israël, par des Arabes palestiniens ou vivant en Israël, contre des civils, enfants, femmes, vieillards juifs-israéliens !

 

Depuis la fin du mois d’août, avec une démultiplication ces derniers jours, des attentats au couteau, notamment dans ou autour de Jérusalem, mais aussi bien à Kiryat Gat, Petah Tivah, Ra’anana, Tel Aviv-Jaffa (au cœur même de l’Etat-Nation), les médias et décideurs politiques occidentaux ne savent plus comment qualifier les accès de violence systématique contre des civils Israéliens.

Trois passagers d’un bus sont morts, ce matin 13 octobre, entre Talpiot et Jérusalem victimes du Jihad palestinien!

Pourtant, quand Merah ou Coulibaly, les frères Kouachi assassinent délibérément des Français, dessinateurs, policiers, juifs, voire disent le faire « pour venger les enfants palestiniens [1]», il ne viendrait à personne l’idée de parler d’autre chose que de terrorisme jihadiste, sauf à faire preuve de lâche complaisance envers ces tueurs !

Les titres des journaux se perdent en conjectures et noient le problème derrière une soi-disant « Intifada » ou un prétendu « soulèvement « populaire » : les assassins devenus « Amok » (adeptes du Jihad tous azimuts), fonçant avec des couteaux , des armes chargées ou des bonbonnes de gaz, sur tout Juif identifiable comme tel en Israël, principalement un enfant de 13 ans en vélo, lundi, de vieux religieux de 62 et 65 ans, dimanche, des passagers de bus, ce matin, des femmes ou d’autres « flics » ou soldats juifs, le font de la même façon qu’à Paris, Copenhague ou ailleurs ! Ils ne sont pas moins des meurtriers que ceux qui tuent des Français, abattus dans l’exercice de leurs fonctions à la rédaction de Charlie-Hebdo, ou froidement abattus à Montauban !

Les enquêtes en cours révèlent que les réseaux de tueurs sont organisés, viennent fréquemment des mêmes quartiers, villes ou villages, là où la plante vénéneuse du Jihad se fraie un chemin à travers la « rue arabe »…

Ce sont les mêmes principes du Jihad et le même cadre terroriste qui sévit en France ou en Israël de façon systématisée et organisée, même si le contrôle de la « rue » échappe en grande partie à l’Autorité qui refuse de négocier !

Les principaux coupables, ceux qui alimentent le feu de leur propagande rôdée depuis les pogroms antijuifs de 1921 à 1939 (avant l’existence de l’Etat Juif) sont pour partie connus et méritent un châtiment proportionnel à celui de Merah, Coulibaly, Kouachi et de leurs incitateurs au Yémen ou en Syrie : aucune complaisance pour le terrorisme et ses moyens, qu’il s’agisse d’incitation, de sermons dans les mosquées, de harangues des leaders arabes d’Israël, élus à la Knesset devant la Mosquée Al Aqsa ou/et des actes commis par leurs fidèles au nom du Jihad antijuif !

Ceux qui appellent les Arabes (Israéliens, palestiniens et au-delà) à se retourner contre les Juifs sont des faiseurs de guerre confessionnelle et ethnico-religieuse, des tribuns génocidaires et des promulgateurs de Califat à Jérusalem : Hanan Zoabi, Raed Salah du Mouvement islamique « israélien », les Imams de Rafah et ceux financés par le Hamas, les Frères Musulmans ou d’autres rivaux dans l’extrémisme du Jihad (Al Qaïda, Daesh).

Nous disons non au deux-poids deux-mesures dans le traitement de l’information et dans les préconisations « diplomatiques » ! La France ne négocie pas avec Abu Bakr Al Baghdadi ou Ayman Al Zawahiri ! Israël, l’Egypte et d’autres ne négocient pas avec les radicaux du Jihad, issus des Frères Musulmans, du Salafisme !

Le masque de « l’antisionisme » ne peut plus cacher la haine des Juifs, qu’ils vivent ou qu’on les tue à Jérusalem ou à Paris !

Les méthodes de guerre au couteau en Israël ne diffèrent des décapitations au même moyen en Irak-Syrie que parce que les cibles se défendent et refusent de se laisser dominer.

Les Juifs ont un Etat, une police, une armée et ne sont plus des « victimes » réduites à consentir à leur propre anéantissement, comme d’autres peuples de la région, surpris face au surgissement du « monstre » Daesh. Celui-ci ne doit pas servir d’excuse à toutes les autres formes de violence délibérée, au Moyen-Orient, sur la Terre Sainte d’Israël ou en Europe.

Le Jihad doit, chaque fois être identifié et combattu comme tel, partout où il se manifeste.

Marc Brzustowski ©JForum.fr

 

[1] Ce que démontre : Médias, Jihad, Antisémitisme, les liaisons dangereuses, de Marc Brzustowski, Paris, Editions Valensin, juillet 2015.